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Critique de LiliGalipette


Charity Tiddler a désormais 15 ans. Privée de sa douce et aimable gouvernance, Mademoiselle Blanche Legros, la jeune fille trouve encore et toujours refuge dans le troisième étage de la maison familiale, dans la nursery où elle continue d'abriter sa petite ménagerie. Toujours passionnée par l'étude de la nature et le dessin, accompagnée de son fidèle lapin Peter, elle aimerait échapper aux obligations qui pèsent sur les filles en âge de se marier. « À ce stade-là de ma vie, j'avais une terrible envie d'écrire quelque chose, mais je ne voyais absolument pas quoi. Il ne se passait rien, et pire encore, je n'arrivais pas à exprimer ce que je ressentais. » (p. 65) Lors d'un été en Écosse, elle est frappée par la beauté des paysages et elle sait désormais à quoi consacrer son temps : la peinture !

Après avoir relu L'enfance de l'art, j'ai follement apprécié replonger dans l'adaptation du roman de Marie-Aude Murail, évidemment pour le charmant lapin, mais surtout pour la justesse avec laquelle est présenté le glissement doux-amer de l'enfance vers l'âge adulte. Entre l'inquiétante nurse Tabitha et le maladif cousin Philip, la jeune Charity découvre le malheur et les chagrins qu'un goûter ne peut pas effacer.
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