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Critique de Babbu2A


Avec "La fille du Président", je viens de passer un moment plutôt agréable même si je sais qu'il ne m'en restera pas grand-chose, un peu comme certains films de cinéma, sans prétention, qui s'effacent de votre mémoire assez rapidement.

Cette fois-ci, dans ce deuxième opus rédigé conjointement, par Bill Clinton ( ex-POTUS -quarante-deuxième président des États-Unis d'Amérique) et James Patterson (auteur Nord-américain de thrillers et de romans policiers le plus lu au monde), vous trouverez un livre fluide, facile à lire, distrayant, avec des chapitres courts -voire très courts-, une écriture directe et une narration où l'on passe d'un personnage à l'autre pour suivre le déroulé de l'histoire.

Il s'agit d'un livre d'action efficace qui pourrait facilement être adapté au cinéma pour peu que l'histoire soit un peu enrichie. En effet, ce livre se limite à l'action pure ; il n'y a pas la profondeur, la densité d'un John le Carré, Ken Follet, Tom Clancy ou d'un Frederick Forsyth par exemple. L'intrigue est simple, très premier degré, la psychologie des personnages reste superficielle, pas grand chose sur le contexte international ou les enjeux géopolitiques ; non, on reste en surface, porté essentiellement par l'action et la simplicité de l'écriture.

Malgré tout ce livre à sa place et je comprends son succès dont, à mes yeux, l'intérêt principal demeure le savant équilibre ou l'alchimie littéraire que les deux auteurs ont su trouver pour rédiger à 4 mains cet agréable thriller et ce, dans un style homogène.

On peut aussi apprécier les signes autobiographiques que B. Clinton laisse passer : le personnage principal est aussi un ex-POTUS, il a aussi une femme brillante, il a aussi une fille unique…

Deux ou trois remarques rapides tout de même.
Il y a pour moi ici et là quelques invraisemblances ou quelques libertés grossières prises dans le scénario. Mais, puisque ce livre est sans prétention et qu'il se lit facilement, ne nous arrêtons pas sur ces points là.

Autre trait grossier, c'est le côté grosse cavalerie de l'histoire : .

Pour terminer, un mot sur le traducteur : j'ai lu dans une précédente critique que la traduction était déplaisante car il n'y avait aucune explication aux acronymes, ni aucune note du traducteur en bas de page. Je n'irai pas jusque là -cela m'apparaît un peu sévère-mais il est vrai que parfois un éclairage ici et là ou une traduction de phrases en arabe ou en chinois n'auraient pas été de trop.

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