Avec ce roman noir, je découvre enfin ce
Maxime Chattam dont tout le monde parle. Auteur pourtant connu et reconnu, je ne me suis jamais, sans néanmoins pouvoir l'expliquer, attardé sur la moindre de ses oeuvres. Et c'est sous les conseils d'une amie, que je me suis aventurée à le découvrir.
Pour ma part, friande de romans noirs, glauques et incroyablement prenant, le style de Monsieur
Chattam ne m'aura absolument pas convaincue. A cause des tournures de phrases un brin trop alambiquées déjà, des mots souvent bien (trop) pompeux... Entre le "juste comme il faut" et le "trop", il n'y qu'un pas, et cette plume fastidieuse m'aura rapidement donné mal à la tête.
Pour ce qui est du récit en lui-même, j'avoue avoir ressenti une envie presque irrésistible d'en connaître le dénouement. de m'attarder sur cette fin que tout le monde juge aussi spectaculaire qu'inattendue. Malgré cela, je n'ai pas ressenti une once de tension, de peur ou même d'horreur. le suspense n'a absolument pas marché sur moi et non, je n'ai pas éprouvé de haine particulière à l'encontre de Jon Petterson. Non pas qu'il ne m'ait pas fait horreur, un homme de sa trempe dégoutterait n'importe qui, mais le premier chapitre m'ayant particulièrement heurté, je m'imaginais une suite graduellement et intensément plus dure… Alors que la tension finit par stagner jusqu'à totalement disparaître vers le milieu du récit.
En ce qui concerne cette incroyable fin dont il était question sur la quatrième de couverture, encore une fois, j'en ressors confuse et déçue. Une question de subjectivité j'imagine, mais j'ai plus eu l'impression que l'auteur cherchait à expédier l'histoire faute d'avoir inventé un réel coupable, que d'éveiller en nous une quelconque remise en question.
Bref, un flop pour moi, en espérant que la prochaine fois,
Maxime Chattam me bouleversera davantage !