Suite à la trilogie du mal qui m'avait passionné et montré que
Maxime Chattam est très fort dans le style, le scénario et dans les détails..j'avais fait une pause sur ces histoires pressantes et violentes mais addictives, excellentes.
Donc, commencer
Que ta volonté soit faite, se fait sans que je ne me sois renseigné, achat rapide en rayon.
En une semaine, je me suis laissé porté par
le MAL incarné par Jon PETERSEN, cette histoire écrite différemment plus lente, plus violente peut être, avec des descriptions ou suggestions de l'auteur limite à déranger à quelques moments.
Mais, dès le début, on se voit avec
Marcel Pagnol et sa fourmilière, il faut détruire, ça commence.La similitude avec Gribouille dans le Parfum de Suskind m'a rapidement parue évidente, un enfant mal né, sa vie dirigée dans le mauvais sens, vers
le mal...
Pas mal de subtilités sont trouvées: une image d'un coquelicot qui marque..un monstre et ses rencontres , ses influences sur ses proches devenues victimes...un scénario qui nous emmène loin dans le temps, vers une fin imprévisible car on se met à en imaginer plusieurs en cours de lecture, et NON:on ne peut la trouver!
Se faire du mal en lisant , c'est un peu ce que l'on peut ressentir, comme se poser la question pour
Maxime CHATTAM: il faut aller loin pour imaginer et accoucher par écrit cette violence interne, décrite par les pensées, les mots..violence du meurtrier du violeur..
Un vieux shérif est là, attachant, la part du religieux, aussi,l'ambiance de la petite ville isolée, se fait importante.
Au final, la lecture se fait vite, on veut SAVOIR !!
Excellent livre.
J'enchaine sur un autre
Chattam:
le Signal.