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Critique de Nikouette
Quand le jour de la rentrée Clara tombe sur un mail qu'elle n'aurait pas dû voir où il est question de censurer une cinquantaine de romans de la bibliothèque de son lycée privé où elle fait du bénévolat elle est très en colère ! Blessée aussi, comme si on dénigrait ses lectures et minimisait son intelligence. Jeune fille dynamique et passionnée de lecture ils sont son ouverture sur le monde et ses meilleurs amis depuis toujours. Elle va donc décider de se battre contre la décision des plus hautes instances de son lycée et notamment contre Mr Walsh, le proviseur, à ce sujet. Sauf qu'au lieu de répartir les livres censurés dans les Toutes Petites Boïtes à Livres de la ville -que gère l'association qu'elle a créée- comme elle l'avait promis au bibliothécaire du lycée, elle ouvre une bibliothèque clandestine dans son casier. Mais toute cette affaire va rapidement prendre des proportions qu'elle n'avait pas envisagé.
Un récit qui parle du pouvoir de la littérature, mais qui rappelle aussi qu'un livre est lu et reçu différemment par chacun, en fonction de ce qu'il a vécu, de ce qu'il vit, de ce que ça remue en lui et des choix que cela le pousse à faire ou non.
Une mise en page relativement originale, avec des chapitres courts voire très courts. Parfois il y a juste quelques citations, une 4e de couverture ou ce qui ressemble à un extrait de journal intime. L'héroïne s'adresse à nous avec familiarité ce qui donne un ton très particulier au roman, de même pour les références littéraires pour lequelles elle part du principe que le lecteur les connaît, ce qui doit créer une connivence. J'ai été un peu désarçonnée dans les premiers chapitres, puis j'ai fini par m'habituer même si on ne peut pas dire que j'ai été réellement séduite. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais cela m'a un peu rappelé le ton de John Green dans « Qui es-tu Alaska » par certains côtés, ce ton à la fois léger et grave, plein d'humour et assez américain. le côté « grandes vérités sur la vie et le monde » a sans doute joué dans mon scepticisme, je l'ai souvent trouvé un peu trop grandiloquent. J'ai néanmoins trouvé qu'on s'attachait à cette héroïne un brin trop exaltée à mon goût, mais franchement sympathique malgré tout. Et ce même si elle avait aussi le don de m'épuiser rien qu'à lire sa narration et surtout les dialogues, très survoltés, avec beaucoup d'humour mais aussi de « private jokes ». En fait, étonnamment, malgré la facilité (théorique) de ce roman a être lu j'ai eu du mal à ne pas décrocher régulièrement de ma lecture, sûrement en raison de tous les points listés ci-dessus.
Ceci dit je pense que c'est un récit qui plaira aux passionnés de lecture, que sa forme variée, son côté dynamique et plein d'humour, ainsi que la fraîcheur de l'héroïne sauront convaincre d'autres lecteurs.
Un récit qui parle du pouvoir de la littérature, mais qui rappelle aussi qu'un livre est lu et reçu différemment par chacun, en fonction de ce qu'il a vécu, de ce qu'il vit, de ce que ça remue en lui et des choix que cela le pousse à faire ou non.
Une mise en page relativement originale, avec des chapitres courts voire très courts. Parfois il y a juste quelques citations, une 4e de couverture ou ce qui ressemble à un extrait de journal intime. L'héroïne s'adresse à nous avec familiarité ce qui donne un ton très particulier au roman, de même pour les références littéraires pour lequelles elle part du principe que le lecteur les connaît, ce qui doit créer une connivence. J'ai été un peu désarçonnée dans les premiers chapitres, puis j'ai fini par m'habituer même si on ne peut pas dire que j'ai été réellement séduite. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais cela m'a un peu rappelé le ton de John Green dans « Qui es-tu Alaska » par certains côtés, ce ton à la fois léger et grave, plein d'humour et assez américain. le côté « grandes vérités sur la vie et le monde » a sans doute joué dans mon scepticisme, je l'ai souvent trouvé un peu trop grandiloquent. J'ai néanmoins trouvé qu'on s'attachait à cette héroïne un brin trop exaltée à mon goût, mais franchement sympathique malgré tout. Et ce même si elle avait aussi le don de m'épuiser rien qu'à lire sa narration et surtout les dialogues, très survoltés, avec beaucoup d'humour mais aussi de « private jokes ». En fait, étonnamment, malgré la facilité (théorique) de ce roman a être lu j'ai eu du mal à ne pas décrocher régulièrement de ma lecture, sûrement en raison de tous les points listés ci-dessus.
Ceci dit je pense que c'est un récit qui plaira aux passionnés de lecture, que sa forme variée, son côté dynamique et plein d'humour, ainsi que la fraîcheur de l'héroïne sauront convaincre d'autres lecteurs.
