Chroniques des Arcanes, tome 1 : Princesse Vénéneuse

Grande fan de la série Les ombres de la nuit, c'est tout naturellement que je me suis intéressée à cette nouvelle saga YA signée Kresley Cole. J'avais beaucoup d'attentes concernant ce premier tome qui ont presque toutes été comblées par une seconde partie plus intéressante que la première très axée sur la vie d'adolescente populaire de l'héroïne.

Malgré une lente immersion dans l'univers, le livre revenant sur la rencontre entre Evie et Jackson dans un lycée américain avec les gros clichés usants que cela comporte, il est clair que ce roman ne manque pas d'atouts pour séduire. le principal repose sur la faculté de l'auteure à rendre l'atmosphère pesante grâce au malaise d'Evie qui ne cesse de grandir au fur et à mesure qu'elle découvre ses pouvoirs et l'implication du personnage de l'Impératrice dans le scénario post-apocalyptique qui se dessine.

C'est un tome d'introduction qui met environ les 2/3 de son volume en pages pour nous faire basculer dans l'univers à proprement parler, celui-là même que nous promet la quatrième de couverture qui anticipe beaucoup à mon sens et nous fait nous impatienter durant la lecture. Cela étant, même s'il est clair que le côté lycée, pompom girl, quaterback et bad boy, est pénible, il est contrebalancé de manière originale par les préoccupations psychologiques de l'héroïne qui doute, et on la comprend, de sa santé mentale. L'autre point fort du roman, c'est évidemment l'exploitation des arcanes du tarot, une nouveauté rafraîchissante qui promet pour la suite.

Côté personnages, j'ai eu beaucoup de mal avec Evie qui entretient volontairement l'aspect nunuche de sa personnalité et qui perd son temps, de manière peu réaliste, en gamineries amoureuses, alors qu'elle devrait logiquement se focaliser sur ses « hallucinations ». Côté mâle plus particulièrement, je n'ai pas été convaincue par le personnage de Jackson en début ; j'ai trouvé que l'auteure avait grossi le trait bad boy Cajun à l'excès. Heureusement, ça s'améliore en cours de route, et je dois dire que sa réaction de la fin est si crédible qu'il a gagné des points.

En fait, je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce roman en dehors de sa lente mise en place pas si inutile que ça, en plus, hormis le fait qu'Evie Greene soit un copié collé du personnage culte « Poison Ivy » dit « Ivy l'Empoisonneuse » issu du comics Batman. Que ce soit au niveau des pouvoirs (contrôle des plantes, phéromones…), du physique (chevelure rousse, lianes s'enroulant autour d'elle…), tout y est, et cela m'a posé un ÉNORME problème, car nulle part dans les remerciements il n'est fait mention d'un hommage volontaire à cette méchante bien connue des amateurs du super-héros de Gotham. J'ai été très déçue par Kresley sur le coup…

Un bon roman YA, donc, qui happe vraiment notre intérêt sur la fin, qui a le mérite d'offrir un background post-apocalyptique original et bien amené qui promet une suite captivante.
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Connaissant l'écriture de Kresley Cole via sa série des «Ombres de la Nuit», je m'attendais à un style proche pour mieux me prendre un mur en pleine face. Un monde post-apocalyptique, une jeune héroïne de 17 ans et de la folie magique en veux tu en voilà, rien à voir avec les langoureuses histoires de son autre série.

Tout d'abord, je souhaite dire un truc stupide pour m'en débarrassé comme ça se sera fait. Personnellement, durant tout le bouquin je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un mec habillé en rouge avec un éclair sur la poitrine à chaque fois qu'il était question du Flash. L'un n'a rien à voir avec l'autre mais je n'ai pas réussi à m'en dépêtré, dommage. Et pendant que j'y suis, autant parler des choses qui m'ont le moins plut dans cette lecture.
L'idée des Arcanes est originale, mais il est dommage qu'on ne connaisse pas le tarot référence de l'auteur, tant la description des carte est parfois dur à visualiser. Etant habituée à celui de Marseille j'ai tendance à d'abord voir les cartes de ce dernier, donc la ré-interprétation est dure à garder en mémoire, tout comme le fait que tout du long on parle de la treizième carte en tant que la Mort. Traitée moins de puriste mais c'est la carte sans nom à la base, le nom de mort est donné parce que oui c'est un gars avec une faux représenté dessus bien que, il n'est jamais dit que cette carte soit mauvaise ou mortelle. Oui je sais, vous êtes là pour une critique de l'histoire et non pas sur un cours d'interprétation de tarot, c'est juste qu'il faut comprendre que ces coquilles m'ont tellement tenu la jambe lors de la lecture quelle m'a sans doute paru moins bonne que ce qu'elle n'était. Donc allons y pour le fond et la forme.

En fait, si l'écriture est très immersive et à tendance à ne pas nous faire voir les pages défiler, on commence à lire et 2 heures plus tard on se rend compte qu'on en est déjà à la moitié et que demain on doit se lever tôt, j'avoue que les personnes principaux ne m'ont pas plut. Entre Evie qui reste trop longtemps en arrière, un poids, mais qui le sait et qui ne change rien à son caractère pour améliorer les choses ; et pareil pour Jackson qui se veut brut de décoffrage mais qui m'a juste paru proche de l'insupportable, rien n'est fait pour qu'on les aime. Et dire que tout serait nettement moins rageant s'ils avaient pris le temps de vraiment parler et de s'écouter... Les gens qui gravitent autour restent trop peu développer, mais vu qu'ils sont toujours vu au travers du regard d'Evie cela peut se comprendre, même si c'est un peu dommage. L'avancement dans la découverte des dons de l'héroïne est lente, longue, en dent de scie et pas toujours bien placé, tout comme les sensations de malaise qui résulte du passé de chacun reste trop en surface alors qu'il est clairement dit que c'était un choc important. En fait, les personnages ont le même souci en travail qu'en caractère, il ne sont pas assez honnête et pour cela, on ne peut que pointer du doigt l'écriture de Kresley Cole. Mais alors, pourquoi en dire autant de mal ?

Et bien parce que malgré tout ces points négatif, la lecture est vraiment intéressante, de par son originalité dans le genre, des zombies qui n'en sont pas, du fantastique magique, qui n'en ai pas, le choix des lames du tarot et de ce point de vue toujours interne qui nous pousse à être plus proche de l'action et des sentiments des personnages et sentiment, il y en a. En fait, si tout à l'heure j'ai dit que c'était pas assez développé, ce n'était pas entièrement juste, disons que justement Cole a essayer un maximum de les rendre humain, avec les forces, leurs faiblesses et le cafouillis qu'est l'esprit face à des événements inattendu.

Au final, moi même j'ai du mal à dire si j'ai aimé ou non ma lecture, je reconnais qu'elle a de vrai bon point, mais ce n'est pas ceux-là qui me saute aux yeux malheureusement. Une chose est certaine toutefois, elle donne à penser et à réagir sur ce qu'on lit, ce qui est déjà une très bonne base d'intérêt.

Kresley Cole, connue pour sa saga "les ombres de la nuit" , nous propose ici une série très étonnante, qui a pour thème les tarots et leur univers, ce qui est très suprenant.

Dans un monde apocalyptique, la Terre est dévastée et la population souffre. Evie, 16 ans, survit et son monde si parfait s'écroule. Mais ce n'est pas une jeune fille comme les autres. Elle semble avoir la capacité de voir l'avenir et elle entend des voix. Principalement une, qui l'appelle à agir et faire attention.

C'est comme ça qu'elle va rencontrer Jack, personnage hautement antipathique, que je ne supporte pas, je tiens à le préciser. Quand la catastrophe arrive et qu'Evie se retrouve seule, Jack va la retrouver et ensemble, ils partent sur les routes pour retrouver la grand-mère d'Evie.

Autant j'ai adoré l'idée des tarots comme thème de base, autant j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages et leur comportement. Evie se comporte comme une petite fille pourrie gâtée, Jack est un vrai macho (et je reste polie).

Leurs échanges me donnent mal à la tête et j'ai eu envie plusieurs fois de leur crier dessus. le personnage de Matthew relève le niveau heureusement.

Néanmoins, au fil de l'aventure, Evie prend de la maturité et, acceptant sa vraie nature, elle dévoile une personnalité qui me plait de plus en plus. Je reste tout de même persuadée que de rester proche de Jack ne l'aide pas du tout.

Enfin, la plume de l'auteure sauve ce premier tome, qui me plait mais sans plus