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Critique de latina


latina
27 décembre 2018
Constantinople-Trieste-Calais: voilà ce qui est inscrit sur la voiture dans laquelle entre Hercule Poirot, qui vient de résoudre une affaire délicate en Syrie.
Il n'aura guère le temps de se reposer car dans ce train mythique s'accomplira un crime, durant une nuit d'hiver pleine de neige et de froid, quelque part sur la voie en Yougoslavie. Il est mort, assassiné de 12 coups de couteau, l'homme aux yeux rusés qui ne "revenait " pas à Hercule Poirot.
Il faut s'atteler à résoudre cette énigme, car le compartiment dans lequel cet homme dormait était fermé à clé de l'intérieur. Poirot, secondé par son ami Mr Bouc, directeur de la compagnie des wagons-lits, et par le docteur Constantine, interrogera plusieurs heures durant les passagers curieusement nombreux en cette période de l'année...

Eh bien, à vrai dire, cela m'a plutôt ennuyée : l'emménagement dans les compartiments, la description des passagers, les entretiens avec chacun d'entre eux, puis la résolution de l'enquête, tout cela m'a paru fort convenu, très académique.
J'avais lu "Dix petits nègres" lorsque j'étais enfant et je me souviens d'une atmosphère particulièrement pesante. Ici, non. Pas d'ambiance, pas de descriptions dépaysantes.
Les personnages sont très stéréotypés et abusent de propos convenus et de clichés sur les Italiens, les Américains, les Anglais... A la longue, la fréquentation de ce petit monde au petit esprit m'a lassée.

Comme quoi, ce n'est pas parce qu'il se passe un événement extraordinaire dans un train exceptionnel que le roman est captivant. Il se lit, c'est tout. Dommage, j'attendais mieux de la reine du crime...
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