Ce roman est un véritable tourbillon musical. Pour tout amateur de piano, c'est un régal tant la précision des descriptions de l'approche de l'instrument, du jeu, de l'apprentissage et des techniques est bluffante. L'écriture est aussi virtuose qu'est le personnage principal, Claude Rawlings, sorte de mélange improbable entre un Mozart, un
Glenn Gould et un Keith Jarrett... Mais la beauté de ce roman tient aussi à sa description de la ville de New York de l'après-guerre, et ses différents quartiers vus à hauteur de taxi. On tourne les pages de cette symphonie comme celle d'une partition parfaitement maîtrisée.
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