AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Masa


Après un premier tome sous le signe de l'alliance, il était temps de me lancer à travers les ronces en direction de Malronce. Malronce est cette Reine qui dirige les Ciniks, dont ont apprendra son identité bien plus loin dans le livre.

L'histoire commence sous un préambule dans une taverne. Une conversation s'installe entre les Cynics. Un faux départ, qui n'apporte finalement pas grand-chose. Car le premier chapitre reprend – à s'y méprendre – un des passages du « Seigneurs des anneaux ». Je peste, je rage. Je ne veux pas lire une parodie du célèbre roman de Tolkien. Fort heureusement, nos trois adolescents vont vivre une odyssée autre que celle des Hobbits (…. et de Homère).

Maxime Chattam à découpé son deuxième tome en trois parties. Nous sommes plongés dans les abysses d'un océan végétal. Sous une canopée dense, la lumière parvint difficilement à y pénétrer. La forêt abrite alors des créatures encore plus étranges que ceux de l'enfer.
Le salut viendra d'un peuple de Pans. Une communauté dont il est difficile de s'y échapper. Et là, j'ai la sensation d'un message de l'auteur. L'enfance est un monde si merveilleux qu'il est contraignant de le quitter. Ceux qui veulent grandir doivent être banni des Pans. Alors que dans la réalité, devenir un adulte est une finalité, ici c'est d'avantage une fatalité.
Après l'oppressante végétation, vint le monde plus rassurant de l'urbanisation. Mes yeux papillonnent sous cette ville féerique. Pourtant… il ne faut pas se fier aux apparences. Les âmes des Cyniques sont perverties et le danger guette à chaque instant.
Nous faisons la connaissance d'un être abjecte au surnom révélateur de « le buveur d'innocence ». Une rencontre traumatisante qui n'aurait jamais due être faite.
On pourra noter une évolution des Cyniks. Mais avaient-ils été développé dans le premier tome ? On apprend donc qu'il existe deux types de Cyniks. Ceux qui ne se rappellent pas de leur passé et ceux qui ont gardé leurs bas instincts, leurs vices. Pour le coup, je ne suis pas plus emballé du choix de l'auteur et voir même déçu. le contraste est un peu trop blanc/noir. On est soit gentil (Pans) soit méchant (Cyniks).


Enfin, il y a ces multiples questions que l'on se pose. La Reine Malronce est-elle aussi vilaine que Raupéroden ? Doivent-ils s'allier, tel un pacte avec le Diable, pour combattre le démon ?

Ce deuxième épisode est bien plus noire que le précédent. On suit avec fascination l'évolution de personnage digne d'un RPG. Les personnages devront faire des choix délicats, pas forcément les meilleurs. J'ai été moins emballé par ce deuxième tome que le premier.

Allez, je fonce vers le coeur de la Terre… et je continue mon voyage dans l'autre-monde.
Commenter  J’apprécie          131



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}