Dans ce traité, rédigé en 45 av. J.-C.,
Cicéron examine ce qui constitue, selon les différentes écoles philosophiques, le bien suprême et la vie heureuse que celui-ci permet. Il s'agit donc d'un traité éthique qui s'enquiert d'une sagesse qui puisse façonner notre conduite. Quel est ce bien suprême ? le plaisir des épicuriens, la vertu morale des stoïciens, une vie en conformité avec la nature, la connaissance ? le sage peut-il être heureux même face à tous les maux qui peuvent l'affliger ?
Cicéron ne considère pas
le bonheur sans beauté morale, les vertus que sont la prudence, la tempérance, le courage et la justice. La philosophie des épicuriens lui paraît donc insuffisante et celle des stoïciens, capables d'affronter tous les maux et toutes les privations, excessive.
Cicéron défend en outre une société universelle et vertueuse à une époque où la République romaine était menacée.
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