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Critique de Biancabiblio
J'avais été charmée par ma lecture du premier tome il y a près de deux ans déjà, et le petit théâtre de la vie ne fait pas exception, splendide version naturaliste du chef d'oeuvre de Marie-Aude Murail. Rue de Sèvres continue d'adapter de grands romans au format graphique et c'est tant mieux car la qualité est toujours au rendez-vous et je me régale de chacune de mes lectures.
Le scénario de Loïc Clément est très fidèle au texte de Marie-Aude Murail que l'on retrouve ici dans ses grandes lignes. On a plaisir à retrouver Charity, une adolescente intelligente et très attachante, délaissée par ses parents qui se voue corps et âme à la science et à sa ménagerie sise dans la nursery.
Superbement mis en dessins et couleurs par Anne Montel dont les aquarelles insufflent de la délicatesse et de la poésie au récit, on en prend plein les yeux.
Les couleurs sont chaudes et douces et on retrouve bien l'ambiance du roman. Sous son pinceau, les animaux prennent vie et sèment un joyeux brouhaha dans la vie bien austère de la jeune fille.
L'ambiance est plus sombre que dans le premier tome, Charity a grandi et elle est confrontée à des drames et à l'absence de sa chère gouvernante, mademoiselle Blanche, sans laquelle elle se morfond, et elle se fait bien du souci pour Tabitha, la bonne écossaise.
L'objet livre en lui-même est très beau : les pages sont épaisses et glacées, la couverture et la quatrième de couverture soignées, quant au dos en toile épaisse jaune, il est sublime !
Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Le scénario de Loïc Clément est très fidèle au texte de Marie-Aude Murail que l'on retrouve ici dans ses grandes lignes. On a plaisir à retrouver Charity, une adolescente intelligente et très attachante, délaissée par ses parents qui se voue corps et âme à la science et à sa ménagerie sise dans la nursery.
Superbement mis en dessins et couleurs par Anne Montel dont les aquarelles insufflent de la délicatesse et de la poésie au récit, on en prend plein les yeux.
Les couleurs sont chaudes et douces et on retrouve bien l'ambiance du roman. Sous son pinceau, les animaux prennent vie et sèment un joyeux brouhaha dans la vie bien austère de la jeune fille.
L'ambiance est plus sombre que dans le premier tome, Charity a grandi et elle est confrontée à des drames et à l'absence de sa chère gouvernante, mademoiselle Blanche, sans laquelle elle se morfond, et elle se fait bien du souci pour Tabitha, la bonne écossaise.
L'objet livre en lui-même est très beau : les pages sont épaisses et glacées, la couverture et la quatrième de couverture soignées, quant au dos en toile épaisse jaune, il est sublime !
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