Le Pouvoir des ténèbres

Troisième aventure du détective privé Charlie Parker alias Bird, « le pouvoir des ténèbres » remplit parfaitement son rôle dans la catégorie thriller.
Je reconnais avoir retrouvé avec plaisir non seulement le personnage principal de cette série, mais aussi ceux qui gravitent autour de lui. Clairement, j'aime beaucoup Louis et Angel, dont les dialogues me font souvent sourire et je suis toujours ravie de réaliser qu'ils sont des personnages récurrents.
Avant de poursuivre mon avis, petit avertissement : que tous ceux qui détestent ou ont la phobie des araignées et autres bestioles grouillantes, ce livre n'est clairement pas pour vous… Je dois dire que pour ma part, j'ai lu en diagonale certaines pages pour éviter de défaillir, car il faut bien dire que l'écriture de John Connolly est très bien imagée…. Je n'en rajouterais pas plus à ce sujet, je pense que tout le monde a bien saisi mon message…
Alors qu'il avait l'intention de ne plus que travailler sur des affaires plus »planplan » que les précédentes, histoire de se ménager, Bird va être embauché pour mener une enquête sur la mort un peu suspecte d'une jeune femme qu'il a connu il y a plusieurs années…
Comme à son habitude, il va à nouveau fourrer son nez là où il ne fallait pas et découvrir les agissements d'une ancienne secte et de son gourou qui semble avoir disparu depuis plusieurs décennies….
Une fois de plus, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt une des histoires mettant en scène ce détective pas comme les autres qui a la particularité de croiser règlement des personnes décédées.. Je reconnais qu'en général, c'est un postulat que je n'aime pas trop, mais grâce au talent de John Connolly, je lis avec plaisir les aventures de Bird, éternel écorché…


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Le« Pouvoir des ténèbres », commence avec une page littéraire somptueuse, citant Démocrite qui pense que la vérité de la nature se cache dans les grottes, la présence du passé pouvant resurgir, le présent le recouvrant imparfaitement. « C'est un monde alvéolé, sous la surface il y a des failles, des fissures, des poches d'air…. labyrinthe de tumeurs de cristal et de colonnes gelées, où l'histoire devient avenir puis présent. »

« Nous faisons surgir dans notre esprit des amours anciennes, des enfants perdus, des parents défunts, l'enchantement d'une journée unique ù nous avons été fascinés, brièvement, par la beauté ineffable, fugace, du monde. Ce sont nos souvenirs.
Mais quelquefois ce choix est fait pour nous : un morceau de présent se détache et tombe, exposant le passé comme un vieil os. Rien n'est plus jamais pareil ensuite, et nous sommes forcés de réévaluer la forme de ce que nous croyons être vrai à la lumière de révélations sur sa substance. La vérité est révélée par un faux pas, par l'intuition soudaine que quelque chose sous nos pieds sonne faux. le passé jaillit en bouillonnant comme de la lave et la vie devient cendre sur son passage. »


Mais le thriller bascule vite. Avec des araignées.
Jamais je n'ai tué une araignée.
Lorsque j'en vois une chez moi, je lui parle doucement, si c'est une sauteuse, je prends deux feuilles de papier et je la jette dans le jardin. Bien sûr, j'ai croisé des mygales, en Afrique, là on ne badine plus.
De là à aimer des histoires d'araignées pour vous faire passer une nuit blanche, non.

John Connolly est pourtant drôle, assez drôle, mais j'ai vite repéré ses tics de langage : « ses yeux percèrent des trous dans mon visage tandis que ses quenottes grignotaient ma cervelle ».
Ou, parlant d'un escroc qui a ouvert une secte, et qui soutient que Dieu l'a appelé, il commente : « on ne savait pas bien pourquoi Dieu avait eu l'idée de le chercher, à moins que Chester ne soit parvenu à lui voler son portefeuille. »

C'est drôle, c'est très noir et ça parle d'araignées, alors, laissons ces petites bêtes en paix.
A vous de voir.
Pour ma part, j'ai préféré lire autre chose.

J'aime beaucoup John Connolly, que j'ai découvert à l'occasion d'un service de presse avec Les anges de la nuit. Je crois que, entre autre, j'ai beaucoup aimé cet improbable couple de tueurs à gages homos qui reviennent régulièrement dans la saga de Charlie Parker.

Dans le pouvoir des ténèbres, un roman au titre bien trouvé, Connolly nous entraîne dans les tréfonds de l'âme humaine, comme Maxime Chattam le fait avec brio.

Tout débute avec les Baptistes d'Aroostock, une secte disparue sans laisser de trace, sur laquelle Grace Peltier menait l'enquête pour sa thèse de fin d'études, et qu'on a retrouvé mystérieusement suicidée, sans plus d'explications.

Mis sur le coup, le détective Charlie Parker mène l'enquête pour le compte du père de la défunte, et découvrira bien vite que tous les membres de cette secte étrange ne sont peut-être pas morts, comme les cadavres fraîchement retrouvés par la police sur un chantier l'indiqueraient. Et à trop vouloir trouver de réponses, Parker découvrira qu'il y a des secrets qu'il vaut mieux laisser enfoui, au risque d'y laisser sa vie.

Une lecture halletante pour un thriller parfaitement mené. Amis arachnophobes, je vous préviens, vous aurez du mal à trouver le sommeil...

Je ne crois pas avoir déjà lu de romans de cet auteur et pour une première découverte le résultat est finalement peu probant.
Grande amatrice de polars et de thrillers, j'aime quand l'histoire démarre vite, plongeant le lecteur dans le suspense et provoquant une addiction aux pages avec l'envie irrépressible de les tourner les unes après les autres. Malheureusement, tel ne fut pas le cas avec ce roman qui, pourtant, avait bien commencé avec un prologue très prometteur : un meurtre particulier et la découverte d'un charnier. Hummm ça fleurait bon la tension et le suspense. Oui mais voilà, par la suite, j'ai trouvé que l'histoire devenait de plus en plus floue et alambiquée : enquête sur la mort d'une jeune femme ayant rédigé sa thèse sur un secte dont les membres ont mystérieusement disparu, un méchant qui tue ses victimes grâces à ses amies les araignées, un super méchant qui surplombe tout le monde et finalement on ne sait plus très bien qui est qui.
Le personnage de Charlie est trop superficiellement décrit, trop lisse à mon goût et je ne m'y suis pas attachée. Il subit les évènements plus qu'il n'agit et du coup le rythme de l'intrigue s'en trouver largement ralenti du moins pendant la première partie.
Certes dans la deuxième moitié du roman, les choses s'accélèrent progressivement et rendent la lecture un peu plus intéressante mais trop tardivement pour rendre cette lecture palpitante.
En regardant sur internet je me suis aperçue que ce roman était le troisième d'une série et peut être que si j'avais lu les deux premiers épisodes mon ressenti aurait été différent.
En tous cas, si cette lecture ne fut pas totalement désagréable elle fut loin d'être aussi terrifiante et palpitante que ce à quoi je m'attendais au vu du titre et de la quatrième de couverture.
Bref, rien de bien ténébreux dans ce roman à découvrir à l'occasion.

On recherche un ange!
Cinquième roman de ce jeune auteur irlandais, journaliste de formation. Il est à noter que tous ses romans se passent aux Etats-Unis. C'est également la suite des aventures de Charlie "Bird" Parker, ancien policier devenu détective privé.
Alice, prostituée et toxicomane, a disparu, pas de quoi affoler la police. Mais cette jeune fille est la cousine de Louis, un des associés de Parker, celui-ci se lance dans ce qui semble n'être qu'une enquête de routine. La recherche de cette jeune fille commence dans le milieu de la prostitution et de la drogue new-yorkais.
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