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Critique de sailormoon


Je n'ai découvert l'existence de Robin Cook que très récemment, à la sortie poche de son roman Nano. Cet auteur américain était à la base médecin, et il a écrit pas mal de thrillers se déroulant dans le milieu médical – du coup, comme c'est typiquement un genre qui m'intéresse, je me suis penchée sur ses titres les plus connus et j'ai vu que Fièvre était un des plus recommandés. (Par contre, il n'a pas été réédité depuis 1994, d'où la couverture archi-vieillotte qui ne donne pas envie…). J'ai donc commencé ma découverte de l'auteur avec ce roman écrit en 1982.

Fièvre raconte l'histoire d'un médecin dont la femme est morte d'un cancer du sang 9 ans auparavant. Suite à ce décès, il se spécialise dans la recherche fondamentale en cancérologie, et plus particulièrement en immuno. Malheureusement pour lui, sa fille Michelle (12 ans et pas 8 comme indiqué dans le synopsis) tombe malade et on lui diagnostique une leucémie aiguë myéloblastique, la leucémie la plus dangereuse. Il va donc devoir mener de front ses batailles professionnelles (ses patrons veulent le faire travailler sur la mise sur le marché d'une chimiothérapie visiblement plus toxique qu'efficace), tenter de sauver sa fille avec ses recherches et également son combat contre l'usine proche de chez lui qui déverse du benzène dans le fleuve, ce qui aurait rendu sa fille malade…

L'intrigue est donc assez riche, il y a pas mal d'éléments différents, à la fois un pan très axé sur la médecine et la recherche en cancéro (pile mon domaine, puisque je travaille sur des essais cliniques en cancéro ^^), et un autre sur l‘environnement et la gestion des déchets.

J'ai trouvé l'ensemble des thèmes vraiment intéressants et plutôt bien amenés, le tout est cohérent. Là où je tique un peu, c'est sur certains raccourcis pris par l'auteur (à la fois au niveau des recherches de Charles mais aussi sur son enquête sur le benzène – il rentre hyper facilement dans l'usine, arrive sur site pour faire des photos sans problème, ça m'a paru hyper facile… peut-être qu'il y a 30 ans les sites n'étaient pas aussi sécurisés qu'aujourd'hui..). On sent encore une forme ténue de misogynie (entre sa belle-mère un peu jetée, sa femme au foyer qui est complètement perdue à l'hôpital et son assistante qui n'est.. qu'assistante, à qui il parle plutôt mal, les femmes ne sont pas hyper bien représentées dans le roman… encore une fois, c'est peut-être à mettre en perspective avec l'époque de l'écriture).

Par certains aspects, ça m'a rappelé Grisham (par exemple « La firme »), le côté « seul contre une grosse compagnie« … alors ce n'est pas un roman excellent, mais il est distrayant, plutôt bien écrit, et à part certains détails (les gens qui fument dans les labos par exemple), il n'a pas trop mal vieilli :) J'ai passé un bon moment de lecture!
Lien : http://totorosreviews.com/20..
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