L'Horloger

Jacob Dreyfus est en infiltration. Il veut faire tomber l'extrême droite dans le carcan politique américain.
Il est bon dans ce qu'il fait, il arrive à faire tomber d'importants hommes politiques mais voilà cela va lui faire risquer sa propre vie mais aussi la vie de toute sa famille.

Le livre est difficile au départ, on voit pas toujours le rapport entre le passé/le présent, les USA/la France. Au fil du livre on comprend et la mécanique de l'intrigue policière est plutôt sympa.
Toutefois la fin m'a semblé un tout petit trop rapide ou mal expliqué avec ce mécanisme, un peu trop futuriste aussi à mon goût.
Mais très bon 1 er roman.

Infiltré au coeur de la milice suprémaciste « Aryan Blood », le journaliste d'investigation Jacob Dreyfus parvient à accumuler suffisamment de preuves pour faire tomber les principaux dirigeants de cette organisation qui gangrène les plus hautes sphères politiques des États-Unis. En s'attaquant à des crapules extrémistes qui ne reculent devant rien pour éliminer ceux qui se mettent en travers de leur route, il se voit néanmoins contraint d'intégrer le programme fédéral de protection des témoins. Dix ans plus tard, vivant toujours caché sous une fausse identité et sous protection policière française dans un petit village de Provence, Jacob Dreyfus est subitement rattrapé par son passé… la chasse à l'homme peut commencer !

En faisant voyager ses lecteurs sur plusieurs époques, de 1942 à 2019, et à différents endroits, allant des États-Unis à la Provence, en passant par Bruxelles, la Patagonie et même le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau, Jérémie Claes propose un thriller tentaculaire qui invite à démêler une conspiration d'ampleur mondiale. Une organisation de l'ombre perpétrant des assassinats planifiés par un mystérieux « Mécanisme » et dirigée par une personne surnommée l'Horloger… dont le lecteur va tenter de découvrir l'identité au fil des pages.

Afin de l'aider à mener l'enquête, le lecteur peut compter sur une galerie de personnages hauts en couleurs, emmenés par le truculent Bernard Solane, un vieux flic français légèrement anarchiste et délicieusement épicurien, chargé de la protection de Jacob depuis son exfiltration. Un personnage qui fait également office de guide Gault et Millau, mais qui fait malheureusement aussi beaucoup d'ombre au personnage de Jacob, qui a du coup tendance à se laisser ballotter par les événements et à devenir un peu fade. Heureusement, les autres personnages ne sont pas en reste, que ce soit du côté des méchants ou des gentils d'ailleurs. L'auteur s'amuse également à intégrer des personnages historiques, allant de l'horrible docteur Josef Mengele à l'omniprésent Donald Trump, en passant par Emmanuel Macron. Ceux-ci permettent d'installer un contexte politique réaliste qui fait parfois froid dans le dos, tout en permettant à l'auteur de pointer du doigt les travers de notre société, allant du hacking au racisme, en passant par le complotisme, l'antisémitisme, le suprémacisme et l'extrémisme. Puis il y a ce mystérieux personnage que l'on chasse et qui nous incite à tourner les pages : l'Horloger !

Si le début du récit souffre encore un peu de quelques défauts inhérents à un premier roman, allant de tournures de phrases trop travaillées qui manquent du coup de naturel à quelques digressions superflues qui n'apportent pas grand-chose à l'ensemble, une fois les bases du récit installées, le lecteur se retrouve littéralement happé par l'histoire jusqu'à cette conclusion qui rompt subitement avec le réalisme. Un petit flirt avec la science-fiction qui ne manquera pas d'en surprendre, voire même d'en refroidir plus d'un, mais qui ne m'a finalement pas trop dérangé alors que je ne suis absolument pas fan du genre. J'ai par contre beaucoup apprécié les nombreuses références oenologiques et culinaires parsemées au fil du récit et d'ailleurs pris quelques notes, dont les moules à l'ail et au gingembre au restaurant « le Chou de Bruxelles », que je compte bien aller tester.

Bref, pour un premier roman, Jérémie Claes propose un véritable page-turner ! En vous attaquant à « L'Horloger » vous ne verrez donc pas le temps passer !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..

Jacob Dreyfus, universitaire, infiltre un groupuscule d'extrême droite durant une année. Son enquête en sourdine permet de faire tomber un puissant sénateur et fort, de ce succès, il remportera le Pulitzer.
Notre héros n'aura pas le temps de savourer son triomphe. Il s'en est pris à un adversaire plus gros que lui et il va le regretter. Menaces et tentatives d'intimidation affluent. Sous les conseils de la police, Jacob fait profil bas, jusqu'au jour où sa femme est prise pour cible et meurt suite à une fusillade sur son lieu de travail. Jacob rejoint alors un programme de protection des témoins et s'envole pour la France sous une nouvelle identité. Il sera chaperonné par Solane, un vieux flic gouailleur et porté sur la bonne bouffe. Devenu Cyril, Jacob mène une vie sans histoires et cicatrise tant bien que mal des blessures du passé. Malheureusement, dix ans plus tard, ses ennemis semblent déterminer à croiser le fer à nouveau. Sans qu'on ne s'explique pourquoi, tous les membres de sa famille sont assassinés à la même heure, le même jour. Cyril comprend qu'on en a après lui, et cette fois, il est bien décidé à remonter la piste jusqu'à son bourreau: le fameux horloger.

Voilà pour le résumé. Je dirais que ça partait bien. le style est vivant, un peu graveleux et franchouillard, mais séduisant dans l'ensemble. On croise une galerie de personnages tous plus colorés les uns que les autres, comme le Maître des machines, le Scorpion, ou le sénateur Willard B.King.
Il y a de l'action, des péripéties, une mise en place robuste qui donne envie d'en savoir plus, mais…

Eh bien très vite, ça s'enlise. Il y a trop de descriptions inutiles, de passages superflus qui ralentissent le rythme. Cyril/Jacob fait pâle figure à côté des autres personnages, et on a du mal à s'intéresser à lui. Il n'a pas de consistance et se laisse ballotter du début à la fin. Les "méchants" sont beaucoup plus charismatiques, et c'est quand même un peu dommage de préférer les antagonistes plutôt que les héros qui m'ont un peu fait penser à une bande de bras cassés. C'est Jacob qui doit porter le récit, or c'est souvent Solane qui dirige, et les personnages secondaires qui lui volent la vedette.

Quant à la fin…elle n'est juste pas crédible et frôle le mauvais goût. Ça m'a complètement sorti du récit. Si encore, les chapitres donnaient des détails réalistes, mais tout est survolé, comme si l'auteur avait trouvé son dénouement à l'arrache (peut-être après plusieurs verres de vin). C'est un carton rouge pour moi.

Jérémie Claes (né en 1975 à Bruxelles) présente – « l'horloger »- Editions Héloïse d'Ormesson – 457 pages – Sorti en 2024

Charly Phoenix !! le Phoenix qui vous raconte le début et vous décidez après par vous-même si vous poursuivez !! ;-) …

Gary Sullivan est un haineux, il entreprend des appels au viol, passage à tabac divers, tout ça sur Twitter. Les réseaux peuvent être dangereux ! Ce « fou » est suivi par 50k personnes. Ce qui correspond à une moyenne de secte en carton-pâte. Mais Sullivan décède bien vite dans une fusillade. « (...) N'abandonne pas lui. Il a fait l'Irak, l'Afghanistan. Ce n'est pas un poignée de bureaucrates qui vont avoir sa peau. »

Alors qu'il fait la guerre, il est pris pour cible par un groupe bien plus nombreux que Lui. Se jetant dans un hélicoptère tel James Bond. Il va trébucher et mourir. On nous raconte poliment qu'il s'est « chié dessus » et son collègue se planque, le FBI fouille…

« King » est embêté de la mort de Gary – je crois qu'on nous parle du KKK à demi-mots. (Page 26 on a la confirmation « Son reportage en immersion parmi les suprématistes blancs aux USA ») King voit venir les emmerdes de très loin et c'est sans doute un gros avantage. Il appelle du renfort sur un numéro hyper secret.

Conversation entre Turner et Willie.
« Tous inféodés, au service d'un idéal de race pure et de grandeur aryenne. Bref, des dégénérés. Des dégénérés armés. »

Des Juifs qui chassent les nazis !
Dreyfus est décoré, il a été traumatisé par le régime Nazi…

« Sullivan est devenu leur martyre. Il a payé son engagement de sa vie. Davidson est fier de Lui. »

Jacob Dreyfus n'aurait pas du être là ce soir-là… Mais il a pourtant coincé un gros poisson.

« Jacob Dreyfus est une figure importante du monde intellectuel New-Yorkais. (…) Menacé de mort après son Pulitzer »

Busard a pour acolyte un certain Solane.

Les harcèlements concernent Dreyfus pour son action contre le KKK sont toujours plus virulents.

Quel sera votre avis/point de vue ?!

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Je vous recommande vraiment ce livre en toute objectivité (et pas parce que l'auteur est un mec génial) !!
Une fois que vous tournez la première page, vous êtes directement happé par l'aventure et inquiet du sort des attachants personnages (en plus, il y a une Lucie ❤️).
Avant de découvrir qui est l'horloger, vous allez devoir faire le tour du monde et quel voyage !!
Il ne me reste qu'à me le faire dédicacer et féliciter Jérémie Claes de vive voix. 😉
Et attendre le prochain livre...

Premier roman d'un écrivain belge, qui jusque là était un caviste á succès ,l' Horloger est un thriller épatant.
Il vous tient en haleine pendant 450 pages mais réussit en même temps à susciter votre empathie, éveiller vos papilles aux meilleurs crus et appeler votre conscience aux dérives supremacists.
En un mot, un auteur est né.

Pour un premier roman c'est un coup de maître. Suspense haletant qui nous fait voyager dans le temps de la seconde guerre mondiale à aujourd'hui mais aussi dans l'espace des Etats-Unis aux Alpes Maritimes. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre alors que je ne lis que rarement.

Désolé, M Claes, mais je n'ai pas réussi à rentrer dans votre roman. Je pense que ce type d'intrigue n'est pas ma tasse de thé.
Et ce, malgré votre écriture inspiré de Michel Audiard ou Frédéric Dard, votre sympathie découverte lors de Polar Lens et qu'on pouvait déceler dans les réponses que vous inscrivez dans Babelio et votre connaissance de différents alcools qui émaillent votre livre.
Je garde tout de même un agréable souvenir de votre rencontre et de l'horloger, enfin plus de Jacob et Solane (vous me comprendrez, je pense)
Au plaisir

Tout ce qui est excessif est dérisoire (Tallayrand).

"L'Horloger" de Jérémie Claes (Héloïsed'Ormesson, 2024), retrace l'existence tumultueuse de Jacob Dreyfus, un universitaire new-yorkais et lauréat du prix Pulitzer. Après avoir infiltré une milice suprémaciste, il se retrouve confronté à un procès retentissant qui bouleverse sa vie et celle de sa famille. Sous une nouvelle identité, au sein du programme américain de la protection des témoins, il cherche refuge dans la tranquillité d'un village provençal, loin des ombres de son passé. Mais le calme est éphémère, car même après une décennie, les spectres de la vengeance ne sont jamais loin.

Ce récit, qui entrelace les destins et les époques, de la Provence pittoresque à la Belgique et Paris, jusqu'à l'Amérique du Sud, aux sombres heures de l'Histoire, mais pas actuelles, est une invitation à suivre le destin d'un homme en quête de paix, confronté à la noirceur du monde de Jacob Dreyfus et de sa famille. L'histoire de Jacob est celle d'une lutte incessante contre les forces qui cherchent à le tirer vers le passé, tout en aspirant à un avenir meilleur pour lui et son fils.

L'auteur déploie une prose riche et maîtrisée, qui s'adapte avec finesse à la psychologie de ses personnages et aux différentes situations qu'ils traversent. La qualité de l'écriture est d'autant plus remarquable qu'elle sert à merveille les multiples facettes de l'intrigue, soulignant avec justesse les nuances et les complexités des protagonistes.

L'ouvrage, bien que salué pour la qualité de son écriture et la richesse de ses personnages, n'est pas sans susciter certaines réserves. D'une part, l'intrigue, qui flirte par moments avec la science-fiction, peut sembler éloignée des attentes de ceux qui recherchent une histoire ancrée dans le réalisme contemporain.

D'autre part, la manière dont l'auteur aborde la dénonciation sociale, en utilisant les noms réels de figures politiques telles que Donald Trump, Emmanuel Macron, Marine le Pen (dont, pour cette dernière, les 42 % d'électeurs sont traités d'abrutis), et bien d'autres encore, pourrait être perçue comme manquant de finesse, voire anachronique au regard du contexte actuel de la situation contemporaine et inquiétante. Cette approche directe, qui semble s'inscrire dans une tendance actuelle, risque de ne pas rendre justice aux véritables problèmes auxquels le protagoniste principal, Jacob Dreyfus, et tous les juifs avec lui sont confrontés, et pourrait même s'avérer contre-productive pour certains lecteurs, dont je suis.

L'utilisation de noms et situations réels ne peut faire l'économie de ce type de critique, d'autant que toutes ces personnalités sont copieusement insultées tout au long des pages, les inscrivant subliminalement dans le contexte du nazisme et du fascisme des années 40, deux idéologies, évidemment hautement méprisables.

En conclusion, sous la couverture d'un roman policier, Jérémie Claes écrit un 'essai' anachronique, oubliant que le véritable danger pour l'occident est l'islamisme, lui-même inspiré de l'islam et de ses complices politiques français et européens islamo-gauchistes. C'est d'autant plus déroutant de la part de Jérémie Claes, de nationalité belge, pays qui abrite autant de terroristes islamistes.

Je suis très dubitatif quant au fait de conseiller ce livre très agaçant à ces égards.

Michel.


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Un premier roman à couper le souffle digne des plus grands auteurs du genre, voilà comment résumer L'horloger de Jérémie Claes.

Dans ce thriller haletant vous allez voyager entre les États-Unis, la Provence, la Patagonie ou encore Bruxelles avec une enquête palpitante et des morts à gogos.

Tout débute quand Jacob Dreyfus va faire tomber un réseau de suprémacistes blancs après les avoir infiltré pendant un an. Devant la violence des représailles il doit être intégré au programme de protection des témoins et envoyé en France dans un petit village.

On va ainsi suivre son nouveau quotidien, ses recherches lorsqu'il va apprendre que toute sa famille est morte, et le « travail » de la meute à ses trousses prête à tout pour le retrouver et lui régler son compte.

Qui est donc le fameux horloger qui donne son nom au roman et qui semble tirer toutes les ficelles ? Rien n'est simple dans cet engrenage et vous ne découvrirez la solution qu'à la toute fin.

Ce roman est nerveux, moderne, sans pitié et maitrisé de A à Z, c'est un gros coup de coeur que je vous invite à vite découvrir.