AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Lire est dangereux (pour les préjugés) (82)

Les livres sont une lumière. Une lumière qui fait disparaître l’ignorance et la haine. Qui montre quelles voies nouvelles emprunter. Ou, parfois, qui illuminent la profondeur d’une cassure qu’on pourrait croire définitive. Les livres éclairent quelque chose de différent chez chacun d’entre nous. Ils changent des vies parce que ce sont des allumettes : ils mettent le feu pour nous montrer la grandeur du monde, la profondeur des autres, une voie qui nous avait échappé jusque-là. Ces feux peuvent s’embraser facilement. Ou péniblement. Ils peuvent nous rendre plus forts. Ils peuvent nous coûter, à nous et à notre entourage. Ils peuvent nous rendre plus courageux. Ils peuvent nous diviser. Ils peuvent nous rapprocher. Ils peuvent nous offenser. Ils peuvent nous rendre heureux. Ils peuvent nous faire souffrir. Ils peuvent nous rendre trop sûrs de nous. Ils peuvent nous décontenancer. Ils peuvent nous donner l’impression qu’on en sait plus que ce qu’on sait. Mais ils nous rendent libres. Et je brûle d’envie que le monde continue à tourner dans leur lumière. Je me battrai toujours pour que les gens aient le choix de s’éclairer avec cette lumière.
Commenter  J’apprécie          150
Ils peuvent nous rendre plus forts.
Ils peuvent nous coûter, à nous et à notre entourage.
Ils peuvent nous rendre plus courageux.
Ils peuvent nous diviser.
Ils peuvent nous rapprocher.
Ils peuvent nous offenser.
Ils peuvent nous rendre heureux.
Ils peuvent nous faire souffrir.
Ils peuvent nous nous rendre trop sûr de nous.
Ils peuvent nous décontenancer.
Ils peuvent nous donner l'impression l'impression qu'on en sait plus que ce qu'on sait.
Mais ils nous rendent libres.
Commenter  J’apprécie          100
« Ce qu’on possédait sans y faire attention devient indispensable quand on ne l’a plus. »
Commenter  J’apprécie          80
Le temps ne change pas les choses. Ce sont les gens qui le changent. Le temps, lui, s'adapte.
Commenter  J’apprécie          71
[...] Tout le monde hait quelqu'un, affirme-t-il. La question est de savoir si on hait quelqu'un d'autre ou soi-même.
Commenter  J’apprécie          50
Le problème, c'est qu'on se jette à corps perdu dans les livres. Avec toute notre noirceur. Notre lumière. Notre passion. Notre souffrance. Nous lisons avec tout ce qui nous façonne et toutes ces couches qui font notre personnalité agissent comme un filtre. Nous lisons avec tout ce que nos yeux ont vu, tout ce que notre cœur a vécu depuis notre naissance. L'humanité est d'une telle complexité que nous ne pouvons être jugés responsables de la mauvaise interprétation d'un livre. Et ce n'est pas à cause d'un livre que les gens se tuent, aiment ou haïssent. Ou qu'ils décident d'être présidents. Ce que nous faisons avant et après un livre relève d'un choix personnel. Et ce choix, c'est la liberté.
Commenter  J’apprécie          50
L’innocence de l’enfance n’est pas éternelle et elle ne doit pas l’être. Tout le monde s’accorde à dire que c’est la période où on est le plus heureux, alors qu’il me s’agit que d’ignorance. Les enfants sont heureux parce qu’ils ignorent tout du monde, et tant mieux…pour les enfants. Mais pour nous ? C’est bien plus puissant de choisir d’être heureux en sachant ce qu’est le monde. De se battre pour lui. D’afficher notre joie en dépit de tout ce qui se passe.
Commenter  J’apprécie          41
Nous lisons avec tout ce qui nous façonne et toutes ces couches qui font notre personnalité agissent comme un filtre. Nous lisons avec tout ce que nos yeux ont vu, tout ce que notre cœur a vécu depuis notre naissance.
Commenter  J’apprécie          40
C'est drôle comme on a peu de temps à consacrer à la lecture quand on est occupé à aider les autres à lire.
Commenter  J’apprécie          40
Dans le salon, je m'empare de mes fluos orange (les jaunes, c'est surfait) et les pose à la verticale, telles des colonnes chargées de soutenir le poids du temps et de la nuit. Des phares pour maintenir mon cap quand les vents du sommeil se lèveront.
Je me laisse tomber sur le canapé.
Prête.
Commenter  J’apprécie          30





    Autres livres de Dave Connis (1) Voir plus

    Lecteurs (567) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Lire est dangereux (pour les préjugés)

    Quel est le livre que lit Clara au début de l’histoire ?

    Ne me marchez pas dessus de Lukas Gebhardt
    La maison aux fenêtres de bois de Lukas Gebhardt
    Vous parler de ça de Laure Halse Anderson

    9 questions
    27 lecteurs ont répondu
    Thème : Lire est dangereux (pour les préjugés) de Dave ConnisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}