AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de afriqueah


Le« Pouvoir des ténèbres », commence avec une page littéraire somptueuse, citant Démocrite qui pense que la vérité de la nature se cache dans les grottes, la présence du passé pouvant resurgir, le présent le recouvrant imparfaitement. « C'est un monde alvéolé, sous la surface il y a des failles, des fissures, des poches d'air…. labyrinthe de tumeurs de cristal et de colonnes gelées, où l'histoire devient avenir puis présent. »

« Nous faisons surgir dans notre esprit des amours anciennes, des enfants perdus, des parents défunts, l'enchantement d'une journée unique ù nous avons été fascinés, brièvement, par la beauté ineffable, fugace, du monde. Ce sont nos souvenirs.
Mais quelquefois ce choix est fait pour nous : un morceau de présent se détache et tombe, exposant le passé comme un vieil os. Rien n'est plus jamais pareil ensuite, et nous sommes forcés de réévaluer la forme de ce que nous croyons être vrai à la lumière de révélations sur sa substance. La vérité est révélée par un faux pas, par l'intuition soudaine que quelque chose sous nos pieds sonne faux. le passé jaillit en bouillonnant comme de la lave et la vie devient cendre sur son passage. »


Mais le thriller bascule vite. Avec des araignées.
Jamais je n'ai tué une araignée.
Lorsque j'en vois une chez moi, je lui parle doucement, si c'est une sauteuse, je prends deux feuilles de papier et je la jette dans le jardin. Bien sûr, j'ai croisé des mygales, en Afrique, là on ne badine plus.
De là à aimer des histoires d'araignées pour vous faire passer une nuit blanche, non.

John Connolly est pourtant drôle, assez drôle, mais j'ai vite repéré ses tics de langage : « ses yeux percèrent des trous dans mon visage tandis que ses quenottes grignotaient ma cervelle ».
Ou, parlant d'un escroc qui a ouvert une secte, et qui soutient que Dieu l'a appelé, il commente : « on ne savait pas bien pourquoi Dieu avait eu l'idée de le chercher, à moins que Chester ne soit parvenu à lui voler son portefeuille. »

C'est drôle, c'est très noir et ça parle d'araignées, alors, laissons ces petites bêtes en paix.
A vous de voir.
Pour ma part, j'ai préféré lire autre chose.
Commenter  J’apprécie          214



Ont apprécié cette critique (20)voir plus




{* *}