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Critique de MarcelVayre
Mathias est « sacrificateur » en Albanie. Pour éloigner les mauvais esprits il doit à la demande précipiter, calmement et sans stress, une chèvre du haut d'une montagne. C'est son métier. Il écrabouille.
Lou est une trekkeuse débutante. Avec son compagnon et quatre autres randonneurs, elle part randonner sur la poudreuse albanaise. Hélas, le groupe a dégoté un guide charismatique, le genre à amadouer une chèvre pour l'ecrabouiller le moment venu.
En suivant, alternativement, un chapitre sur deux, l'histoire de Mathias et de Lou, on se dit qu'il va y avoir du suspens et qu'on n'ira pas en vacances en Albanie. Alors, quand Mathias écrabouille presque accidentellement le fils du chef de la mafia locale et part se cacher dans la montagne, on pressent que pour nos six fourmis blanches, c'est pas terrible. Seront-elles sacrifiées? C'est obligé. Ce pays est dingue...
Et puis, finalement, les deux histoires s'éternisent sans se croiser. Avant que le sacrificateur et Lou soient physiquement réunis sur la même page, sans dissimulation aucune, les fourmis blanches auront le temps d'essuyer une tempête, une avalanche, une crevasse géante, la disparition d'un refuge... tout ce que la montagne compte de méchant. Les péripéties s'enchainent à un rythme qui finit par lasser.
A un moment, pas tout à fait à la fin, mais presque, j'ai refermé très fort mon livre. J'ai écrasé moi-même les derniers survivants.
Lou est une trekkeuse débutante. Avec son compagnon et quatre autres randonneurs, elle part randonner sur la poudreuse albanaise. Hélas, le groupe a dégoté un guide charismatique, le genre à amadouer une chèvre pour l'ecrabouiller le moment venu.
En suivant, alternativement, un chapitre sur deux, l'histoire de Mathias et de Lou, on se dit qu'il va y avoir du suspens et qu'on n'ira pas en vacances en Albanie. Alors, quand Mathias écrabouille presque accidentellement le fils du chef de la mafia locale et part se cacher dans la montagne, on pressent que pour nos six fourmis blanches, c'est pas terrible. Seront-elles sacrifiées? C'est obligé. Ce pays est dingue...
Et puis, finalement, les deux histoires s'éternisent sans se croiser. Avant que le sacrificateur et Lou soient physiquement réunis sur la même page, sans dissimulation aucune, les fourmis blanches auront le temps d'essuyer une tempête, une avalanche, une crevasse géante, la disparition d'un refuge... tout ce que la montagne compte de méchant. Les péripéties s'enchainent à un rythme qui finit par lasser.
A un moment, pas tout à fait à la fin, mais presque, j'ai refermé très fort mon livre. J'ai écrasé moi-même les derniers survivants.
