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Critique de LoupAlunettes


Revoici Calpunia V. Tate et la suite de son adaptation BD.

Nous sommes toujours assez fan du personnage et Daphné Collignon en donne vraiment une version propre.



On retrouve certe cette facette forte du personnage, extrêmement curieuse de la nature humaine et de la grande Nature tout court, partageant une passion scientifique avec son bourru de grand-père " Grand Papa".

En passant du roman de Jacqueline Kelly à la BD, nous avons aussi la sensation de voir le personnage autrement, avec un contexte historique plus appuyé.

Celle du roman nous apparaît en 1ère de couverture de roman avec ses nattes, nous nous imaginions une "Laura Ingalls wilder" ( cf. "Petite maison dans la prairie") malicieuse et impertinente, courant partout en bottines.

Avec Collignon, elle nous inspire une dimension américaine plus sudiste, les pieds chaussés de petits souliers fins, les cheveux au vent, plus contemplative qu'à gambader pour faire des cabanes et nous imprimons beaucoup plus avec la BD le champ de coton et la bonne noire.



Ce dernier détail paraîtra plus anecdotique ici par rapport à ce que nous savons de cette triste période historique, dû fait ici des meilleures relations entre les personnages des différentes communautés.



Le tome 2 de la BD rejoindra le roman sur un point qui souciera grandement la mère de Calpurnia: faire de la jeune fille une demoiselle d'intérieur comme il faut.

Calpurnia se montrera pour plus notre grand plaisir beaucoup plus ignorante des arts domestiques que des sciences et cela engendrera quelques sketchs comiques de situation.



Le roman faisait preuve d'un humour particulier que nous aimions avec la causticité de notre héroïne mais la version illustrée reste tout aussi drôle, agréable dans sa dimension de gamine ronchon. L'image insistera délicieusement là-dessus, déformant les figures sages et d'anges parfaites de Collignon.



Daphné Collignon exploite un style graphique très doux et Calpurnia devient un peu plus rêveuse.



Le tome 2 est aussi succulent que le 1er, notre héroïne se fait du mauvais sang avec son avenir, du stress déja à 12 ans, et la réponse de la Smithsonian Institution de Washington tarde à venir sur la reconnaissance de sa plante inconnue.

Vraiment, on est fan.
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