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Critique de Coeurdechene


Qu'est-ce qui peut bien relier le bras droit d'une multinationale de Télécom, un gentilhomme espagnol du XVIIe siècle à la vie aventureuse et un orphelin uruguayen que l'éducation jésuite à incité à mener la vie de cocagne ? Eh bien c'est la question que le lecteur se pose tout au long du roman...
Car si pour l'orphelin et l'espagnol, la relation apparaît assez rapidement dans le récit, il en va tout autre pour Lou Capote, alias le bras droit du PDG d'ITT... Pourtant, l'auteur ne nous épargne rien de sa vie et de ses aventures. Jusqu'à sa mort, même. Mais dans quel but ? le lien est vague, insignifiant, et finalement ce troisième récit, qui prend beaucoup de place au début, disparaît et importe peu. C'est à se demander si l'auteur n'avait pas envie de noyer le poisson.
Pourtant, le livre commence bien. Trois récits entremêlés, trois voix qui racontent chacune leur vie, leurs problèmes, se confessent. Tout à un sens. Jusqu'au dérapage. Exit Lou Capote. A quoi a-t-il bien pu servir ? A rien. Ou si peu. L'explication est expédiée en fin de chapitre, à la fin du roman, en deux lignes qui peuvent passer inaperçues. Donc sur ce point, c'est mal joué.
Pour le reste, c'est tout bon ! La lecture est un vrai plaisir. le récit picaresque de l'espagnol est croquignolet à souhait (même si parfois on envisage la parodie de Candide, tant les situations paraissent abracadabrantesques).
Toute la période sur la piraterie et le récit tant de l'espagnol que de l'orphelin ne sont pas sans rappeler le Vaisseau Ardent, de Jean-Claude Marguerite. Même la forme y ressemble un peu. Et c'est avec plaisir qu'on lit ces deux récits couplés qui chacun nous font élaborer des théories pour, au final, nous proposer une situation totalement inédite.
Le lecteur voyage. le récit est intelligent, bien pensé, bien construit, détaillé (parfois à l'excès) et prenant. Bref, à lire.
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