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Critique de evergreen13


Le dard
Hercule Poirot déteste prendre le bateau, il a le mal de mer, il ne s'en cache pas. Mais pour rejoindre Paris à Londres, en 1936, il n'y avait pas beaucoup de solutions : le bateau donc, ou l'avion. Un petit avion d'une vingtaine de places, faisant la navette entre le Bourget et Croydon, que notre ami Poirot s'est résolu à emprunter… Mais que ce soit sur l'eau ou dans les airs, les voyages ne réussissent pas au détective ! Rien ne vaut la terre ferme. Et d'ailleurs, qui a dit que voyager en avion est l'une des plus sûres manières de le faire ? Certainement pas Madame Giselle, morte peu avant l'arrivée à Croydon. Une mort suspecte : elle semble avoir été piquée au niveau du cou, peut-être par cette guêpe qui tournait autour des passagers avant que l'un d'eux ne l'extermine, à moins que ce soit à l'aide d'un dard empoisonné retrouvé près d'elle ? Oui, c'est certainement cela, d'autant que le chalumeau ayant servi à propulser le dard est également découvert… sous le siège d'Hercule Poirot ! Et le voilà suspect, comme la dizaine de personnes se trouvant à bord, à proximité de la défunte.
Les enquêtes d'Hercule Poirot (c'est la dixième), je ne m'en lasse pas. Je n'avais pas relu celle-ci et si je me souvenais vaguement de l'intrigue, je me suis laissée gentiment balader par Miss Agatha, presque jusqu'à la fin.
L'enquête donc, menée de main de maître par Hercule Poirot, est sympathique, avec, comme à l'accoutumée, des personnages divers et variés qui avaient presque tous une bonne raison de vouloir supprimer Madame Giselle. Il faudra toute la sagacité du détective (qui, ne l'oublions pas, doit aussi s'innocenter !) pour parvenir à la vérité.
Une bien agréable traversée de la Manche, à une époque où un repas complet était servi à la place par des stewards-maîtres d'hôtel (on est très loin des compagnies low-cost d'aujourd'hui !) et où la Grande Bretagne était encore une île.
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