Sur la couverture de
Mrs Bridge, il est écrit « roman vintage » et « Attention chef d'oeuvre »; de quoi se questionner un brin sur la nécessité d'apposer de telles étiquettes qui au final, s'avèrent assez réductrices.
La préface de
Joshua Ferris en revanche s'avère bénéfique à la lecture car j'avoue avoir été quelque peu déroutée par la construction et la prose de ce roman paru en 1959. Composé de saynètes, le récit déroule le quotidien de
Mrs Bridge, femme au foyer bien nantie, autour de laquelle évoluent son mari, avocat, ses enfants Ruth, Carolyn et Douglas, Hattie, la domestique noire, et un cercle d'amis restreints. L'auteur a choisi une écriture simple et sans parti pris pour décrire la classe moyenne et aisée des années 1930 à 1950 de Kansas City. C'est le point de vue de
Mrs Bridge qu'il nous est donné de voir dans ce premier volet ; j'ai déjà entrepris le second avec
Mr Bridge qui m'apparaît jusqu'à maintenant plus développé.
En conclusion, un bel instantané sur la condition féminine et l'évolution des moeurs à travers le XXe siècle.
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