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Critique de Kittiwake


Comment ne pas s'émouvoir dès le premier chapitre, alors qu'un enfant a disparu. Un gamin dont les troubles du comportement mettent à rude épreuve la patience de ses parents. Il avait pourtant prévenu, à la suite d'une après midi un peu tendu, « je vais partir » ce à quoi son père avait répondu sur un ton léger pour désamorcer une crise, en lui donnant des conseils pour mener à bien son projet. Alors lorsque le lendemain au réveil, les parents découvrent la chambre vide et la fenêtre ouverte, c'est le début du cauchemar.

Le père est le narrateur privilégié et les chapitres où il nous confie ses angoisses et les avances de sa propre enquête, alternent avec l'enquête officielle, menée par une jeune femme qui malgré sa perspicacité et son professionnalisme ne manquera pas de tomber dans quelques pièges.

On partage avec le père les terribles moments de torture mentale, liés à l'ignorance de ce qu'est devenu l'enfant.

Toute cette première partie monte aussi les conséquences désastreuses de la médiatisation de l'affaire, les prises de parti sans argument fiables, l'émulation de la foule réclamant vengeance, au point de provoquer de nouveaux drames. D'autant que les parents sont auteurs de polars, donc immédiatement étiquetés comme détenteurs d'un savoir-faire criminel efficace.

Et puis, alors que l'affaire semble résolue, le lecteur se pose une question fondamentale : à quoi vont être consacrées les deux cents pages restantes ?

Excellent roman noir, très addictif, et difficile à lâcher.

496 pages Sonatine 3 novembre
Traducteur (Anglais) : Fabrice pointeau
#Sansunbruit #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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