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Critique de Asatrufab


C'est un roman très spécial pour les lecteurs assidus de Maxime Chattam car nous sommes un peu à l'opposé de ce qu'il fait habituellement. Ici pas d'enquêteur à la pointe de la technologie, pas de terme issus du jargon de la criminalistique, on est loin de la France et des milieux urbain.

Ce roman commence comme un Stephen King, dans une petite ville perdue du fin fond des usa, ou tout le monde se connait, ou il y a des églises, un chérif, des petits commerces tout va pour le mieux jus-qu' au jour ou....

L'auteur nous raconte ensuite la vie misérable de Jon Petersen, ce bras armé du mal qui n'est la que pour détruire, saccager, et démolir tout ce qui est beau dans ce bas monde. le tout est raconté par un narrateur dont Maxime Chattam se dissocie totalement, et ce dès les premières pages du roman.

L'histoire est vraiment dure et cruelle, pas de thriller ici mais bien un authentique roman noir, ou l'histoire et la vérité sont le plus importants et l'enquête faut bien le dire passe au second plan.

La fin est des plus surprenantes ce qui est rare dans les romans actuels ce qui n'est pas pour me déplaire, c'est immersif, très bien réalisé et plaisant. J'espère qu'il continuera dans ce style de roman différent de ses habitudes.
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