Je ne vais pas faire semblant ou être complaisant : quand je n'aime pas une BD et bien ma note le reflète. Certes, je pourrais faire abstraction d'en parler à vous futurs lecteurs et passer à autre chose. Mais bon, la réalité est qu'on aime et parfois on n'apprécie pas une oeuvre. Il faut juste le reconnaître.
Après, il faut savoir expliquer pourquoi, on n'accroche pas. En effet, le sujet avait pourtant l'air assez intéressant avec cette histoire de marin affecté sur un étrange paquebot en plein coeur de la Seconde Guerre Mondiale.
Il est vrai qu'on passe d'une époque à l'autre de manière assez saccagée. On alterne entre un lit d'hôpital et une aventure maritime sans la moindre finesse de plan. Je n'ai pas du tout accroché à ce récit de marin traumatisé. Je me suis perdu dans les méandres du scénario alambiqué.
Au niveau graphique, c'est surtout largement informatisé ce qui fait perdre la grâce du trait. Cela demeure également assez classique dans le traitement. Cela parait assez impersonnel.
Et puis, il y a ce titre qui me dérange un peu. Les baleines sont loin d'être maudites quand bien même il s'agirait de la dénomination d'un navire.
J'aime pourtant la BD italienne comme par exemple le récent « Nocturne vénitien » mais cela dépend des auteurs et des oeuvres car c'est comme tout. Bref, ce n'était pas assez stimulant pour moi. Pour d'autres, cela peut avoir tout l'effet inverse telle une révélation où l'on peut crier au chef d'oeuvre. Comme dit, cela sera sans moi.
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Tout le côté à tribord est comme un poisson aux écailles rouges et blanches.
Les écailles rouges et blanches ce sont les marins du "Lombardo".
Je dois les enlever et les balancer en mer avec du papier sulfurisé.
Et je le fais.
Ici, nous ne sommes pas vraiment vivants et nous ne sommes pas encore morts.