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Critique de Yanoune
La mystérieuse affaire de Style... Ou tac tac badaboum c'est moi que v'la ! … Première apparition des moustaches frémissantes d' Hercule Poirot.
Pitch :
Hasting a été blessée au front,... rapatrié pour se soigner, il est encore en convalescence quand il rencontre un ancien pote, John Cavendish... Ni une ni deux, venez donc à Style Court, reprendre des forces. Maman sera contente de vous voir, et puis moi aussi.. il vous faut du bon air Hasting...
Heu du bon air sans doute... seulement c'est pas Styles court qu'il va en trouver. L'air est tout bonnement irrespirable dans cette maison. Et ce à cause d'une seule chose, une seule madame Cavendish ne s'appelle plus Cavendish, malgré son âge, 65 ans, elle s'est remarié... avec son secrétaire, un homme beaucoup plus jeune qu'elle. Donc maintenant c'est madame Inglethorp.
Ses deux beaux-fils, John et Lawrence l'ont bien en travers du gosier... Oui parce qu'en plus... c'est pas leur vraie mère... Mais pourtant elle a la fortune de papa, et eux pas grand-chose faut bien l'admettre... Elle est imbuvable en plus, c'est de pire en pire, même Hasting s'en rend compte c'est dire...
La Emily dans le genre égoïste autoritaire, sorte de despote régnant d'une main de fer et d'une langue acérée sur sa maison se pose bien là... Faisant certes parfois preuves de bonté, mais vous les rappelant toujours.. Vous lui êtes redevable vous m'entendez... Et d'ailleurs elle remercie Miss Howard sa dame de compagnie, avec elle pourtant depuis des années, elle a dit un truc à propos de son mari qui ne lui a pas plu, du tout...
Bon... niveau bon air c'est pas super, par contre, il y a de la jolie fille... même si c'est pas super de reluquer comme le fait Hasting la femme de son pote... Mais elle a l'air si malheureuse, Mary. Elle est si jolie, sorte de fée d'apparition divine, de douceur... Il devient même jaloux Dr Bauerstein qui semble avoir l'amitié de Mary. Faut dire que notre Hasting se sort de l'enfer des tranchées et de la guerre... Alors c'est sûr que la douceur ça doit lui avoir manqué...
Et puis y a Cynthia, si jeune fraîche, travailleuse dans un dispensaire, pleine de vie, pleine d'entrain, intelligente, et ravalant sa gène, limite sa honte, ravalant son ego et devant s'aplatir devant celle qu'elle appelle Tante Emily qui a eu la bonté de la recueillir alors qu'elle n'était qu'une pauvre petite orpheline... Même si elle voulait, elle risque pas d'oublier...
nan plus ça va plus cette bonne femme est à vomir....
Hasting trouve l'ambiance vraiment délétère... tellement qu'il va se balader un peu... pour souffler.. le village n'est certes pas grand, et pas super intéressant, mais ça sera toujours mieux que cette baraque... Et voilà ti pas qu'il tombe sur une vieille connaissance, un homme qu'il a rencontré sur le continent, en Belgique..
Mais mon cher Poirot qu'est ce que vous faites là ?
Réfugié de guerre, avec d'autres compatriotes, c'est grâce à Madame Inglethorp que nous avons pu nous loger, la brave femme...
Ouais... bin la brave femme va passer l'arme à gauche dans des circonstances des plus étranges...
Et ça pour Poirot ça va pas passer du tout !... On ne zigouille pas sa bienfaitrice ! Non ! Ça on le fait pas !
Et il va seconder son ami, l'inspecteur Japp qui est mis sur l'affaire.
Suspicion et coups de théâtre au rendez-vous ! ^^
Bon alors franchement, c'est très amusant de voir cette première apparition des moustaches d'Hercule... il y a tant de choses qui vont changer, sur lesquelles il va évoluer.. Là rendez-vous compte, il s'agenouille pour tâter une tache sur le tapis et la sentir... si, je vous jure ! ^^
Il fouine, inspecte cherche et farfouille et récupère des indices... si, je vous jure... même si ses petites cellules grise sont déjà là.. il est aussi vachement moins imbu de lui même, ou pas encore, il arrive et il fait un peu profil bas... c'est un réfugié de guerre un peu perdu aussi...
Hasting lui se demande s'il ne va pas devenir détective privé... huuuum.... pas sûre sûre là... ^^
Agatha nous a même fait des plans ( succincts les plans) avec son écriture, ça m'a fait sourire...
Par contre niveau psychologie des personnages je ne sais pas.. Hasting revient de la guerre celle de 14/18... et en fait c'est tranquilou bilou... pas traumatisé pour deux ronds le gars.. Alors certes on ne sait pas où il était posté, et sa fonction dans ce conflit mais quand même... Bon Agatha l'a écrit en 1917, il lui manquait peut-être un peu de recul à ce niveau-là...
On se rend même compte qu'au final Hasting n'évoluera pas tant que ça au fil des romans.. c'est toujours le brave naïf au coeur un tantinet d'artichaut... il a un côté choupi...
Non vraiment une lecture agréable, et amusante..
Comme d'habitude dans le feutré même si quand même y a de l'adultère sévère, et pourtant pas un mot plus haut que l'autre... Les scandales vous comprenez...^^
Et où en fait tout tourne, mais un peu comme d'habitude c'est une constante chez l'humain, donc oui tout tourne autour du cul et de l'argent... mais dans le feutré..^^
Pitch :
Hasting a été blessée au front,... rapatrié pour se soigner, il est encore en convalescence quand il rencontre un ancien pote, John Cavendish... Ni une ni deux, venez donc à Style Court, reprendre des forces. Maman sera contente de vous voir, et puis moi aussi.. il vous faut du bon air Hasting...
Heu du bon air sans doute... seulement c'est pas Styles court qu'il va en trouver. L'air est tout bonnement irrespirable dans cette maison. Et ce à cause d'une seule chose, une seule madame Cavendish ne s'appelle plus Cavendish, malgré son âge, 65 ans, elle s'est remarié... avec son secrétaire, un homme beaucoup plus jeune qu'elle. Donc maintenant c'est madame Inglethorp.
Ses deux beaux-fils, John et Lawrence l'ont bien en travers du gosier... Oui parce qu'en plus... c'est pas leur vraie mère... Mais pourtant elle a la fortune de papa, et eux pas grand-chose faut bien l'admettre... Elle est imbuvable en plus, c'est de pire en pire, même Hasting s'en rend compte c'est dire...
La Emily dans le genre égoïste autoritaire, sorte de despote régnant d'une main de fer et d'une langue acérée sur sa maison se pose bien là... Faisant certes parfois preuves de bonté, mais vous les rappelant toujours.. Vous lui êtes redevable vous m'entendez... Et d'ailleurs elle remercie Miss Howard sa dame de compagnie, avec elle pourtant depuis des années, elle a dit un truc à propos de son mari qui ne lui a pas plu, du tout...
Bon... niveau bon air c'est pas super, par contre, il y a de la jolie fille... même si c'est pas super de reluquer comme le fait Hasting la femme de son pote... Mais elle a l'air si malheureuse, Mary. Elle est si jolie, sorte de fée d'apparition divine, de douceur... Il devient même jaloux Dr Bauerstein qui semble avoir l'amitié de Mary. Faut dire que notre Hasting se sort de l'enfer des tranchées et de la guerre... Alors c'est sûr que la douceur ça doit lui avoir manqué...
Et puis y a Cynthia, si jeune fraîche, travailleuse dans un dispensaire, pleine de vie, pleine d'entrain, intelligente, et ravalant sa gène, limite sa honte, ravalant son ego et devant s'aplatir devant celle qu'elle appelle Tante Emily qui a eu la bonté de la recueillir alors qu'elle n'était qu'une pauvre petite orpheline... Même si elle voulait, elle risque pas d'oublier...
nan plus ça va plus cette bonne femme est à vomir....
Hasting trouve l'ambiance vraiment délétère... tellement qu'il va se balader un peu... pour souffler.. le village n'est certes pas grand, et pas super intéressant, mais ça sera toujours mieux que cette baraque... Et voilà ti pas qu'il tombe sur une vieille connaissance, un homme qu'il a rencontré sur le continent, en Belgique..
Mais mon cher Poirot qu'est ce que vous faites là ?
Réfugié de guerre, avec d'autres compatriotes, c'est grâce à Madame Inglethorp que nous avons pu nous loger, la brave femme...
Ouais... bin la brave femme va passer l'arme à gauche dans des circonstances des plus étranges...
Et ça pour Poirot ça va pas passer du tout !... On ne zigouille pas sa bienfaitrice ! Non ! Ça on le fait pas !
Et il va seconder son ami, l'inspecteur Japp qui est mis sur l'affaire.
Suspicion et coups de théâtre au rendez-vous ! ^^
Bon alors franchement, c'est très amusant de voir cette première apparition des moustaches d'Hercule... il y a tant de choses qui vont changer, sur lesquelles il va évoluer.. Là rendez-vous compte, il s'agenouille pour tâter une tache sur le tapis et la sentir... si, je vous jure ! ^^
Il fouine, inspecte cherche et farfouille et récupère des indices... si, je vous jure... même si ses petites cellules grise sont déjà là.. il est aussi vachement moins imbu de lui même, ou pas encore, il arrive et il fait un peu profil bas... c'est un réfugié de guerre un peu perdu aussi...
Hasting lui se demande s'il ne va pas devenir détective privé... huuuum.... pas sûre sûre là... ^^
Agatha nous a même fait des plans ( succincts les plans) avec son écriture, ça m'a fait sourire...
Par contre niveau psychologie des personnages je ne sais pas.. Hasting revient de la guerre celle de 14/18... et en fait c'est tranquilou bilou... pas traumatisé pour deux ronds le gars.. Alors certes on ne sait pas où il était posté, et sa fonction dans ce conflit mais quand même... Bon Agatha l'a écrit en 1917, il lui manquait peut-être un peu de recul à ce niveau-là...
On se rend même compte qu'au final Hasting n'évoluera pas tant que ça au fil des romans.. c'est toujours le brave naïf au coeur un tantinet d'artichaut... il a un côté choupi...
Non vraiment une lecture agréable, et amusante..
Comme d'habitude dans le feutré même si quand même y a de l'adultère sévère, et pourtant pas un mot plus haut que l'autre... Les scandales vous comprenez...^^
Et où en fait tout tourne, mais un peu comme d'habitude c'est une constante chez l'humain, donc oui tout tourne autour du cul et de l'argent... mais dans le feutré..^^
