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Critique de Foxfire


Comme je me refuse à faire les choses comme il faut, j'avais commencé Sherlock Holmes en lisant sa 2ème aventure. Pour cette nouvelle incursion dans les enquêtes du fin limier, je suis rentrée dans le rang et je me suis décidée à reprendre les choses par le commencement.

Et je dois admettre que c'est plutôt plaisant de découvrir le personnage de cette façon et d'assister à la rencontre Holmes/Watson. J'ai globalement apprécié ma lecture. le récit est ludique et amusant.

Holmes m'est apparu beaucoup moins antipathique et prétentieux que dans "le signe des 4". Sans pour autant attirer la sympathie. Holmes est un personnage vraiment atypique et original. Il fallait oser imaginer un tel personnage, qu'on pourrait penser atteint du syndrome d'Asperger. C'est vraiment audacieux de proposer un personnage principal si difficilement accessible émotionnellement pour le lecteur. Mais Watson est là pour faire le lien.

La digression américaine, au coeur du monde mormon, m'a beaucoup plu. J'ai trouvé que dans cette partie du roman, Conan Doyle exprimait pleinement son talent de conteur.

Mais j'avoue que j'ai tout de même encore du mal à être totalement emballée par cette série. Les déductions de Holmes sont amusantes mais ne me passionnent guère.
J'ai eu une période de grand attrait pour le roman policier. Mais j'avoue avoir fait bizarrement l'impasse sur le registre classique du roman policier à énigme et être allée directement au roman noir. C'est donc une découverte tardive pour moi que ces histoires de fins limiers, d'indices et de déductions (un peu tirées par les cheveux parfois). Et je dois dire que ce registre me séduit moins que le roman noir. Ce que j'aime dans le roman noir, c'est l'atmosphère et/ou la peinture sociale derrière l'intrigue. Franchement, quand je lisais "le faucon de Malte" je me fichais un peu de la résolution du mystère (d'ailleurs je ne m'en souviens même plus), ce qui me plait c'est de voir le privé hardboiled, Sam Spade, évoluer dans un univers corrompu sous le vernis des apparences. Vous allez me dire que je compare ce qui n'est pas comparable. C'est vrai, ce sont des registres différents avec des objectifs différents. C'est juste que l'un me parle plus que l'autre. Je m'intéresse moins à la résolution qu'aux chemins qui y mènent.

Même si je pense que je lirai encore de temps en temps un roman policier à énigme (ce sont des lectures agréables) je ne pense pas que cela devienne mon genre de prédilection.

Challenge Multi-défis 2017 - 12 (item n° 28 "le 1er livre d'un auteur célèbre")
Challenge XIXème siècle 2017 - 3
Challenge ABC 2016-2017 - 17/26
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