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EAN : 9782709668439
496 pages
J.-C. Lattès (09/06/2021)
4.03/5   60 notes
Résumé :
Tous les présidents font des cauchemars. Celui-ci va se réaliser. Matthew Keating, ex-Navy SEAL et ancien président des États-Unis, a toujours ardemment défendu sa famille et son pays. Lorsqu’un terroriste kidnappe Melanie, sa fille adolescente, il se lance dans une opération qui sera l’épreuve de sa vie – celle d’un chef politique, d’un soldat et d’un père.

Tout est exact, jusque dans les moindres détails…car l’un des auteurs est le président Bill Cl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Vous pouvez mettre des ailes sur un cochon, mais vous ne ferez pas de lui un aigle. (Bill Clinton)


À la suite du décès soudain du président des États-Unis d'Amérique, le vice-président, Mathew Keating, est désigné, en application des dispositions de la constitution américaine, pour succéder à la fonction suprême.


Depuis la cellule de crise de la Maison-Blanche, Mathew Keating, naguère membre des forces spéciales de la marine de guerre, donne l'ordre à ces mêmes forces militaires d'éliminer, dans son repaire sur le territoire libyen, le djihadiste sanguinaire, Assim Al-Achid. le président, Pamela Barnes - vice-président-, et les chefs d'état-major des armées et des services de sécurité assistent en direct au fiasco de l'intervention. Al- Achid a disparu ; son épouse et ses trois filles, présentes sur la place, sont accidentellement tuées aux cours de l'offensive.


Les électeurs ne pardonnent pas le revers infligé à la sécurité, à l'honneur, et à la fierté du pays. Et puis la trahison joue son rôle : au terme du mandat de Mathew Keating, Pamela Barnes, vice-président, est élue président des États-Unis.


Si la famille Keating espérait alors une existence plus paisible, bien mal lui en prit. La Maison-Blanche perpétue le souvenir d'une sinécure au prix de ce qu'elle s'apprête à subir désormais. Al- Achid, assoiffé de venger « ses femmes », enlève et séquestre Mélanie Keating, la fille de l'ancien président, contraignant ce-dernier à braver tous les interdits, jusqu'au plus haut sommet politique et militaire dans une course effrénée contre-la-montre,
pour tenter de sauver sa fille d'une décapitation publique annoncée et mise en scène à la face du monde sur la chaine de télévision qatarienne, al Jazeera.


« La fille du président » (JC Lattès, 2021) est le deuxième ouvrage, traduit en français après « le président a disparu » (JC Lattès, 2018) écrit, conjointement, par Bill Clinton, quarante-deuxième président des États-Unis d'Amérique et James Patterson, auteur Nord-américain incontournable, notamment de thrillers et de romans policiers.


Il est une personne que l'on évoque peu dans les avis de lecture. le traducteur. Dominique Defert me permet de réparer cette injustice.


Mon libraire préféré m'avait vivement conseillé de lire la version originale. Je parle et je lis l'anglais, très honnêtement pas au point de rêver encore dans la langue de Shakespeare ; je suis bien plus confortable dans celle de Molière. Mais c'est la dernière fois que j'achète un roman américain traduit par Dominique Defert ! Si l'on n'a pas servi dans l'armée américaine – et encore dans certaines de leurs forces spéciales – et auprès des divers services secrets américains - à défaut de simplement quelques notes en bas de pages, il est nécessaire de faire régulièrement appel à un dictionnaire pour comprendre de « quoi, qui ou qu'est-ce » …. La lecture d'une quantité d'acronymes, sans aucune explication, mêlée à un sentiment de défaut de spontanéité de la traduction, c'est déplaisant.


S'agit-il de suffisance ou de nonchalance ? D'arrogance et de dédain du lecteur, sans aucun doute.


Cela dit la qualité et la compréhension du roman et l'intrigue ne sont pas brouillées pour autant. Et c'est heureux car « La fille du président » est un bon thriller.


Ce qui, au premier chef, est brillant et attirant est la collaboration, parfaitement réussie, entre deux hommes de l'art. Un ancien président des États-Unis d'Amérique et un romancier. Quand le premier apporte son savoir et son expérience de la réalité politique et géopolitique, avec les réserves ou les exagérations imposées par le genre romanesque, au service de la fiction imaginée par le second (ou peut-être par les deux conjointement), le lecteur est ravi et comblé.


Tout le soin employé à l'élaboration d'une intrigue intelligible et captivante au moyen de très courts chapitres – quatre pages maximum, c'est très efficace - qui se termine chacun par la technique très maitrisée de l'aguichage (eh oui, je déteste le franglais dans la mesure du possible) – produit un très bon thriller et d'excellents moments de lecture. Et si par endroits, le récit est, comme toujours, un peu plus faible ou le suspense moins intense, les personnages sont construits et très intéressants à plusieurs égards.


En résumé, les amateurs de romans policiers et de thrillers ne devraient pas être déçus par ce roman que je conseille très volontiers.


Bonne lecture.


Michel.



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Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Après le président a disparu, le duo formé par l'ex-président des États-Unis Bill Clinton et l'écrivain de romans policiers James Patterson (beaucoup plus connu et lu outre Atlantique que chez nous) revient avec La fille du président (qui, après quelques pages du récit, a, elle aussi, disparu…). le roman sentait le coup éditorial (qu'il soit écrit à deux ou à plusieurs), mais le résultat est un thriller efficace. Et c'est ce qui compte au final.

La forme fait souvent penser à ce que faisait Tom Clancy : un rythme vif, une intrigue prenante, beaucoup de détails d'opérations militaires pour fans de militaria, et une grosse dose de nationalisme américain (on entendrait presque au-delà des mots une fanfare jouer le Star-spangled banner). En plus, tout comme le héros de Clancy, Jack Ryan, l'ex-président Matthew Keating est un ancien des forces spéciales.

L'ouvrage sent évidemment le vécu quand il aborde la vie d'un ancien président et la protection du Secret Service qui va avec (et ses failles).

L'ennemi est comme d'habitude gratuitement barbare. Cependant, par moments, son point de vue est présenté d'une façon construite, mise en perspective, dans une approche bien différente de ce que doit penser l'Amérique profonde. Peut-être est-ce là patte de Clinton ?

La fille du président est avant tout d'un bon moment de détente pour amateurs de thrillers réalistes.
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Un excellent thriller où la fille d'un ex-président des États-Unis sera enlevée par des terroristes.

Bien sûr, il y aura de l'action, de la violence, des décapitations et des vengeances, mais aussi des machinations politiques, de la bureaucratie et des conflits de juridiction entre l'armée, les services secrets et la police locale.

Il y aura de l'humain, l'émotion des parents, de la peur et des sentiments de culpabilité. Il y aura des amis fidèles, du courage, des policiers et des soldats dévoués à leur cause, mais aussi du racisme et de la haine fanatique.

Une intrigue avec du rythme, des rebondissements inattendus, des personnages sympathiques et un décor assez réaliste pour être convaincant.

Une lecture tout à fait addictive.
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Quand un ex « POTUS » sort un livre, on se dit un de plus sur les coulisses de la Maison Blanche… Car ils sont pléthores à avoir flairer le bon filon !

Mais quand ce dernier s'appelle Bill Clinton, qu'il s ‘associe à James Patterson, ex-publicitaire devenu romancier spécialiste de Best-Seller outre atlantique, et cela pour la seconde fois, on commence à se dire qu'il peut y avoir une belle intrigue bien ficelée derrière, les deux ayant beaucoup de choses à raconter.

Et cela a donné La Fille du Président qui vient de sortir au mois de Juin chez JC Lattès.

N'attendez pas de révélation sur la présidence de Bill Clinton, qu'elles soient politiques, militaires, ou croustillantes… Vous seriez déçus car le sujet du roman n'est pas là. Celui-ci traite d'enlèvement, de menace terroriste, et du service de sécurité mis en place auprès de chacun des ex-présidents américains. Vous comprendrez en quoi l'aide d'un ex-potus peut être utile pour un tel roman !

Matt Keating, après une carrière de Navy-Seal, s'est lancé en politique jusqu'à devenir Vice-Président des États Unis d'Amérique. Après avoir prêté serment, il succède au Président en place à la suite du décès imprévu de ce dernier, et devient à son tour POTUS. Son nom de code pour le Secret Service sera Harbor. Trahie par sa propre Vice-Présidente, qui se présentera contre lui, il ne sera pas réélu.

Depuis deux ans, Matt Keating, devenu ex-Potus, vit retiré dans le New Hampshire, dans sa propriété, entouré de l'équipe du Secret Service ayant en charge sa sécurité. Sa fille Mélanie poursuit ses études et sa femme a repris son métier de Professeur d'université. Sa vie ressemble presque à celle d'un long fleuve tranquille jusqu'à ce qu'on l'informe d'un danger potentiel et imminent le concernant, d'après des sources sures. Ce serait une tentative d'enlèvement.

Mais c'est sa fille Mélanie, qui est kidnappée. Très vite le nom du Kidnappeur est connu. Il s'agit de Assim Al-Hachid, un terroriste djihadiste connu pour ses méthodes barbares, un terroriste auquel Matt a eu affaire lorsqu'il était président pour un opération de neutralisation de ce dernier en Lybie, opération ratée le concernant mais qui a tué sa femme et ses deux filles du terroriste. Depuis, celui-ci prépare sa vengeance.

Compte-tenu du statut de Matt, la nouvelle Présidente, Pamela Barnes est prévenue de l'enlèvement et le rassure : les États-Unis d'Amérique feront tout qu'il faut pour retrouver et récupérer sa fille. Malheureusement Matt s'aperçoit vite que les promesses ne sont pas tenues et que rien n'est fait.

Reprenant sa casquette d'ex Navy Seal, il décide d'aller chercher lui-même sa fille, quel qu'en soit les conséquences pour lui. Après quelques coups de fils, il réunit autour de lui une équipe de fidèles, prêts à le suivre partout.

Mais un ex- président peut-il tout se permettre, et réussir une mission commando à l'autre bout de la planète ? de quels moyens, quels ressorts financiers, politiques, diplômatiques, dispose-t-il pour mener à bien ce qu'il considère comme être le combat de sa vie ? Réussira- t-il sa mission ?

Le livre de Bill Clinton et James Patterson va nous faire découvrir le service de sécurité mis en place autour d'un ex-président, les failles du système utilisé par le terroriste, l'organisation de frappe militaire chirurgicale visant à neutraliser des terroristes depuis la salle de crise de la maison blanche. On découvre également les liens personnels que conservent les ex-présidents avec l'armée, les services secrets d'autres pays, le monde des grands patrons américains… et les rancoeurs et manoeuvres politiques

Composé de 136 chapitres, courts, denses et très rythmés, le livre nous propulse d'actions en actions, jusqu'au dénouement final. Les auteurs alternent les modes narratifs pour casser les rythmes, faisant parler Matt Keating à la première personne, le plongeant dans ses réflexions, ses doutes, mais surtout sa volonté de tout tenter, de ne rien lâcher.

La Fille du Président est un bon Thriller estival, qui se lit rapidement, à la fois parce que l'histoire est prenante, bien écrite, et parce que le style d'écriture est simple à lire.

Alors si vous voulez en découvrir un peu plus sur les dessous et les secrets d'un Ex-Président des États-Unis, le tout accompagné d'un bon livre d'action, alors n'hésitez pas !

Bonne Lecture !

Pascal Francois

La Fille du PrésidentBill Clinton et James Patterson – JC Lattès – 06/2021 – 494 pages
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Avec "La fille du Président", je viens de passer un moment plutôt agréable même si je sais qu'il ne m'en restera pas grand-chose, un peu comme certains films de cinéma, sans prétention, qui s'effacent de votre mémoire assez rapidement.

Cette fois-ci, dans ce deuxième opus rédigé conjointement, par Bill Clinton ( ex-POTUS -quarante-deuxième président des États-Unis d'Amérique) et James Patterson (auteur Nord-américain de thrillers et de romans policiers le plus lu au monde), vous trouverez un livre fluide, facile à lire, distrayant, avec des chapitres courts -voire très courts-, une écriture directe et une narration où l'on passe d'un personnage à l'autre pour suivre le déroulé de l'histoire.

Il s'agit d'un livre d'action efficace qui pourrait facilement être adapté au cinéma pour peu que l'histoire soit un peu enrichie. En effet, ce livre se limite à l'action pure ; il n'y a pas la profondeur, la densité d'un John le Carré, Ken Follet, Tom Clancy ou d'un Frederick Forsyth par exemple. L'intrigue est simple, très premier degré, la psychologie des personnages reste superficielle, pas grand chose sur le contexte international ou les enjeux géopolitiques ; non, on reste en surface, porté essentiellement par l'action et la simplicité de l'écriture.

Malgré tout ce livre à sa place et je comprends son succès dont, à mes yeux, l'intérêt principal demeure le savant équilibre ou l'alchimie littéraire que les deux auteurs ont su trouver pour rédiger à 4 mains cet agréable thriller et ce, dans un style homogène.

On peut aussi apprécier les signes autobiographiques que B. Clinton laisse passer : le personnage principal est aussi un ex-POTUS, il a aussi une femme brillante, il a aussi une fille unique…

Deux ou trois remarques rapides tout de même.
Il y a pour moi ici et là quelques invraisemblances ou quelques libertés grossières prises dans le scénario. Mais, puisque ce livre est sans prétention et qu'il se lit facilement, ne nous arrêtons pas sur ces points là.

Autre trait grossier, c'est le côté grosse cavalerie de l'histoire : .

Pour terminer, un mot sur le traducteur : j'ai lu dans une précédente critique que la traduction était déplaisante car il n'y avait aucune explication aux acronymes, ni aucune note du traducteur en bas de page. Je n'irai pas jusque là -cela m'apparaît un peu sévère-mais il est vrai que parfois un éclairage ici et là ou une traduction de phrases en arabe ou en chinois n'auraient pas été de trop.

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Ses camarades de fac ne savent décidément rien du monde réel. Un mélange d'ignorance et de mollesse d'esprit.

Durant les soirées étudiantes, M... a appris à se taire quand tous ne cessaient de répéter que les causes du terrorisme étaient et la pauvreté, le désespoir et les inégalités.

Un soir, elle a osé préciser qu'Oussama Ben Laden venait d'une riche famille saoudienne, et qu'il n'était ni pauvre ni opprimé. Grossière erreur !

Ils lui étaient tous tombés dessus, lui reprochant d'être une privilégiée sans cœur, qui ne connaissait rien à la misère humaine...
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Comme l'a dit un jour le rusé Henry Kissinger, "l'Amérique n'a pas d'amis ou d'ennemis permanents, elle n'a que des intérêts". Et depuis que Roosevelt a accepté en 1945 de soutenir militairement l'Arabie Saoudite, ce pays riche et déconcertant constitue l'un de nos principaux centres d'intérêt au Moyen-Orient... Même si certains saoudiens versent des fonds au terrorisme international, d'autres, les vrais amis de l'Occident, ont financé des opérations secrètes pour que nous puissions avoir une longueur d'avance sur ceux qui se complaisaient à massacrer des innocents...

Et quand il a fallu partir en guerre contre Daech, les Saoudiens se sont révélés des alliés précieux.
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L' attaque du 7 mai [1999] s'était produite pendant les bombardements de l'OTAN visant à empêcher les Serbes d'accomplir leur juste dessein : être maîtres sur leurs terres et chasser leurs ennemis.

L' Occident faisait de même depuis des siècles, mais parce que les Serbes n'appartenaient pas à l'Alliance, on le leur avait reproché et on les avait bombardés.
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La bibliothèque croule sous les ouvrages d’histoire, les autobiographies et les manuels militaires. D’autres sont empilés par terre. Lorsque Samantha se moque de moi, je lui réponds : « Le problème, ce n’est pas le nombre de livres, c’est le manque d’étagères. »
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C'est une des leçons que j'ai apprises en politique, et on la retient très vite... Peu de personnes sont de véritables amis. La plupart des gens dont on fait la connaissance, quelles que soient la chaleur de leur sourire, l'intensité de leurs compliments, n'aiment chez vous que votre pouvoir. Une fois ce privilège perdu, ils disparaissent.
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