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Critique de anniefrance


En 2016, il écrivait un manuel d'exil: comment réussir son exil en trente-cinq leçons. Il continue avec le livre des départs: nouvelles leçons. Je ne les trouve pas si nouvelles: c'est toujours le même ton qu'il a d'ailleurs lors des rencontres; je l'ai connu quand il écrivait son premier livre en français, en 2010: Jésus et Tito, une évocation de son enfance entre Jésus dont sa mère lui parlait en cachette et Tito qui régnait alors sur la Yougoslavie et faisait l'admiration de son père qui estimait que le monde entier serait bientôt communiste.Velibor est né en 1964 (le 13 juin comme moi en 45!)en Bosnie, un des pays de la Yougoslavie. Avec les croates, il combat les serbes mais il ne supporte pas les horreurs de la guerre et déserte. Il arrive en France en 1992, ne parlant pas français, il est déclaré apatride puisque entre temps la Yougoslavie n'est plus (il écrit Les bosniaques en 94). A travers son propre exil, il nous montre le sentiment de déréliction des migrants et l'errance sans espoir de ceux qui ne trouveront jamais leur demeure. Il parle davantage des femmes que dans le livre précédent et il continue d'évoquer ses rapports avec les institutions, les psychiatres, les administrations etc.
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