AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,38

sur 327 notes
5
51 avis
4
13 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Coco revient sur ce traumatisme de l'attentat du 7 janvier 2015 qui tourne en boucle dans sa tête, entre l'horreur des images qui remontent, la culpabilité, les doutes sur ce qu'on aurait du faire ...

On la sent victime de cette vague qui la submerge et contre laquelle elle ne peut rien si ce n'est se laisser porter et attendre que ça s'apaise. Des émotions parfois le désespoir que ça ne finira jamais.Puis peu à peu le gout à la vie, au dessin qui revient comme un hommage à ses amis disparus.

C'est vraiment très beau, émouvant tellement vrai, sans tirer sur la corde sensible. et ce bleu qui vient et revient, seule couleur de l'album donne une grande prodondeur à ce qui est exprimé.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          10
Le 07.01.2015, ça vous dit quelquechose? Non?, c'est normal, c'est certainement parce-que vous ce voulez pas vous en souvenir : Pour certains, c'est une première fin de monde, pour d'autres, ce sont des coups de poignards dans la liberté, des ami(e)s qu'on a perdu(e), des larmes de sang qui annonçaient la tempête de novembre.
Coco est dessinatrice. C'est une survivante. le 7 janvier 2015, alors que 12 de ses potes se faisaient massacrer sous les balles de mercenaires d'un dieu qui trouvait ça dur d'être aimé par des cons.
Depuis, Corinne Rey, est submergée par des vagues de "et si...", balayée par des tsunamis de "pourquoi", noyée par des flots de culpabilité, d'incrédulité. Alors, pour échapper aux fantômes noirs assassins qui la hantent, pour vivre à nouveau, pour retrouver des raisons de rire, Coco a repris ses crayons et a décidé de dessiner, de Dessiner encore.
Elle est belle cette BD, elle est bourrée de beaux souvenirs, pleine des rires de ses copains disparus, de la chaleur de Cabu, les blagues de Charb, les gags de Tignous, ... on y trouve tout ça malgré le récit de cette journée terrible de ce 7 janvier, que l'on voudrait oublier et qui pour moi, marqua la fin d'un monde!
Et pourtant, il ne faut pas oublier, il faut faire comme Coco, dessiner, dessiner encore, c'est certainement la meilleure façon de résister à cette haine aveugle et imbécile!
Commenter  J’apprécie          6721
Dans ce roman graphique, Coco (Corinne Rey) revient sur l'attentat de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Traumatisée par le massacre auquel elle assiste, rongée par la culpabilité d'avoir ouvert la porte aux terroristes sous la menace d'une arme, elle se sent sombrer. Comment sortir de ce stress post-traumatique, comment ne pas être engloutie par cette vague, ces tourbillons qui l'entrainent ? Cette vague à l'aquarelle dont la couleur d'un beau bleu profond contraste avec la souffrance qu'elle signifie.
Un suivi psychologique et le dessin, le dessin encore l'aident à survivre. Elle rend hommage à Cabu, Charb qui l'ont formée et la bande dessinée qui raconte l'avant attentat, l'attentat et l'après contient de nombreuses planches publiées dans Charlie-Hebdo.
Un ouvrage esthétiquement beau et émotionnellement fort.
Commenter  J’apprécie          50
Coco nous emmène dans le fracas d'après les attentas de Charlie. Elle nous explique le cheminent du deuil et surtout le regard de ces victimes. Elle nous donne son point de vue aussi sur la satire, l'humour.. comment enfin le dessin les a sauvé ? Et surtout comment le dessin reste une vrai le liberté
Commenter  J’apprécie          10
Comme j'ai beaucoup de retard dans ma liste de livres à lire, je ne lis cette BD que maintenant mais c'est un vrai coup de coeur! J'ai beaucoup aimé la façon dont Coco exprime son traumatisme après les attentats de Charlie Hebdo. le décalage entre son dessin très burlesque et la gravité du propos est saisissant. J'ai beaucoup aimé aussi l'utilisation de la couleur avec ce bleu hypnotisant qui plonge le lecteur dans l'angoisse de l'autrice. C'est émouvant, on retourne avec effroi à une période traumatique mais c'est aussi un parcours de résilience et une ode au dessin capable de sauver des vies en aidant ceux qui le pratiquent, à ne pas se noyer quand la vie est un peu trop brutale. J'ai adoré!


Commenter  J’apprécie          30
Coco avec ce récit autobiographique revient sur sa vie avant et après l'attentat de Charlie Hebdo, sur son histoire avec le journal et son équipe, sur le moment de l'attentat et les jours, les mois, les années qui l'ont suivi.

Nous découvrons au travers du regard de Coco cette période qui a touché et marqué tant de personnes. Les pages sont remplies de nombreux flash-back retraçant les souvenirs de partage avec l'équipe du journal. le dessin prenant et expressif nous fait suivre le courant des pensées de Coco dont le récit y est riche en anecdotes, faits et souvenirs. C'est un témoignage important retraçant le choc, l'horreur, le traumatisme, la douleur, l'incompréhension et aussi la vie, la joie, la nostalgie, le sourire d'un ami, le bonheur d'un coup de crayon...

Émouvant, poignant et bouleversant, quel livre bourré d'émotions sur le souvenir, la destruction et la reconstruction. C'est aussi un bel hommage à Charlie Hebdo et à la liberté d'expression.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
Commenter  J’apprécie          20
Au vu de la couverture, je m'attendais à une lecture rigolote, bien mal m'en a pris...

Dessiner encore est le témoignage de la dessinatrice Coco, présente dans les bureaux de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Elle échappe miraculeusement à la tuerie, mais pas à l'énorme culpabilité qui s'abat sur elle : qu'aurait-elle pu faire autrement, "et si", "et si", "et si" ???

Hantée par les figures cagoulées des terroristes, Coco s'essaie à plusieurs thérapies pour sortir de sa dépression qui nous touche par la noirceur abyssale de ses dessins, qui semblent parfois avaler tout autant la dessinatrice que le lecteur...mais l'on remonte bien vite à la surface, les cases n'étant pas exemptes de nombreux traits d'humour (souvent noir).

Une très très belle bande dessinée sur la culpabilité du survivant, qui est un hommage bien sûr à tous ceux qui ont été assassinés le 7 janvier, mais aussi un cri d'alerte en faveur de la liberté de la presse : l'on se sent aussi ému que Coco quand défilent sur ses pages les milliers de manifestants soutenant les journalistes, et l'on s'attriste qu'une telle cause ne soit pas défendue avec autant d'ardeur près de huit ans plus tard, et que les querelles de clocher aient repris.

Un très beau témoignage qui m'a beaucoup touchée, et qui m'a donné envie de lire La légèreté de Catherine Meurisse et Une minute quarante-neuf secondes de Riss.
Commenter  J’apprécie          70
Un récit cathartique qui a la force d'un uppercut. Je ne connaissais pas vraiment qui était Coco ni la place qu'elle prenait dans l'attentat contre "Charlie Hebdo" du 7 janvier 2015, mais cela a peu d'importance. J'ai été entraînée avec facilité dans les tréfonds de son âme. La dessinatrice se raconte, tourmentée, suffocante et épuisée au coeur de sa bataille contre les regrets, la culpabilité et la douleur. Un combat dont il ne semble y avoir aucune fin. On ressort rincé. Coco re-contextualise à son échelle et celle de la politique et des combats juridiques les évènements qui ont amené au massacre dans les locaux du journal. Puis elle relate l'après ou plutôt l'impossible après. Elle réussit avec ce trait simple à vous serrer le ventre et vous tirer les larmes lorsqu'elle se confie sur ses atermoiements le plus intimes et ses souvenirs les plus tendres.
Le style est simple, comme ses dessin de presse, et à cela s'ajoutent de magnifiques aquarelles qui viennent réchauffer les pages et offrent de nécessaires respirations.
Une lecture bouleversante.
Commenter  J’apprécie          20
Comme la vague qu'elle dessine à maintes reprises dans l'album, la dessinatrice Coco est prise dans un tourbillon, entraînée vers un fond de culpabilité suite à l'attentat perpétré chez Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 où 12 personnes trouvèrent la mort.

"Les dessinateurs ne se cachent pas derrière des cagoules, eux. Ce sont des pacifiques, qui s'amusent, tout en défendant leurs idées. Un dessin ne tue pas…"

Non un dessin ne tue pas, mais la culpabilité...
Les nuits sans sommeil...
Les jours qui défilent tous pareils, semblables...
La vie qui continue inlassablement...

Coco a ouvert la porte aux frères Kouachi, elle s'est trompée d'étages, elle garde et gardera longtemps cet instant, ce moment, gravé au fer rouge dans sa tête, son esprit et ses souvenirs.

Alors une première psychothérapie non adaptée et une autre avec Monsieur Jean qui la libère et qu'elle nous raconte en dessins tous plus poignants les uns que les autres.

Cet album cathartique habité par l'ombre permanente de ces bourreaux qui ont pris la vie de ces personnes pour des idées est, pour cette petite bonne femme, la soupape de la cocotte minute qui siffle en elle, mais, aussi, pour nous un moyen pour nous rappeler, pour toujours, que la liberté est bien chère quelquefois;

On ne sort pas insensible de cette lecture, c'est mon cas!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          533
Dur de lire cette histoire et en même temps, très beau et émouvant. Les dessins qui reprennent son désarroi, son impression d'être emportée par un tsunami, sont très belles. Très beau moment de lecture, et en même temps difficile. On sent la douleur, l'envie de vivre et de continuer à dessiner pour surmonter l'insurmontable.
Commenter  J’apprécie          70



Lecteurs (535) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5259 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}