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Critique de Sylviegeo


Un des premiers livres de Thomas H . Cook, écrit en 1988 où l'on devine le remarquable écrivain qu'il deviendra.
C'est une enquête policière linéaire, pas de ces retours dans le temps habituels, mais l'amorce du ton qui lui est si particulier, si caractéristique.
On l'aperçoit ce ton, dans les digressions que son personnage se permet en aparté. Un petit paragraphe, de temps en temps, révèle la vraie nature de Thomas H. Cook.
Dans L'innocence pervertie, Frank, le policier, est obnubilé par la résolution du meurtre de la jeune héritière Angelica Devereaux. La plus belle fille d'Atlanta, cette beauté de 18 ans, retrouvée dans un parc du centre ville. Pas de marques de coup ou de défense, pas de viol, rien, "juste" morte et déposée délicatement dans ce parc. Frank fera le tour de son entourage afin de mieux connaître cette Angelica. Angelica qui ne fréquentait personne, qui n'avait pratiquement aucun échange avec sa grande soeur, à qui l'on ne connaissait aucun petit copain, qui ne se mêlait à rien et qui pouvait figer sur place n'importe qui l'approchant d'un seul de ses regards...Qui était réellement Angelica?   Rien n'est jamais ce qu'il y paraît avec Thomas H. Cook, rien n'est figé, tout est tout le temps en changement. Et les personnages sont également beaucoup plus complexes qu'il ne semble. Ce n'est pas qu'un policier paumé ou une jeune de la haute désespérée. Leur monde n'en est pas un aux divisions claires et nettes.
Si les premiers mots de cet auteur vous intéressent, n'hésitez pas.
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