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Jean Colin (Traducteur)Gérard Chaliand (Préfacier, etc.)
EAN : 9782266090971
308 pages
Pocket (31/03/1999)
4.3/5   5 notes
Résumé :
Bonaparte reçoit en 1796, à 27 ans, le commandement en chef d'une armée d'Italie qui, depuis quatre ans, piétine dans les Alpes et manque de tout. C'est une armée qui, pour le Directoire, est destinée à faire diversion tandis que l'Autriche devait être contrainte à la paix par les armées révolutionnaires mieux pourvues et plus nombreuses sur le Rhin et la Meuse. De fait, les Autrichiens de l'archiduc Charles battent les deux armées françaises d'Allemagne tandis que ... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les autres états du Nord, Parme, Modène, Toscane, Lucques, Venise, quoique leurs gouvernants fussent attachés au autrichiens, s'abstenaient cependant par frayeur de prendre part à la guerre; ils croyaient ainsi rester neutres, quoiqu'il fût facile de prévoir que les français n'accorderaient aucune valeur à cette neutralité.
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Beaulieu était le produit de soixante années de pédantisme officiel, le plus propre à déprimer l'intelligence et le caractère.
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Videos de Carl von Clausewitz (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carl von Clausewitz
Confrontée à la guerre, la philosophie semble intempestive, à contre temps. Elle se déploie quand la guerre n'est pas encore là, tentant de retenir tout ce qui pourrait prolonger la paix, ou quand la guerre n'est plus là, s'escrimant alors à penser la «réparation», panser les blessures, accompagner les deuils, réanimer la morale, rétablir la justice. Lorsque «la guerre est là», lorsque fusils d'assaut, bombes et missiles éventrent les immeubles, incendient fermes, écoles, hôpitaux et usines, rasent des quartiers entiers, laissant sur le sol carbonisé enfants, hommes et femmes, chiens et chevaux, lorsqu'on est contraint de vivre tremblant dans des caves, lorsqu'il n'y a plus d'eau potable, lorsqu'on meurt de faim et de douleur – eh bien la philosophie ne trouve guère de place dans les esprits. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle il n'y a pas une «philosophie de la guerre» comme il y a une «philosophie du langage» ou une «philosophie de l'art», et que le discours de la guerre renvoie plus aisément à la littérature ou au cinéma, aux discours de stratégie et d'art militaire, d'Intelligence, d'histoire, d'économie, de politique. Pourtant – de Héraclite à Hegel, de Platon à Machiavel, d'Augustin à Hobbes, de Montesquieu à Carl von Clausewitz, Sebald Rudolf Steinmetz, Bertrand Russell, Jan Patoka ou Michael Walzer – les philosophes ont toujours «parlé» de la guerre, pour la dénoncer ou la justifier, analyser ses fondements, ses causes, ses effets. La guerre serait-elle le «point aveugle» de la philosophie, la condamnant à ne parler que de ce qui la précède ou la suit, ou au contraire le «foyer» brûlant où se concentrent tous ses problèmes, de morale, d'immoralité, de paix sociale, d'Etat, de violence, de mort, de responsabilité, de prix d'une vie?

«Polemos (guerre, conflit) est le père de toutes choses, le roi de toutes choses. Des uns il a fait des dieux, des autres il a fait des hommes. Il a rendu les uns libres, les autres esclaves», Héraclite, Frag. 56) #philomonaco
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