L'esprit d'entreprise et le courage sont des choses purement subjectives qui ne peuvent pas être imposées.
L'analyse des forces morales occupe une place importante dans l'étude de la tactique.
La décision est l'événement qui provoque, chez l'un des deux chefs de guerre, la résolution de retirer les troupes.
Le combat ne peut pas être uniquement l'objet d'un calcul mathématique car les forces morales sont difficilement quantifiables.
Les concepts clausewitziens de la guerre ne s'appuient pas sur des variables purement empiriques mais tentent d'intégrer la finalité humaine de l'entreprise guerrière.
Les particularités propres à la manœuvre ne peuvent pas contribuer à l'établissement d'une théorie du combat.
Une occasion manquée résulte de l'absence de mûre décision par manque de courage ou fausse appréciation.
Il faut rechercher la décision seulement si l'on croit que l'acte destructeur a eu un effet suffisant.
A l'origine, la destruction de l'ennemi était la fin du combat corps à corps; son expulsion était la fin du combat à feu et sa destruction n'était qu'un moyen.
Il faut toujours laisser aux forces morales une certaine marge de manœuvre, aussi bien dans les déterminations de la théorie que dans les règlements permanents.