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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bien loin de la pureté stylistique de « L'art de la guerre » de Sun Tzu, « de la guerre » est un ouvrage difficile d'accès car plutôt abstrait et théorique, et ressemble par sa construction austère à un traité de philosophie.
Clausewitz tout en faisant acte d'humilité, pose les premières bases de la théorie de la guerre occidentale moderne en citant souvent en exemple son contemporain Napoléon, symbole du génie militaire, de la guerre « totale » et des mouvements révolutionnaires.
J'ai plus particulièrement aimé ses parties tactiques et psychologiques plutôt que les larges considérations politico-stratégiques sur lesquelles il est de l'aveu de l'auteur bien difficile de théoriser solidement.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Je ne sais si c'est la traduction ou pas, mais l'ouvrage reste indigeste. Même quand on s'y connaît un peu, cela reste obscure.
Faut dire que les textes n'ont pas été écrit dans le but d'être édité un jour. C'est une succession de sentences certes intelligentes ou de bon sens, mais mises bout à bout les unes des autres ce qui permet souvent d'avoir l'impression d'avoir déjà lu le concept ailleurs dans le livre.
La renommé du livre est bâtie sur le renouveau de l'armée prussienne après la branlé de 1807 à Iena, dont il s'inspire, et sa présence sur la table de nuit de Helmuth Karl Bernhard von Moltke, le chef d'orchestre des victoires magistrales des armées prussiennes en 1854 sur les Danois, 1866 sur les Autrichiens et surtout 1870 sur les troupes française du second empire puis de la troisième république en 1871. Bref, s'il avait lu Oui Oui à la plage peut être que tous les stratèges d'aujourd'hui porteraient un slip de bain, une pelle et un sceau.
A partir de là, tous les militaires se sont sentis obligés de le lire pour ne pas paraître hasbeen voyant en lui la clef du succès fulgurant des armées prussiennes alors qu'un abonnement à la sncf (rapidité des regroupement de troupes) ou chez Krupps magazine (les beaux obusiers qui tirent, vite, bien et loin) aurait pu leur suffire.

L'art de la guerre de von Clauzwitz est aux militaires ce que le capitale de Marx est aux économistes : un livre dans leur bibliothèque.

Pour éviter de perdre votre temps et avoir un aperçu pertinent des modifications militaires dont s'inspire et auxquelles il a lui même partiellement contribué, je vous conseille plutôt de lire l'éloge funèbre du général von Lignitz. Vous vous amuserez plus.
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C'est un ouvrage assez lourd, pénible à lire quand on le compare à l'Art de la guerre de Sun Tzu. le style est répétitif par endroit, voire brouillon et fatigant , à force de vouloir prétendre établir une SCIENCE de la guerre qui ne peut être, de toute façon. Cela étant, les vertus du général en chef, de même que les attendus de l'engagement ne peuvent être niés (engagement quoiqu'il en coûte en vies humaines- autre différence avec Sun Tzu). Et les écoles militaires en ont fait leur miel - surtout les écoles allemandes évidemment. CVC a visiblement été impressionné par les guerres napoléoniennes et par l'empereur lui-même. Il est vrai que la bataille des trois empereurs aura été un modèle du genre...

de nos jours, CVC s'invite dans les écoles de management supposées former des leaders, de vrais chefs... Je demande à voir.

Pat
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