Annabel O'Donnel, détective, est une jeune femme dynamique qui noie son chagrin dans le travail, un travail qui lui permet entre autre d'enquêter sur des affaires de personnes disparues. Alors qu'elle s'affaire à la lecture d'un bon livre, une jeune femme est retrouvée traumatisée, violée et mutilée non loin d'un jardin de Brooklyn. Cette dernière affirme avoir échappé de peu à « l'Enfer ». C'est par le bais de cette affaire qu'Annabel commence son enquête et plonge dans les abysses d'une organisation diablement organisée.
Habituée des polars de
Maxime Chattam j'avoue être restée sur ma faim avec ce deuxième volet de la Trilogie du Mal. L'ensemble reste fluide et bien pensé mais le suspens m'a manqué et les descriptions ne m'ont pas fait ressentir les émotions vécues par les personnages. Seuls quelques passages m'ont donné quelques frissons et certains éléments de l'histoire restent en suspens dans mon esprit : par exemple que deviennent les victimes ou qu'advient-il du mari d'Annabel ? Pourquoi la si angoissante Cour des Miracles est-elle autant survolée, aussi peu décrite, alors que c'est un endroit réputé rassembler les démons les plus infâmes ?
Malgré tout, et bien que faisant plus de 500 pages, la plume fluide et addictive de
Chattam m'a permis de dévorer le roman en quelques jours. J'ai apprécié de retrouver l'ancien inspecteur (désormais détective) Joshua Brolin, personnage mystérieux et emblématique de l'« Âme du mal » (premier opus de la saga du Mal). J'ai trouvé qu'il apportait davantage de profondeur au récit et offrait aux lecteurs une approche psychologique des criminels intéressante.
En conclusion,
In Tenebris est un roman efficace, sombre à n'en pas douter, mais pas suffisamment abouti à mes yeux. Plus de descriptions, plus d'émotions, plus de suspens en aurait fait un polar parfait.
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