Dès les premières pages, j'ai retrouvé l'univers mélancolique que
Charles Consigny avait développé dans son précédent livre, ainsi que sa personnalité emplie d'un charme désarmant, à la fois nostalgique et agaçante.
Les formules sont souvent à la limite de tomber à plat, mais pour une raison inexplicable le charme opère et, au lieu d'être ridicule, ce texte est touchant de tendresse, en dépit des certitudes politiques assez insupportables dont l'auteur nous gratifie.
Ses analyses politiques sont tantôt originales, tantôt superficielles. Je préfère quand
Charles Consigny parle de son existence plutôt que des élections...
Néanmoins, sa critique du quinquennat d'Hollande, où la gauche a loupé la possibilité de mener une grande politique sociale pour préférer lancer des mesurettes administratives inapplicables est plutôt juste.
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