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sur 1926 notes
Années 60. Carsons Mills, petite bourgade dans le Midwest peuplé de quelques milliers d'habitants qui se connaissent tous. Ses champs, son école, son shérif et... Jon Petersen. Enfanté dans le sang, élevé à la dure par son grand-père Ingmar, figure imposante et violente, et ses deux tantes, Rackel et Hannah. Garçon asocial, il ne se fait pas d'amis et passe le plus clair de son temps seul... ou avec des fourmis dont il étudie le mode de fonctionnement pour mieux les détruire. Dès lors que l'on touche à ses fourmilières, Jon enrage et bien lui aura pris à ce jeune Tyler qui finira sous les coups acharnés de ce dernier et en sang, le visage démoli. le barrage a cédé. le Mal a parlé.

Bienvenue à Carson Mills... Maxime Chattam nous plonge dans une ambiance incroyablement sombre, sauvage et malsaine dans laquelle l'âme est plus que jamais noire. Il donne la parole à un narrateur dont on ne connaît pas l'identité mais que l'on devine à la toute fin. Il décrit avec justesse la montée en puissance de la violence, la haine et la rage qui habitent Jon, parlant même de petits papillons qu'il ressent dans le ventre. L'on est englué dans ce récit où la violence va crescendo, l'on explore l'âme humaine d'un sociopathe... et l'on en redemande ! Porté par une écriture riche et finement travaillée, ce roman au dénouement surprenant fait preuve d'une originalité déconcertante. Remarquable...

Que ta volonté soit faite... au nom de la colère, du vice et de la barbarie...
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Quelle surprise ! Je suis de plus en plus subjuguée par l'écriture de cet auteur. D'habitude je suis toujours impressionnée par la tournure de ses histoires mais avec ce roman-ci il va encore plus loin.

Au début j'avoue avoir été un peu septique à cause du style d'écriture de Chattam que je ne reconnaissais pas. Ici il possède une écriture plus subtile que d'habitude. On sent que chaque mot est parfaitement choisi et il s'exprime avec philosophie.
Et quelle imagination !! Tout est parfaitement maitrisé. La mise en situation de chaque passage est excellente et la tournure de l'histoire de plus en plus palpitante. de plus, il ne s'agit pas d'une enquête comme on en trouve habituellement. Ce livre a un aspect psychologique très fort. Cela est en partie dû au fait que l'histoire soit narrée de manière originale. Cette narration permet la réflexion sur le thème de prédilection de l'auteur: le Mal et ses origines. Il nous emmène au plus profond de la perversité et de la noirceur.

Concernant l'ambiance générale du roman, on sent directement l'influence de notre cher King. La petite bourgade de Carson Mills avec son shérif Jarvis qui m'a agréablement fait penser au shérif dans Misery.
Chattam nous emporte avec lui dans l'univers où vit Jon Petersen ce personnage tant détesté, pour tenter de comprendre d'où peut naître le Mal qui habite cet être et comment il peut se répercuter autour de lui. Et l'auteur est très fort à ce petit jeu ! Il a le don de se mettre dans la peau et dans l'esprit d'un psychopathe d'une manière fascinante.
La fin est vraiment surprenante et c'est le coup de grâce dans les dernières phrases !

Amis Babeliautes, vous l'aurez compris: foncez sans plus tarder.
Ce roman fait partie, à coup sur, de mes coups de coeur 2015.
Un grand merci à M. Chattam qui m'a encore une fois impressionné par son talent !

P.S: Par contre, petit coup de gueule à l'éditeur Albin Michel qui aurait pu représenter ce chef d'oeuvre avec un beau livre comme il le fait si bien d'habitude.
Ce nouveau format, pourquoi pas. Mais alors cette jaquette en papier et le livre moche en dessous, je dis non !
Mais cela n'est qu'un avis personnel.
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C'est un voyage auquel nous convie Maxime Chattam, un voyage dans le temps, dans l'espace et au plus profond de ce que l'homme peut produire de pire.

Que ta volonté soit faite est une nouvelle brique dans l'oeuvre de l'auteur et de sa radiographie du Mal. Et pourtant ce roman est unique. Si loin, si proche…

Ce récit a tout du chaînon manquant, de quoi rassembler les admirateurs de la première heure (s'ils savent rester curieux) et la partie du lectorat que l'auteur n'a pas encore réussi à toucher. Ce n'est pas un hasard si l'éditeur Albin Michel a décidé de sortir ce livre en littérature générale, sans y faire figurer l'étiquette de thriller.

Car cet étonnant et admirable roman est un véritable hommage aux romans noirs américains, ceux qui décrivent toute la noirceur des contrées reculées de cet immense pays. Une histoire sur l'Amérique profonde, celle d'avant l'ère des téléphones portables et d'internet, celle de cette campagne à la fois dure et impressionnante. Celle de ses habitants aussi (et surtout), entre croyances, communautarisme et lourds secrets.

Les habitués de l'auteur risquent d'être sacrément surpris par ce roman, dès ses premières lignes. Une ambiance et une écriture très différentes de ce qu'il proposait jusque là. Véritablement très différentes. Pour ma part, je suis passé par différents stades en découvrant cet univers. D'abord désarçonné, puis intrigué, pour rapidement être fasciné et subjugué par cette atmosphère oppressante et si réaliste.

Une description de cette part de l'Amérique et de son histoire d'une réelle justesse, à travers un récit tout en subtilité et en sensibilité, malgré le sujet d'une douloureuse puissance et d'une bouleversante violence. Une violence sans concession mais suggérée, sans aucune surenchère, ce qui accentue la véracité du tout.

Carson Mills, petite bourgade du Midwest. Un environnement tellement bien dessiné qu'on y est proprement transporté. On vit aux cotés de ces personnages et on sent les effluves malsaines qui les entourent. Une ambiance au service d'une histoire qui prend des virages vraiment inattendus.

Maxime Chattam a travaillé son écriture, méconnaissable, pour rendre cette ambiance noire encore plus poignante. Oui, chaque mot, chaque phrase sont réfléchies, façonnées à travers une langue riche, expressive et raffinée.

On croirait lire du Stephen King mâtiné de Thomas H. Cook, sur une thématique de… Maxime Chattam. Mais ne parlons pas de copiage, oh non. Que ta volonté soit faite est un vrai hommage aux romans noirs, je me répète, un témoignage d'un temps révolu mais qui nous en apprend tant sur l'âme humaine. Derrière cette magnifique couverture et à travers ce récit, Chattam touche comme rarement à ce qu'est l'essence même du Mal.

Une formidable et surprenante réussite donc, qui prouve qu'un auteur, (trop vite) catalogué, peut savoir se renouveler pour mieux faire passer son message. Avec ce roman, Maxime Chattam nous démontre de manière éclatante qu'il a encore beaucoup à nous apporter. Chapeau bas.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Un vrai coup de coeur pour moi même si je ressors lessivé de cette lecture !

Maxime Chattam nous entraîne dans la petite bourgade de Carson Mills à la suite de Jon Peterson, sorte d'incarnation la plus glaçante du Mal.

Je n'ai pas pu décrocher de ma lecture tant j'ai été pris dedans.

Pas de répit dans l'horreur, ici, car pas de fantastique, d'irréel.

Juste un être abominable que l'on va suivre des balbutiements de sa psychose jusque aux sommets de sa malveillance.

C'est donc noir mais très fouillé.

J'ai été purement hypnotisé par l'auteur qui je l'espère reviendra un jour vers ce genre de littérature.

Mon livre préféré de Chattam !

A vos risques et périls, vous vous lancerez dans cette lecture mais sachez que vous ne regarderez plus les coquelicots de la même manière après ça …
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Voix de tête sur gramophone :
" L'amouuuur est un bou-quet de violeeeeee-ttes ".
De deux choses l'une Luis, soit tu as foiré ton UV fleuriste dans les grandes largeurs, soit le dernier Chattam t'est totalement inconnu.

Carson Mills, petite bourgade paumée du Midwest au charme désuet comme il en existe des milliers.
Les jours succèdent aux jours, les semaines aux semaines, sans que rien ne puisse venir troubler l'apparente tranquillité de ses habitants.

Mais ça c'était avant.
Avant que ne s'invite à la fête ce lardon malfaisant enfanté dans la douleur et dans la mort, Jon Petersen pour vous servir. Voire vous asservir si affinités.
Ce qu'il est, ce qu'il accomplira, nul ne saurait le décrire avec fidélité tant la cruauté du personnage et de ses exactions dépassent l'entendement.
Sublime entité maléfique née pour semer le chaos, il ne sera que carnage et désolation pour le plus grand malheur de Carson Mills et des quelques autochtones privilégiés qui auront eu la déveine de tirer la carte " Vie de merde.com.@.ben si je m'attendais à celle-là nom d'une bouse.fr "...Amis de l'euphémisme, bonsoir !

Ça c'est le Maxou que j'aime !
Que je retrouve serais-je même tenté de dire.
Un plaisir de lecture à l'aune de l'horreur insufflée tout du long de ce roman, monstrueux !

Conjuguant habilement enquête policière et étude de moeurs abjecte par le prisme d'un pervers qui devrait marquer durablement les esprits, Chattam nous revient dans une forme olympique avec ce récit suintant le mal absolu.

Une écriture beaucoup plus mature associée à une trame d'une noirceur achevée, ce cru 2015 dénote de par l'hyperréalisme qui s'en dégage et la plausibilité d'un tel cauchemar ambulant accentuant un peu plus ce sentiment de malaise qui vous étreint de la première à la dernière page.

Que Ta Volonté Soit Faite est un fantastique cauchemar livresque conçu dans le seul et unique but de niquer vos compte épargne temps de sommeil. Il fait mieux que ça, il l'annihile purement et simplement !

Testez Maxime Chattam
Succombez à ce sociodrame
Il vous laissera sur le macadam
De Carson Mills ou de Paname

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour ce pur moment d'extase.

4.5/5
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Je n'ai pas du tout aimé ce roman de Chattam dont j'ai lu tous les thrillers.

- Il situe son histoire dans les années 60 dans un trou perdu du Middle West. Je ne peux donc pas m'empecher de faire une comparaison avec tous les grands romanciers anglo saxons qui ont traité de cette période et de cet espace; sans remonter très loin dans le temps, le "diable tout le temps" de Pollock ou "mauvaise étoile" de Ellory m'ont paru beaucoup plus véridique et beaucoup plus intense que ce roman où l'histoire et la géographie sont décrits très superficiellement.

- L'histoire m'a semblé archi convenu: un jeune souffrant d'une éducation perverse qui se met à tuer par sadisme des fourmis, des chiens et des chats avant d'aller plus loin: rien de nouveau sous le soleil. Nous avons aussi droit au gentil sherif vieillissant mais pas con, au businessman " trop occupé à gagner sa vie pour s'occuper de ses enfants", à l'ado rebelle ... etc.Quant au dénouement, certains commentaires ont démontré que je n'ai rien compris! ( en plus de m'ennuyer, je passe pour un con!), je n'avais par exemple pas vu qu'un protagoniste était un anagramme d'un démon..... mais je ne me sens pas coupable pour autant: si j'ai envie de lire à plein neurones, ce n'est pas un thriller que je choisis . Tout cela , au contraire, est pour moi du skai qui se prend pour du cuir.

- Mais le plus insupportable sont les délires pseudo philosophiques de l'auteur: il tient absolument à m'expliquer ce qu'est le mal et pourquoi Dieu existe. Il se trouve que je partage avec lui un grand interèt pour ces notions , que je pense comme TS ELIOT "que la vie se résume en un combat perpétuel entre le bien et le mal" mais que je préfère l'avis des philosophes, des théologiens de toute confessions que le sien.

- Pour conclure, Chattam me fait penser à mon paquet de clops que je fume quotidiennement: les premières sont délicieuses ( la trilogie du mal), ,je m'enfile les autres par habitude et lles dernières m'écoeurent..... Mais je sais aussi que je lirai prochainement son livre suivant.

Mais ce n'est que mon humble avis
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Jon Petersen... rien que sur le réseau professionnel LinkedIn, ils sont 156 à porter ce nom... les pauvres!
Maxime Chattam vient de détruire à tout jamais la carrière de tous ces Jon Petersen, qui portent le nom d'un... D'un quoi d'ailleurs? D'une ordure, d'une pourriture, d'un déchet humain? Ou d'une grosse daube? D'un suppôt de Satan? On ne sait même plus quel nom donné à un type aussi méprisable et infâme. le Mal incarné.
Brrr... Rien que de l'écrire, j'en ai la chair de poule, le duvet qui s'hérisse, le faciès qui grimace.

Au coeur de Carson Mills, petit anus du Midwest, vit et sévit donc Jon Petersen (brrr...), gros trou du cul de l'espèce humaine. Pas très classe je l'accorde, mais à la hauteur de la classe du bonhomme.
Aucun don pour la vie en société, dénué de toute sensibilité, jamais une once de remords n'affleure cet esprit retors, mû par la seule cruauté gratuite et la distribution sans compter du mal autour de lui.
En bon jardinier de Satan, il entretient la mauvaise herbe qui pousse en lui, sème le désarroi et la souffrance partout où il passe, et arrose son entourage de violence et de torture morale. le village l'évite, sa famille le redoute et baisse les yeux tandis que les voisins ferment les leurs.

Chaque chapitre nous enfonce un peu plus dans la perversité et l'ignominie de Jon Petersen (brrrr...). Il détruit tout sur son passage. Véritable rouleau compresseur de monstruosités.

Pas à son premier coup d'essai, Maxime Chattam n'a pas son pareil pour nous entraîner dans la noirceur de l'âme humaine. La cruauté ne semble avoir aucune limite à ses yeux. Et il fait monter la tension psychologique aussi adroitement qu'un Paul Bocuse montant une mayonnaise. Chattam nous rend impatient, joue avec nos nerfs, et maintient brillamment un suspense quasi-insupportable.
Nuits courtes, sommeil agité, on trépigne tout autant d'impuissance que de curiosité à chaque réouverture du livre.

Pour accompagner le monstrueux repas littéraire servi par Chattam, je conseillerai humblement une petite musique d'Esprits criminels, idéale en fond sonore. Tant qu'à faire de flipper, autant s'imprégner de l'ambiance sombre de Jon Petersen (brrr..). 
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Je suis une fan de la première heure, je n'ai donc pas du tout lu le quatrième de couverture, pourquoi? Et bien parce que c'est Chattam voyons...

Il y a des auteurs avec lesquels je ne me pose aucune question.

Malgré que je connaisse très bien son oeuvre, Mr Chattam a réussi à me surprendre, et c'est peu dire.

Voici un roman qui fait dans la noirceur, pure et dure, il m'a un peu fait penser au roman de Donad Ray Pollock "Le diable, tout le temps", même décor sombre ou il est difficile de trouver de la joie, et pourtant, une éclaircie parvient à percer les sombres nuages, c'est là qu'est le talent de l'auteur. Et voilà qu'en lisant enfin le résumé du livre, je découvre cette même référence à Donald Ray Pollock.

Mais je vous laisse découvrir par vous même où va apparaître cette embellie.

Une description d'une Amérique puritaine, où les langues sont mauvaises, elle plombent une réputation en un rien de temps, alors il vaut mieux se taire, pour ne pas salir l'honneur de la famille...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Si on m'avait fait lire ce livre à l'aveugle, j'aurais parié ma chemise et tout le reste que l'auteur était américain et auteur de polars noirs.

C'est toute nue que j'aurais terminé puisque Maxime Chattam est français et que le polar noir n'est pas son créneau habituel.

Pourtant, ce n'est pas la première fois que je lis cet auteur, sa trilogie du Mal m'avait déjà happé, ses autres oeuvres aussi, mais je fus bien incapable de reconnaître sa patte.

Direction Ploucville… Enfin, Carson Mills, plutôt, mais c'est du pareil au même. Nous sommes dans les années 50-60, dans une petite bourgade un peu retirée avec des gens simples, frustres, une famille riche qui domine le tout et une division religieuse entre les luthériens et les méthodistes.

Et le Mal rôde en la personne d'un homme qui fera preuve d'une extrême violence envers les autres, avec sa femme, son fils et envers tout le monde.

Le premier chapitre est sans concession et je l'ai terminé en fermant les yeux, avalant difficilement ma salive. le ton était donné : âmes sensibles, dégagez !

Sombre, violent, dérangeant, angoissant, avec un contexte social d'une petite ville en toile de fond. Bref, un p'tit roman noir serré comme je les aime.

Ce que j'ai apprécié, c'est que le premier chapitre donne le ton tout en nous présentant deux personnages clés – Jon Petersen et son fils, Riley – avant de faire un retour de plus de 30 ans en arrière pour nous expliquer l'histoire de Jon.

L'écriture est âpre et elle vous imprégnè, telle de la fumée qui se fixerait dans vos vêtements et sur votre peau. Nous sommes face à un roman cérébral qui, même refermé, nous fera encore cogiter longtemps.

Si la violence transpire à toutes les pages, elle n'est pas gratuite et bien souvent larvée, cachée, en attente. On la sent naître, on suspecte ce qu'il va se passer (ou ce qu'il s'est passé) et la sueur froide dégouline dans le dos. Bref, c'est pire qu'une explosion de violence. C'est sournois, même.

Les personnages sont typés, mais sans être stéréo (typés), ils sont travaillés avec peu de détails et, malgré tout, ils arrivent à être tellement présent qu'ils vous hanteront longtemps après la fin (et vous mettrez des années à regarder les coquelicots sans frissonner). Il y a une dualité du Bien contre le Mal, au travers de deux personnages, qui ajoute de la pression durant la lecture.

La psychologie des différents personnages est très fine et bien mise en oeuvre, notamment avec les deux communautés religieuses. Là, on est dans le très fin et on touche à l'excellence à tous les points de vue.

Chattam a dû biberonner aux grands auteurs noirs, les trempant dans sa soupe du midi et en reprendre dans ses biscuits de 16h. D'ailleurs, il en cite quelques uns – le shérif est un lecteur – et c'est pas de la gnognotte.

L'auteur a dû suivre aussi un stage de foot parce qu'il m'a taclé assez violemment alors que je soufflais après une accalmie et que l'enquête était en place.

Paf, dans ma gueule. L'équivalent du choc que le joueur Battiston a dû ressentir en se faisant percuter par Schumacher lors de la fameuse finale à Séville en 1982.

J'étais par terre, groggy, sonnée. Pas de gong pour sonner le glas, on se relève et on continue jusqu'à ce que je me reprenne un uppercut qui m'a envoyé au tapis.

Brillant ! Faudra d'ailleurs un jour que j'embrasse l'auteur – si j'ai le bonheur de le croiser – pour le remercier de m'avoir offert ça !

C'est un roman noir très fort, prenant et un coup de coeur, aussi fort que les coups de poings que j'ai pris. Chattam, il shoote et ça fait mal, mais c'est bon.

Avec ce livre, t'es sur un ring, tu te prends les coups, tu voudrais les rendre mais… t'en redemande !

Que ta volonté soit faite… et elle le fut ! Oh que oui !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Carson Mills dans le Middle West et ses champs de coquelicots.
La bourgade abrite Jon Petersen, craint de tous, pervers brutal, violeur, tyran domestique... "un ogre d'enfant".

S'il n'a pas d'excuse, il a au moins des circonstances atténuantes. Né au milieu d'une fusillade entre méthodistes et luthériens, il ne connaîtra aucun de ses deux parents, tous deux décédés.

Élevé par son grand-père, un personnage rude et peu bavard, Jon grandira sans véritable ami.

Alors qu'il atteint ses 15 ans, une série d'événements se déroule à Carson Mills : viols de jeunes filles, décès de la bibliothécaire, disparitions d'animaux domestiques.

Sans être inquiété d'avantage, il quittera la ville mais y reviendra avec femme et enfant, des années plus tard, après des déboires professionnels et personnels.

Le shérif Jarvis Jefferson pourra-t-il confondre Jon cette fois-ci ?

A mon avis :
Pour nous guider jusqu'à la dernière page de ce livre, Maxime Chattam nous fait découvrir sur une trentaine d'années, un personnage particulièrement retord, auquel on a du mal à s'attacher.
C'est aussi le but recherché, car ce Jon Petersen est bien un monstre.

Mais contrairement à d'autres livres du même auteur, on ne rentre cette fois pas dans le détail des horreurs commises par ce personnage.
De fait, cela dilue l'animosité que l'on pourrait ressentir pour Jon, et on a régulièrement l'impression que le soufflet monte, monte, monte... et puis tombe en nous laissant sur notre faim.
Non pas que l'on fasse du voyeurisme, mais tout de même, nous amener au bord de l'horreur et nous laisser en plan c'est frustrant.

Le gros point noir de ce livre, c'est aussi sa conclusion.

Certes elle est tout à fait surprenante et originale, mais cette originalité ne m'a pas emballé et a fait tomber le soufflet une fois de plus... une fois de trop sans doute.

Même si l'écriture de Maxime Chattam reste très agréable et que la lecture de ce thriller, plutôt un roman noir comme le dit l'auteur lui-même, est aisée, il ne restera pas pour moi dans les annales des romans du genre.

Ainsi soit-il.

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