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2,84

sur 729 notes
Bof bof ce roman ! Je ne suis pas une adepte de Coelho car jusque là je n'ai lu que l'Alchimiste de cet auteur et ce n'était déjà pas le coup de coeur. Mais je me suis laissée tenter par celui-ci et hélas la déception est plutôt grande.

Linda, la trentaine, possède une vie réglée à la perfection entre son merveilleux mari, leurs deux enfants et son métier de journaliste.
Malgré cela, elle ressent un mal-être et une indifférence au bonheur qui l'entoure.
Dans le cadre de son travail, elle revoit un ex petit ami Jacob, devenu homme politique. Celui-ci réveille en elle des souvenirs nostalgiques et passionnels.
Pour sortir de cette dépression et tenter de retrouver son bonheur, elle se donne pour objectif de conquérir cet amour impossible.
Mais n'est-elle pas finalement en train de créer un vrai problème dans sa vie pour éloigner ses problèmes imaginaires qu'elle ne supporte plus?

Il ne se passe pas grand chose mis à part les réflexions successives de Linda sur sa vie et le pourquoi de sa dépression. le personnage s'exprime à la première personne, ce qui donne un aspect de confidences vis à vis du lecteur, j'ai plutôt apprécié ce point de vue. Mais j'ai trouvé le tout répétitif avec un grand manque de rythme.
Parfois j'avais un peu l'impression que l'auteur étalait sa connaissance sur la Suisse histoire de combler des vides et pour détacher à certains moment le lecteur des pensées réflexives de son personnage.
J'ai vraiment eu du mal à terminer ce roman mais j'ai quand même lutté: 314 pages pour pas grand chose selon moi.
Seul élément que j'ai vraiment aimé: la couverture du livre qui est très simple mais assez représentative par rapport au titre. Les deux cerises croisées forment le couple et la troisième cerise entre les deux qui représente l'amant. de loin ces trois cerises forment un coeur, j'ai trouvé cela pas mal et plutôt joli.

Quelques passages intéressants malgré tout mais malheureusement le roman reste plat, insipide, lent avec toujours cette impression de tourner en rond. Ennuyeux.
Un mélange de passages philosophiques et religieux, de psychologie féminine, de réflexions sur la solitude et l'amour, puis quelques scènes de sexe plutôt "trash" (peut être histoire de mettre un peu de piment, mais le tout reste assez fade selon moi).
Adultère est plutôt morne et sans grand intérêt, mais cela reste mon avis.
Un livre qui ne m'a pas touchée hormis quelques citations de passage.
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Je l'ai dévoré ....
Il décrit divinement bien les émotions de Linda ,l'héroine du livre , 31 ans ,qui glisse dans un dépression..dans un trou noir..dans un mariage parfait dans lequel elle s'ennuie..
Linda est attachante , et ce livre m'a parlé , je me suis reconnue ,vue ..comme surement d'autres femmes vont pouvoir s'identifier...
J'ai aimé sa quete sur sa vie ,son cheminement et j'ai encore plus aimé la fin...
Encore une oeuvre de Paolo Coelho qui a su touché mon coeur...et qui de plus tombe à pic dans ma vie....de femme...
je recommande :-D
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Habituellement, j'aime beaucoup les livres de Paulo Coelho... et bien je crois être tombée sur l'exception !!

Je n'ai rien a redire sur sa façon d'écrire qui est toujours agréable.

Mais l'histoire est a mourir d'ennui et le fond complètement grotesque a mon sens.
Linda jeune femme qui a tout pour elle : physiquement, un bon mari , un bon emploi, de bons enfants.. s'ennuie dans sa petite ville de Genève. Elle en déduit même qu'elle est au bord de la dépression.
Pour palier a ça, elle va trahier sa vie, son mari , ses enfants et elle même, en ayant une aventure avec un ancien copain de collège devenu homme politique.

Quoi de mieux que le sexe adultère pour donner du pep's a sa vie ! En tout cas j'ai la vague impression qu'il n'y a plus que ça pour faire vendre des llivres... et encore si l'histoire tenait la route et était palpitante je ne dis pas... mais là !!

A fuir de toute urgence
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Mesdames ! Pour sortir de votre déprime, envoyez-vous en l'air … vous aurez une révélation en côtoyant les « aigles » !
Le fil conducteur est posé. Reste à trouver une fiction, une héroïne, et un décor …
La fiction n'a pas de goût, elle est même presque écoeurante.
L'héroïne se veut jeune bourgeoise, citoyenne genevoise, qui connaît une période de mou …et alors ? On ne la sens pas très imprégnée de sa ville. Elle recherche l'amour, oui mais l'amour universel ! Rien à voir avec ses moeurs. Je la plains toutefois, du fait, que Coelho s'approprie son personnage féminin pour exprimer ses fantasmes typiquement masculins. Les introspections féminines ne sont désormais pas du ressort de l'auteur.
Quant au décor … que Coelho ait voulu construire son histoire sur un lieu bien réel, soit ! Mais il n'a alors pas le droit à l'erreur ! N'a-t-il pas d'amis genevois qui auraient pu le relire et relever les imprécisions ? le renseigner sur les us et coutumes bien genevoises pour donner un peu plus de crédibilité ? Elle aurait pu posséder un chalet à Verbier, un mas en Provence ou une propriété sur la Côte d'Azur, ce qui aurait permis de pimenter son histoire. Nyon et Interlaken hauts lieux touristiques; ce n'est pas très sexy pour sortir de Genève !
Prendre la bise pour le mistral, appeler l'horloge fleurie, l'horloge de fleurs, décrire le collège de Genève comme étant un gymnase, et parler de Suisse française pour citer la Suisse romande, sans compter les imprécisions politiques, je prends ça comme un signe de mépris.
Les critiques exacerbées et non argumentées sur Genève sont affligeantes. Sa ville d'accueil n'a-t-elle pas quelques points positifs qui mériteraient d'être relevés sous sa plume ? Si tous les restaurants sont mauvais, c'est peut-être qu'il n'a pas fréquenté les bons ?
Il y a quelques petites perles philosophiques qui sont plaisantes, mais toujours avec ce fond de morale religieuse qui n'a pas trop sa place dans la cité de Calvin, et qui décrédibilise toute l'idée qui précède.
Bref, cette fiction écrite par un brésilien pour les français de l'hexagone (pour la version française) et qui se passe à Genève ne convainc pas, ni pour le message qui aurait pu passer, ni pour l'histoire !
Une excellente note toutefois pour l'illustrateur ! Il a réussi avec ces trois cerises en forme de coeur, représentant les protagonistes des ménages à trois, l'exploit de nous donner l'envie … juste l'envie, mais l'envie de quoi ?
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Une génoise trentenaire en train de vie plus que parfait .Un époux romanesque deux petits enfants charmants. Journaliste dans une célèbre gazette de Genève .Nonobstant Elle traverse une période d'apathie et d'indifférences envers son époux .Elle rencontre un ancien petit ami devenu un homme de premier ordre en Suisse lors d'une entrevue avec ce dernier .Il stimule en elle une certaine nostalgie une sensation ignorée et oubliée depuis pas mal de temps .L'amour extrême et le désir vif .Mais c'est perdu d'avance cet amour impossible
Un récit très simple mais l'histoire est insipide et ennuyeuse hormis quelques pépites de citations .Le titre est captieux ce n'est pas vraiment l'adultère qui prédomine ce roman mais le sentiment du vide et des moments cafardeuses que traversent parfois les femmes .L'adultère n'est qu'un indice symptôme autrement dit
En outre ça me rappelle les 50 nuances de Grey beaucoup de séquences cochonnes dont je déplore .J'ai l'impression en ces temps-ci l'écriture sur le sexe c'est la mode gout collectif propre a' une certaine population de lecteurs
Comme avis personnel un roman a' oublié
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Bon, comme souvent, je ne lis pas les critiques avant d'écrire la mienne.
Que dire sur ce livre de Paule Coelho ? Il me laisse perplexe...
Une femme d'une trentaine d'année, heureuse en couple, heureuse en tant que maman, heureuse professionnellement à la limite de la dépression ??!!
Je n'ai pas réussi à m'investir dans cette histoire. L'héroïne me semble un peu jeune encore pour avoir la réflexion que lui prête l'auteur...
Trouver l'amour ? Mais de quel amour parle M. Coelho ?
Quelques scènes érotiques (là, on reconnait la "patte" d'un vrai écrivain, contrairement aux scènes de "Gray" !!!) qui mettent un peu de rythme à l'histoire.
Ce n'est pourtant pas ce que j'attendais de ce livre.
Bref, même à la fin, je n'ai toujours pas compris où voulait en venir l'auteur.
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REFLEXIONS

L'héroïne du dernier COEHLO a tout pour être heureuse mais pourtant la routine lui pèse...
Un peu de « piment » va lui permettre de réfléchir à sa vie.

De toute façon, rien n'est jamais tout rose ou tout noir : il faut savoir doser !!!

Lecture fluide et très agréable, ce fut un réel plaisir de découvrir cet auteur.
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Ce livre parle d'un adultère. Il n'est pas nécessaire de lire ce livre pour le savoir, puisque c'est ce qui est écrit sur la couverture. Mais parle-t-il, en réalité, de l'adultère de Linda ? Sincèrement, j'ai un doute.

Si on lit ce livre au premier degré – et c'est ce que l'on fait souvent -, certes, on peut s'arrêter là. le livre est agréable, la langue est belle. Mais qui est cette femme, pourquoi se jette-t-elle ainsi sur son ancien petit ami, pourquoi accepte-t-elle une relation qu'elle qualifie elle-même de « sordide » ensuite ? Cela n'a aucun sens.

Moi, j'ai lu ce livre comme une fable, et non comme un roman. Linda, son mari – connaissons-nous seulement son prénom ? Je ne crois pas ! -, Jacob : ces personnages n'ont pas d'importance, me semble-t-il. En revanche, pourquoi Paulo Coelho, qu'on peut probablement soupçonner de tout mais pas d'imprécision ou de légèreté quand il écrit, insisterait-il autant sur la question religieuse, si ce n'était un indice fort ? Et j'ose même m'aventurer jusqu'à suggérer que le choix du prénom Jacob pourrait être lourd de sens, si l'on considère le passage de l'échelle de Jacob, dans la Bible, qui rappelle le rôle de médiation entre le ciel et les hommes. Jacob, dans ce livre, serait-il le médiateur entre la Linda qui a renoncé à la spiritualité et celle qui se cherche, qui expérimente le vide, le « trou noir » d'une existence uniquement basée sur la marchandisation ?

Pour moi, l'adultère dont il est question ici, c'est celui que nous commettons – tous ? -, dans nos sociétés modernes, vis-à-vis de la vie. Nous acceptons de la tromper, de la nier, de l'oublier, alors même que nous l'aimons. Nous la trompons odieusement, en nous perdant dans une existence de surface, mesurée à l'aune de l'argent gagné ou dépensé, d'un confort matériel qui n'est qu'une auto-justification de nos efforts consacrés à perdre notre vie pour la gagner.

Et c'est ainsi que je comprend l'attitude de Linda : elle a accepté de renoncer à ses rêves, à son existence intérieure, à ce qui fait d'elle ce qu'elle est. Oh, certes, elle a tout ce confort moderne, mais elle en a perdu la dimension spirituelle. du coup, tout lui parait soudain sordide : les relations sexuelles qu'elle a – en général sur une impulsion, d'ailleurs – avec Jacob le sont, mais le reste de sa vie l'est également. Ses interrogations de grande bourgeoise, sa jalousie vis-à-vis de Marianne, sa tentative de la faire mettre en prison en cachant de la cocaïne dans son bureau : tout cela est sordide !

Le seul moment où elle parvient à s'élever, c'est quand elle accepte réellement de perdre le contrôle de sa vie. Dans la scène finale. Mais qui n'est évidemment pas qu'un saut en parapente. Et qui est une parabole, me semble-t-il, de ce qu'est la spiritualité.

Mention spéciale, en passant, pour un extrait qui semble n'avoir interpelé personne, alors qu'il est pourtant profondément politiquement incorrect, et, du coup, incroyablement signifiant. Même ici, où nombre de grands lecteurs laissent un peu d'eux-mêmes, personne ne semble signaler ce passage, qui est pourtant éminemment polémique. Comparer Calvin à Ben Laden, ça ne met la puce à l'oreille de personne ? Après un tel passage, vous pouvez continuer à penser que ce livre raconte l'histoire de Linda et de ses petites histoires de cul ? Je ne discute même pas de la pertinence de la comparaison – Calvin n'était pas un petit rigolo, il faut le reconnaître, mais tout de même !

Bref, si l'on prend ce livre comme une fable sur l'importance de ne pas évacuer la spiritualité au profit du matériel, dans nos sociétés financiarisées, les choses n'ont plus exactement le même sens. Et la question n'est plus de savoir si on est d'accord avec Linda ou pas, mais plutôt de se demander si, soi-même, on a su préserver ses valeurs et ses rêves…
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Quel intérêt ?
Je suis plus que déçue : atterrée.
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Point positif.: j'ai lu ce livre très rapidement et sans déplaisir. Certes.
L'intrigue est captivante mais imprégnée de beaucoup trop d'eau de rose, à mon gout .Une pauvre petite fille riche et aimée par son mari rencontre un cruel dilemme : après 10 ans de vie de couple et 31 ans au compteur (comme c'est vieux !) faut il aller voir ailleurs pour redonner un sens à sa vie , et en fait plus précisément pimenter sa vie sexuelle ? Adultère ou pas ?!
Telle est la question brulante posée dans ce roman dont je ne détaillerai pas le développement.
Décidément Paulo Coelho me déçoit.

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