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Critique de SoYaya
La vie de trois femmes, sur trois générations, depuis les années 40 à nos jours, racontée avec émotion par une de leur parente à trois autres femmes qui en sont des cousines éloignées et qui prennent alors connaissance d'un pan de l'histoire de leur famille. Il y a tant de choses puissantes dans ce beau livre de J. Coe que je vais procéder par étapes.
Premièrement, le récit posthume qui est fait et qui a été enregistré par la défunte juste avant de mourir, s'appuie sur ce qui est de plus éloigné d'un texte : l'image. Rosamond a choisi des photographies dans ses albums et les décrit avec soin, sans détails ennuyants, toujours a propos vis à vis de l'histoire qu'elle tente de raconter douloureusement. On s'imagine les photos, et elles s'animent en des scènes belles ou tragiques qui précèdent ou suivent la prise de vue.
Deuxièmement, ce livre est incontestablement une histoire de femmes. Les hommes n'y ont pas une petite part, loin de là, mais leur personnalité est fade comparée à celles des quatre femmes qui sont au coeur du récit, voire de celles qui écoutent. Ces femmes cherchent toutes le bonheur et la liberté, à leur façon, ainsi que l'amour. A cet égard le texte sonne juste, et pour moi c'est une grande force du livre.
Enfin, ce livre est une réflexion sur le destin. Les évènements s'enchaînent, implacables, inévitables, malgré les efforts de la narratrice. Que l'on croit que tout est déjà écrit, ou bien que l'éducation et l'attachement maternel détermine le rapport à soi et aux autres, on comprendra le propos du livre et le désespoir de Rosamond.
Pour conclure, ce livre est fort sous bien des aspects, et résonnera longtemps dans ma mémoire.
Premièrement, le récit posthume qui est fait et qui a été enregistré par la défunte juste avant de mourir, s'appuie sur ce qui est de plus éloigné d'un texte : l'image. Rosamond a choisi des photographies dans ses albums et les décrit avec soin, sans détails ennuyants, toujours a propos vis à vis de l'histoire qu'elle tente de raconter douloureusement. On s'imagine les photos, et elles s'animent en des scènes belles ou tragiques qui précèdent ou suivent la prise de vue.
Deuxièmement, ce livre est incontestablement une histoire de femmes. Les hommes n'y ont pas une petite part, loin de là, mais leur personnalité est fade comparée à celles des quatre femmes qui sont au coeur du récit, voire de celles qui écoutent. Ces femmes cherchent toutes le bonheur et la liberté, à leur façon, ainsi que l'amour. A cet égard le texte sonne juste, et pour moi c'est une grande force du livre.
Enfin, ce livre est une réflexion sur le destin. Les évènements s'enchaînent, implacables, inévitables, malgré les efforts de la narratrice. Que l'on croit que tout est déjà écrit, ou bien que l'éducation et l'attachement maternel détermine le rapport à soi et aux autres, on comprendra le propos du livre et le désespoir de Rosamond.
Pour conclure, ce livre est fort sous bien des aspects, et résonnera longtemps dans ma mémoire.
