Personne n'a plus le droit d'être témoin de ton amour que la personne qui te regarde dans ton miroir.
-Quand tu auras fini de te chercher... S'il te plaît, viens me trouver.
Parfois, on a besoin de craquer et de voler en éclats pour que la guérison puisse s'amorcer.
Un instant.
Un contexte.
Une phrase.
Il n'en faut pas plus pour faire basculer tout l'univers d'une personne
Le chagrin est comme ça, il ne fait pas de différence. Il submerge tout un chacun, sans discrimination
On ne peut pas être plus fort que le chagrin. Parfois la guérison, vient de l'acceptation des ténèbres.
- L'acceptation des ténèbres ?
- Oui. Vois le chagrin comme une bête. Un animal puissant et fort que tu es censé vaincre. Alors tu te bats contre lui, tu pousses et tu tires pour essayer de redonner un semblant de normalité à ton univers. Parce que c'est ça qui est détraqué, d'accord ? Tout le monde autour de toi avance beaucoup plus vite que toi. Tout le monde sourit en pensant à la personne disparue alors que tu as toujours envie de pleurer. Tout le monde retourne à sa petite vie comme si la personne qui n'est plus là n'y avait jamais été au départ. Ils parviennent à le faire naturellement parce que la personne décédée n'était pas leur moitié. Cette personne qui n'est plus était la tienne. Elle était les battements de ton coeur, et c'est comme si on te l 'avait volée. Tu es en colère et furieux que les gens autour de toi puissent aller de l'avant alors que toi, tu es toujours en train de sombrer. Alors tu essaies de faire comme eux et tu luttes contre le chagrin. Tu pousses. Tu donnes des coups de pied, des coups de poing, tu hurles, tu te débats, jusqu'à ce qu'il ne te reste plus que la dépression. Oui.
C'est ça...
Il y avait quelque chose chez elle qui rendait les jours sombres beaucoup plus lumineux.
En l’espace de quelques mois, tu es apparue dans ma vie et tu as remis tous mon univers à l’endroit.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je.
- Rien. Simplement, je croyais que je ne serais plus jamais capable d’être heureux de nouveau.
Et juste comme ça, mon cœur se mit lentement à lui appartenir.
C’est là que je le revis – l’éclair de souffrance dans ses yeux. Éphémère, mais présent. Caché derrière des secrets et des histoires qu’il n’avait jamais confiés à personne. Quelque part, je me dis que peut-être je l’avais imaginé, mais non. Il était bien là. Je pouvais le jurer. Je ressentis sa tristesse se diffuser dans mon organisme alors qu’il maintenait son emprise sur moi. C’était comme si son intensité explosait dans mon âme. Non seulement j’étais témoin de son côté obscur mais je le percevais jusque dans son contact.