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Critique de DedePy66


Mesdames ! Pour sortir de votre déprime, envoyez-vous en l'air … vous aurez une révélation en côtoyant les « aigles » !
Le fil conducteur est posé. Reste à trouver une fiction, une héroïne, et un décor …
La fiction n'a pas de goût, elle est même presque écoeurante.
L'héroïne se veut jeune bourgeoise, citoyenne genevoise, qui connaît une période de mou …et alors ? On ne la sens pas très imprégnée de sa ville. Elle recherche l'amour, oui mais l'amour universel ! Rien à voir avec ses moeurs. Je la plains toutefois, du fait, que Coelho s'approprie son personnage féminin pour exprimer ses fantasmes typiquement masculins. Les introspections féminines ne sont désormais pas du ressort de l'auteur.
Quant au décor … que Coelho ait voulu construire son histoire sur un lieu bien réel, soit ! Mais il n'a alors pas le droit à l'erreur ! N'a-t-il pas d'amis genevois qui auraient pu le relire et relever les imprécisions ? le renseigner sur les us et coutumes bien genevoises pour donner un peu plus de crédibilité ? Elle aurait pu posséder un chalet à Verbier, un mas en Provence ou une propriété sur la Côte d'Azur, ce qui aurait permis de pimenter son histoire. Nyon et Interlaken hauts lieux touristiques; ce n'est pas très sexy pour sortir de Genève !
Prendre la bise pour le mistral, appeler l'horloge fleurie, l'horloge de fleurs, décrire le collège de Genève comme étant un gymnase, et parler de Suisse française pour citer la Suisse romande, sans compter les imprécisions politiques, je prends ça comme un signe de mépris.
Les critiques exacerbées et non argumentées sur Genève sont affligeantes. Sa ville d'accueil n'a-t-elle pas quelques points positifs qui mériteraient d'être relevés sous sa plume ? Si tous les restaurants sont mauvais, c'est peut-être qu'il n'a pas fréquenté les bons ?
Il y a quelques petites perles philosophiques qui sont plaisantes, mais toujours avec ce fond de morale religieuse qui n'a pas trop sa place dans la cité de Calvin, et qui décrédibilise toute l'idée qui précède.
Bref, cette fiction écrite par un brésilien pour les français de l'hexagone (pour la version française) et qui se passe à Genève ne convainc pas, ni pour le message qui aurait pu passer, ni pour l'histoire !
Une excellente note toutefois pour l'illustrateur ! Il a réussi avec ces trois cerises en forme de coeur, représentant les protagonistes des ménages à trois, l'exploit de nous donner l'envie … juste l'envie, mais l'envie de quoi ?
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