Hallelujah, ma chanson préférée....
Voilà ma seule et unique référence de
Léonard Cohen.
Alors cette opération masse critique qui me permet d'en découvrir un peu plus, j'en suis ravie.
Je découvre donc
Léonard Cohen en tant qu'écrivain.
Que dire ?
Ouvrage divisé en 2 parties : un petit roman (
un ballet de lépreux) en 17 chapitres et des nouvelles de quelques pages.
Un ballet de lépreux.
Il est compliqué pour moi de donner mon avis sur cette courte histoire.
Ambiance très étrange, particulière, un côté un peu malsain, violent.
Le mot folie me vient. Mais quelle folie ? Folie douce, maladie, aliénation ?
Une écriture assez dense. Un univers que je n'arrive pas à définir.
Ce qui en ressort ce sont les thèmes de la solitude, du rapport aux autres, la complexité des êtres humains.
J'avoue avoir été contente d'en finir avec cette histoire un peuglauque. Ce livra m'a fait penser à La Horla de
Maupassant. A tort ou à raison ?!!
Nouvelles
Les mêmes thèmes sont abordés : sexe,
amour, rencontre, nostalgie, responsabilité et culpabilité, remords, conscience, acceptation, innocence, maîtrise de soi, détresse, incompréhension.
Léonard Cohen semble décortiquer les relations humaines et surtout l'âme humaine dans toute sa complexité.
J'ai ressenti un auteur, un poète torturé, qui écrit encore et encore, à la limite de la cohérence.
Une lecture un peu lourde, embrumée, mais non dénuée d'intérêt.
Je suis quand même sur ma réserve. le côté écrivain de
Léonard Cohen ne m'emballe pas.
Je crois que je vais garder ma chanson préférée en favori et la voix de
Léonard Cohen envoutante.
Merci à Babelio et son opération masse critique, merci aux éditions Seuil pour l'envoi de cet ouvrage.