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Indéniablement, Paolo Cognetti sait créer les ambiances, particulièrement celles en montagne et, à ce titre, ce roman mélancolique est une vraie richesse.

En peu de pages, il met en scène plusieurs personnages et s'il y a un héros principal, Fausto, les autres ne peuvent être qualifiés de secondaires car ils tiennent une place nécessaire pour toute la structure de cette histoire.

Ainsi, Santorso, Babette, Silvia, charriant comme Fausto leurs solitudes, leurs détresses, participent de toute une épopée de montagne où la nature personnifiée dans les mélèzes, les sapins, les avalanches, l'ivresse des sommets complète cette belle partition.

Et puis un titre parfait que Paolo Cognetti explique vers la fin en développant les différentes félicités, celle des arbres, celle des ruminants, celle des hommes et des femmes et bien sûr celle du loup, ce voyageur permanent qui tue, qui fascine, que l'on aime ou que l'on maudit, dont l'intranquillité peut se comparer à celle de plusieurs protagonistes de ce beau roman.

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Un livre pour les amoureux de la montagne et des grands espaces somptueux.
Tout dans ce livre m'a plu. Tout d'abord, le dépaysement, dans ce petit village d'altitude italien, Fontana Fredda y est décrit sobrement, naturellement. Ses habitants sont solidaires les uns des autres, une véritable fraternité.
L'histoire de cet homme, Fausto, 40 ans,, écrivain, il adore faire la cuisine et se fait embaucher, en toute simplicité, par Babette qui a nommé son restaurant de village "Le Festin de Babette". Fausto y rencontre une jeune baroudeuse, Sylvia, qui y travaille également. Ils vont s'aimer et s'apprécier. Puis le printemps arrive, Babette prend de longues vacances et le restaurant ferme. Fausto en profite pour descendre sur Milan, régler quelques affaires de sa vie d'avant, tandis que Sylvia, monte dans les sommets du Mont Rose, travailler dans un refuge alpin. Ils ne sont rien promis.
Un beau roman humain, fraternel, où la nature et la montagne ont toute leur place.
L'auteur Paolo Cognetti à écrit ce roman lumineux d'une façon simple et sobre, sans fioritures.
Une belle histoire.
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Ambiance montagnarde pour ce roman qui m'a permis de découvrir cet auteur. le décor est planté au coeur des Alpes italiennes. Fausto a quitté Milan et les miettes de son passé et c'est dans le restaurant d'altitude tenu par Babette, qu'il fait connaissance avec Sivia alors qu'ils officient l'un comme cuisiner et l'autre comme serveuse. L'amour les happe sans tarder, tandis que d'autres liens amicaux se tissent.

Ce roman ne serait que peu de choses, sans la présence du décor, cette montagne grandiose, animée par sa faune et sa flore, ses sautes d'humeur plus ou moins dangereuses, son attraction puissante, ses lutins facétieux ou ses amoureux en mal d'escalade..

C'est avec une très belle écriture, sans effet de style, que Paolo Cognetti nous fait part de l'amour que cette région lui inspire, et le respect qui en découle.

Une belle découverte

Je remercie Netgalley et les éditions Stock.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Tout juste revenu d'un séjour plutôt mouvementé dans les Apennins avec Valerio Varesi , j'ai cette fois décidé de suivre les pas de Fausto , un écrivain , et de Silvia , peintre , dans une auberge de Fontana Fredda , au coeur de la vallée d'Aoste . L'un sera cuisinier , l'autre serveuse , tous deux saisonniers ,et ce qui doit arriver arrivera ..."La montagne les gagne" , comme dit le slogan , et eux qui cherchent à oublier un passé quelque peu ombrageux , vont se rapprocher doucement , tout doucement ..
Du reste , à mon humble avis , c'est la douceur qui s'impose à nous dans ce roman superbe qui évoque l'amour , celui des hommes , celui de la nature , des animaux .Le décor est un magnifique écrin qui se savoure sans retenue , qui s'offre en habits de gala sous la plume de Paolo Cognetti , ça explose de toutes parts , à toutes saisons et c'est dans cet arriére plan qui , à lui seul tient le rôle essentiel que vont s'exprimer tous les états d'âmes humains à travers des personnages bouleversants , balancés au gré du temps qui passe entre espoir , quête , mélancolie , parfois même désespoir , chacun d'entre nous y trouvera - ou pas -le bonheur . L'écrin est superbe , le joyau qu'il doit recevoir devra être à la hauteur .
A travers ce roman , c'est toute une vie contemplative de montagnard qui revit , une vie simple , âpre , incertaine dont on se demande jusqu'à la fin si l'écrin doré est bien destiné aux hommes et pas aux animaux .
Une belle , trés belle réflexion sur la place de l'Homme et celle de Dame Nature.
Roman court au style simple mais brillant , cet ouvrage ne manque pas de calme et de beauté , de questionnements aussi .
Bien entendu , je vais me précipiter vers " Les huit montagnes " dont il se dit tant de belles choses .Décidément , moi aussi , " La montagne me gagne " et pourtant je n'aime ni la neige , ni le froid , ni le ski , ni la luge .Un bivouac ? Pourquoi pas mais en lecture , depuis mon canapé . Je peux vous indiquer un auteur " taillé sur mesure " . Il s'appelle Cognetti et il a une extraordinaire sensibilité , un amour incommensurable pour ses montagnes alpines .Vous ne me croyez pas ? Voyez par vous - mêmes .
Allez , chers amis et amies , je termine mon bavardage , je fonce chercher une autre victime dans ma bibliothèque et je vous dis " A bientôt ".
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de livre en livre, Paolo Cognetti tisse un lien très fort entre le lecteur et la montagne qu'il aime tant. Un univers rude, dangereux, mais aussi fascinant, riche de beauté et d'émotions. Ce sont ses " Huit montagnes" que, jusqu'à présent, j'ai préférées.

Deux personnages centraux dans cette histoire : Fausto, écrivain qui se cherche, en rupture amoureuse, et Silvia, rêvant d'altitude et de glace. Ils se rencontrent dans le restaurant de Babette, où Fausto s'est improvisé cuisinier avec bonheur, et où la jeune femme est serveuse.

Mais ce sont les descriptions de la nature sauvage, davantage que leurs parcours hésitants et leurs désirs, qui m'ont captivée. Moi qui ne connais presque pas le monde montagnard, je trouve que l'auteur sait nous le rendre fascinant, nous en dévoiler les aspects uniques, particuliers. Nous montrer aussi la solitude parfois déchirante de ses habitants.

Cependant, je n'ai pas été aussi émue qu'en découvrant la belle amitié de " Huit montagnes", je me suis moins attachée au jeune couple. Cela reste en tout cas une lecture dépaysante ,pleine d'humanité et d'ivresse des cimes.
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Fausto, 40 ans, écrivain, en instance de divorce. Il se cherche.

Silvia, 27 ans, ancienne libraire, libre comme l'air. Elle se cherche aussi.

Ils ne se connaissent pas, mais ils ont un point commun : ils ont trouvé refuge à Fontana Fredda, petite station de ski du Val d'Aoste, et travaillent, l'un comme cuisinier, l'autre comme serveuse, au restaurant d'altitude tenu par Babette, elle-même sur place depuis des années, mais qui pourrait bientôt s'en aller chercher un ailleurs, pour s'y (re)chercher elle-même.

Evidemment Fausto et Silvia vont s'aimer le temps de la saison hivernale, et puis s'en retourner à leurs affaires, l'un à Milan pour régler son divorce, l'autre pour travailler dans un refuge à 3500m d'altitude au pied d'un glacier, pour la saison d'été. Se sont-ils promis de se retrouver ? Peut-être...

A cette histoire d'amour s'entremêlent des histoires d'amitié, des histoires de famille et, puisqu'on est chez Paolo Cognetti, des histoires de montagnes. de la petite station de ski familiale à la fourmilière d'un camp de base dans le massif du Mont Rose, la roche, la neige, la glace sont les mêmes, amies ou ennemies, puissantes, totalement indifférentes au sort des humains. Abri, évasion, danger, défi, gagne-pain, chacun des personnages se représente la montagne en fonction de ses propres désirs ou espoirs. Et dans un environnement aussi éprouvant, dieu sait ce qu'il faut de supplément d'âme pour les réaliser.

Ce supplément d'âme, on le trouve aussi dans la plume de Paolo Cognetti. Avec une grande sobriété dans l'écriture, cet amoureux de la montagne nous emmène dans des décors grandioses et dans l'intimité des coeurs, à la rencontre de sentiments forts mais peut-être aussi fugaces que les saisons ou le loup qui passent. Malgré des thèmes communs (désir de communion avec la Nature, humilité de l'homme face à la montagne, amitié, solitude, quête personnelle, nostalgie,...) et une écriture aussi belle, j'ai trouvé que "La félicité du loup" était moins poignant, avait moins de souffle et d'épaisseur que "Les huit montagnes", précédent roman de l'auteur. Il en reste cependant une histoire et des personnages attachants, et une échappée belle vers un horizon de cimes enneigées.

En partenariat avec les Editions Stock via Netgalley.

#Lafélicitéduloup #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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De même que René Frégni nous parle inlassablement de sa Provence et de sa nature exubérante, Paolo Cognetti met les montagnes du Val d'Aoste, dans les Alpes italiennes, au centre de tous ses romans.
Chatoyantes au printemps et l'été, enneigées et dangereuses l'hiver, elles rythment la vie de ses habitants et séduisent les randonneurs.

Fausto a quitté Milan après une rupture amoureuse pour revenir dans ce village où il passait ses vacances étant enfant.
Embauché comme cuisinier dans l'auberge locale, il y côtoie Babette patronne charismatique, et la jolie et sauvage Silvia, venue comme lui fuir quelque chose.

Au-delà de l'intrigue sentimentale, c'est un hommage à la vie d'un village montagnard et une ode à la montagne, à la richesse de ses paysages, et à la variété de sa flore que nous offre Cognetti.
Comme dans le magnifique ‘Les huit montagnes » (le livre à découvrir si vous n'avez jamais lu cet auteur) et « le garçon sauvage », l'auteur se nourrit de ses souvenirs d'enfance et de son amour pour son pays pour nous faire partager sa passion.
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Merci ! Merci aux amis de Babelio grâce auxquels je suis entrée en amitié avec Paolo Cognetti. Quelle écriture poétique, quelle douceur de vivre se dégagent de ces pages.
J'ai tout aimé dans ce roman, les personnages auxquels on s'attache sans faiblir, leur amitié et leur solidarité, leur rudesse aussi ; les lieux décrits tels des peintures, la montagne à tous les étages et son parallèle avec les dessins d'Hokusai, le peintre du Mont Fuji ; le déroulement des saisons, l'odeur de la forêt et des mélèzes en particulier, le bruit de la neige, les traces des animaux dont celles du loup qu'on attend, qu'on guette ; les mille et un détails qui forment et fondent une vie.
C'est beau, simple et terriblement humain. La solitude des grands espaces rejoint parfois celle des Hommes, sans pour cela alourdir leurs bagages.
Quelle poésie !

Voilà je suis tombée sous le charme de l'écriture (un grand merci à Anita Rochedy, la traductrice) de cet auteur italien. Je sais maintenant que son premier roman « Les huit montagnes » m'attend. Je ne suis pas pressée, il faut prendre son temps avec le bonheur, la douceur de vivre. Ne pas brusquer le temps mais le savourer lentement.

Fausto, la quarantaine, s'installe sur Fontana Fredda, au coeur du Val d'Aoste, un lieu qu'il connaît depuis l'enfance. Cette montagne qu'il a arpentée maintes fois avec son père. Un village isolé pour se reconstruire et oublier sa vie d'avant, son mariage gâché, son envie d'écrire restée au stade embryonnaire.
Là, cuisinier dans l'unique restaurant du village, il rencontrera Silvia qui rêve de parcourir le monde en hauteur. Un moment partagé ensemble qui pourrait se prolonger...

Petit plus : la très belle illustration, pour la première de couverture, de Raphaëlle Faguer
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A l'époque, il croyait que le glacier était éternel et immuable. Ayant réduit ses besoins à l'os. le festin de Babette de Karen Blixen, Isaak Dinesen. Tu sais cuisiner ? C'est le 5eme livre de Cognetti que je lis. (déjà).
Degraisser des kilos de saucisses. Interrompre la cuisson des pâtes. Fontana Freda la ville de leurs amours.
Elle sentait janvier. Fausto et Silvia. La la brenga cassait facilement. ce livre a été traduit
par Anita Rochdy. le glacier le Felik ou le Castor sur le mont Rose est entre chien et loup. Les moyens alpages, intermédiaires de la Sibérie. Tahi delek ! le Val d'Aoste où il fume lui aussi des Toscannos. Les drapeaux de prières tibétains.
Marcher d'Atrani a Amalfi. c'est beau.
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Fontana Fredda est un village haut perché dans le val d'Aoste. Un restaurant tente de tisser du lien entre autochtones et skieurs. Fausto , fraichement débarqué de Milan, y est cuisinier et Sylvia , baroudeuse , serveuse. Malgré l'écart d'âge,ils sont très vite amants.

Paolo Cognetti est resté dans ses montagnes , et la description pointue, et admirative, qu'il en donne prouve sa profonde connaissance des lieux. Il l'aime la montagne , nous la fait partager , à travers sa beauté , son odeur qui s'incruste dans les meubles et les pores, ses dangers , sa faune , sa flore. C'est elle finalement l'héroïne du roman , cette montagne qui rapproche les êtres quand la ville les écartèle.
La montagne , est belle et impitoyable , l'auteur nous propose de passer une saison avec elle , entre les skieurs, les bucherons , les foins, les refuges , les loups et les autochtones , personnages "vrais", vivant au rythme de la nature et non de l'horloge ou du porte monnaie.
Fausto, Sylvia, Babette ou Luigi , tous plus ou moins déracinés, apprivoiseront ils la force de la nature pour se reconstruire ?

Une lecture très agréable , bien écrite, sans emphase avec cependant un petit air de déjà lue.
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