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Critique de lecassin


Dans le Jura, chez les Quantin, on s'apprête à fêter Noël, dans deux jours. Et pas n'importe quel Noël : l'aînée, Marie-Louise, partie travailler à Lyon depuis deux ans s'est annoncée… C'est par l'entremise du facteur qu'arrivera la désillusion ; une courte lettre qu'on pourrait résumer ainsi : trop de travail, pas possible de venir…
Alors ce sont les reproches, de la mère : qui sont ces employeurs si terribles qu'ils ne donnent pas deux jours à la petite pour passer Noël en famille ? Et de quel bois est-il fait, ce père qui ne se déplace pas pour leur faire entendre raison ?
Si fait ! le père Quantin descendra à la ville.
Arrivé, il cherchera en vain sa fille, son aimée, la Belle, la Grande : de l'adresse de cet hôtel minable – fausse, mais unique en sa possession –, en salons de coiffure plus où moins spéciaux, jusqu'aux bars louches de la ville…
La ville ! La ville ! Et ces gens qui ricanent au seul nom de Marie-Louise. « le voyage du père » pourrait bien se révéler quelque chose comme une descente aux enfers pour le père Quantin…

Bien sûr, il y a le Bernard Clavel des grandes sagas du Grand Nord. Bien sûr… Mais il y a aussi ce Clavel plus intimiste, enraciné dans la tradition rurale, celle qui sent les feuilles mortes après la pluie… Et puis cet homme têtu, bourru… N'est-il pas l'exact opposé de cette ville , superficielle, entremetteuse, courtisane… Pommmmmponette …

Un chemin de croix pour une descente aux enfers.

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