En l’espace de quelques mois, tu es apparue dans ma vie et tu as remis tous mon univers à l’endroit.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je.
- Rien. Simplement, je croyais que je ne serais plus jamais capable d’être heureux de nouveau.
Et juste comme ça, mon cœur se mit lentement à lui appartenir.
C’est là que je le revis – l’éclair de souffrance dans ses yeux. Éphémère, mais présent. Caché derrière des secrets et des histoires qu’il n’avait jamais confiés à personne. Quelque part, je me dis que peut-être je l’avais imaginé, mais non. Il était bien là. Je pouvais le jurer. Je ressentis sa tristesse se diffuser dans mon organisme alors qu’il maintenait son emprise sur moi. C’était comme si son intensité explosait dans mon âme. Non seulement j’étais témoin de son côté obscur mais je le percevais jusque dans son contact.
Milo avait le goût des promesses qu’il ne pouvait pas tenir.
- Les pensées qui viennent ici, jeune homme, ne sont pas toutes dignes de confiance. Apprends à filtrer les conneries, même si elles sont bruyantes. Tu as le droit d'être aimé. La vérité, c'est que nous sommes tous un peu cabossés. Nous avons tous des fêlures. Mais ces fêlures font de nous qui nous sommes. Et toutes les personnes abîmées ont quand même droit à l'amour. Peut-être même davantage que les autres.
Qu'est-ce qui se passe, Star ? Qu'est-ce qui ne va pas ? - Un tas de trucs. Trop long à expliquer, j'imagine. - Je peux faire quelque chose ? Tu veux que je vienne te voir ? Je souris comme s'il pouvait me voir. - Non, c'est pas la peine. Ça va aller. Je me demande seulement si je fais les bons choix, c'est tout. Je suis juste un peu angoissée. - Eh bien, demande-toi comment ton corps réagit au choix que tu fais avant de te laisser aller à tout intellec tualiser. Est-ce que tu trouves que c'est bien et rassurant ? Oui, oui.. Il poursuivit. - Si c'est le cas, alors c'est probablement la bonne décision. Même si cela semble mal aux yeux du monde.
J’évoluais dans ma vie comme une personne normale, mais c’était dans mes silences que la dépression prospérait. Je ne ressentais qu’une tristesse paralysante ou une complète indifférence envers tous et tout ce qui m’entourait.
-Tu me manquais avant même d'avoir connaissance de ton existence.
Elle était la chaleur des nuits d’été opposée à la froidure de mes journées d’hiver. Elle était faite pour moi.
Personne n'a plus le droit d'être témoin de ton amour que la personne qui te regarde dans ton miroir.