C'est la nouvelle théorie de la relativité.
Oui ! Tout est relatif...
La notion de beauté ? Relatif.
Le spirituel ? Relatif.
Le religieux, les religions ? Relatif (encore que cela dépend, certaines sont à respecter, d'autres peuvent être moquées, rabaissées, vilipendées, huées, surtout si elles se laissent faire au nom de la liberté d'expression...)
La décence ? Relatif.
Tout se vaut.
J'ai découvert
Jean Clair lors de la magnifique exposition du grand Palais "La mélancolie" en 2005, dont il était le commissaire.
J'ai partagé son accablement en lisant "
Malaise-dans-les-musees".
J'ai eu l'occasion de visiter en 2009, l'exposition d'un choix d'oeuvres de la collection François Pinault à Dinard.
Et ? Et rien. Aucune émotion, aucun sentiment d'admiration, aucun choc devant la beauté (quelle beauté ? D'ailleurs n'est-ce-pas relatif ?), parfois un sourire, souvent une exaspération devant tant de provocation gratuite et sans risque...
Je parle peut-être un peu trop de moi, mais
Jean Clair met ses mots, son érudition et son humanisme sur ce qui n'était qu'un ressenti, une gêne.
Benjamin Olivennes, non-spécialiste, mais vrai passionné a fait le même constat dans "
L'autre art contemporain : Vrais artistes et fausses valeurs".
Par contre, si je partage l'avis de
Jean Clair sur la dérive des musées, c'est grâce à leur existence que l'on peut approcher cette beauté...