Situationnistes. Je dois avouer que j'aurais bien été en peine il y a peu d'en définir propos et contours. Tout au plus je les associais plus ou moins clairement à
Raoul Vaneigem, mai 1968.
Cet ouvrage largement agrémenté ou devrais je dire complété par de nombreuses photos complètement intégrées au texte, est un moyen agréable de combler cette carence.
Et de comprendre pourquoi il faut éviter de parler de situationnisme: le propos de
Guy Debord (
la société du spectacle) et
Raoul Vaneigem (
traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations) , héritiers bien qu'opposants du dadaïsme, du surréalisme, est de refuser de produire des "
oeuvres", au profit d'une démarche visant à vivre des situations, via une "dérive", un passage hâtif à travers des ambiances variées, des détournements.
Au delà de l'histoire des situationnistes, l'auteur illustre aussi les errements , les hésitations, les inimitiés, les excommunications, évitant ainsi de statufier un mouvement qui ne s'y prête décidément pas.
Autre aspect intéressant, les lien s et rapprochement faits par exemple avec Cobra, anarchie, musique punk.
une belle découverte!
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