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Critique de Ambages


"Descartes aurait dû penser à ça : l'âme en suspens dans le noir, fiel amer, qui se cache."

J'ai été scotchée par cette lecture. Hypnotisée, un roman que j'ai littéralement dévoré. J'ai tout aimé. C'est noir, dur, profond. On tombe dans un gouffre et pourtant ce personnage principal avait toujours un petit mot qui me faisait remonter en selle. Son caractère me plaisait. Et pour cela l'écriture collait tellement à ce qui se passait, j'étais embarquée dans son impasse.

Divorcé, la cinquantaine, un professeur de lettres à l'université, plutôt content de sa solitude qu'il comble par une activité sexuelle tarifée une fois par semaine. Et ça s'arrête brusquement. A nouveau seul, il croise une jeune étudiante, belle, qui l'enivre, lui redonne l'envie de désirer. Elle tombe sous le charme. Lui tombe dans la disgrâce…

Il va alors voir sa fille pendant que cette affaire le laisse sur le carreau. Elle vit dans une ferme loin du Cap, seule dans cette contrée difficile où l'apartheid a morcelé les esprits.

" il est persuadé que l'anglais n'est pas le médium capable d'exprimer la vérité de l'Afrique du Sud"

Ensemble, ils tentent, père et fille, une coexistence pacifique. Lui, le citadin ironique, elle, la campagnarde introvertie. Jusqu'au moment où se produit un vol (j'ai volé le "i" à ce petit mot de trois lettres pour faire comme si.. pas remuer la boue. Mais est-ce que ce vol ne va pas laisser des traces ?) dans la ferme.

"Le plaisir qu'il trouvait à la vie a été mouché comme une chandelle."
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