AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ambages


"La trahison, c'est comme un glissement de terrain dans l'âme."

Philip Anders se demande s'il connaissait si bien que cela son ami Julian Wells. Ce dernier s'est donné la mort, un soir, seul sur une barque flottant sur un lac. Philip ne comprenant pas ce suicide, décide de creuser dans le passé, dans la vie de Julian pour trouver des réponses. Pensant trouver ainsi les mots qu'il auraient pu dire à son ami s'il avait été sur la barque avec lui, pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Ils se connaissent depuis l'enfance et sont tous deux amateurs de lettres, simplement le premier est devenu critique littéraire et Julian a décidé d'écrire des livres sur les tueurs les plus abominables de l'histoire. Afin de s'imprégner au mieux de la réalité des lieux et des esprits Julian a toujours parcouru le monde, sans attache réelle, à l'exception de sa soeur et de Philip. Mais Philip s'aperçoit qu'il n'était pas là sur la barque. Il commence alors à mettre ses pas dans ceux de la personne qu'il admirait, Julian. "J'étais allé à Paris, à Oradour-sur-Glane, à Londres, à Budapest, à Cachtice, à Rostov et maintenant j'étais revenu à Buenos Aires." En creusant le passé des souvenirs font surface et des phrases de Julian lui reviennent : "Quand on vit dans le mensonge, la vérité se paye au prix fort." Que pouvait bien signifier ces petits cailloux éparpillés dans sa mémoire ? "Refuser de grandir, disait-il, est une forme de crime." Qu'avait bien pu faire Julian ? "Avant le crime, il y a la dissimulation." Lui aurait-il caché des choses importantes, lui qui pensait tout partager avec Julian. 

J'ai beaucoup apprécié ce roman à suspens, impossible de le lâcher sans l'avoir terminé d'une traite. Thomas H. Cook a une belle plume. En outre, c'est bien construit, bien étayé et on fait un tour du monde, certes des abominations, mais c'est aussi une partie de notre histoire. le chapitre "Après" est remarquable pour clore le roman, bref je voulais savoir ! Est-ce une bonne idée ? Oh mon père, est-ce vraiment une bonne idée ?  ...."parce qu'il n'existe pas de réponse à notre zachem."
Commenter  J’apprécie          527



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}