Indéniablement,
Paolo Cognetti sait créer les ambiances, particulièrement celles en montagne et, à ce titre, ce roman mélancolique est une vraie richesse.
En peu de pages, il met en scène plusieurs personnages et s'il y a un héros principal, Fausto, les autres ne peuvent être qualifiés de secondaires car ils tiennent une place nécessaire pour toute la structure de cette histoire.
Ainsi, Santorso, Babette, Silvia, charriant comme Fausto leurs solitudes, leurs détresses, participent de toute une épopée de montagne où la nature personnifiée dans les mélèzes, les sapins, les avalanches, l'ivresse des sommets complète cette belle partition.
Et puis un titre parfait que
Paolo Cognetti explique vers la fin en développant les différentes félicités, celle des arbres, celle des ruminants, celle des hommes et des femmes et bien sûr celle du loup, ce voyageur permanent qui tue, qui fascine, que l'on aime ou que l'on maudit, dont l'intranquillité peut se comparer à celle de plusieurs protagonistes de ce beau roman.
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