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EAN : 9782757820544
360 pages
Points (13/04/2017)
3.59/5   22 notes
Résumé :
Angelica, dix-huit ans, était la plus jolie fille d'Atlanta. Maintenant, elle gît dans un terrain vague et Frank Clemons, inspecteur alcoolique et divorcé, pense en voyant son corps à celui de sa propre fille, suicidée trois ans plus tôt.
Cette enquête sera sa rédemption.
Mais très vite, les questions surgissent : de quoi Angelica est-elle morte ? De qui était-elle enceinte ? Que cherchait-elle dans les galeries d'art un peu louches de la ville ?
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique

Tout d'abord, je voudrais exprimer un gros coup de gueule envers les éditions Points, qui prennent vraiment leurs lecteurs pour des abrutis.
A l'annonce d'un nouveau titre de Thomas H. Cook en ce mois d'avril 2017, j'étais ravi.
Un peu surpris cependant qu'un titre de l'Américain sorte directement en poche, j'avais envoyé un petit message à l'éditeur afin de m'assurer qu'il s'agissait bien d'un inédit. Ma bibliographie de cet auteur étant complète, mieux valait prévenir que guérir.
Aucune réponse.
Entre temps, j'ai constaté que Points avait publié directement en poche "La vérité sur Anna Klein" l'an passé, et également qu'il restait une dizaine de titres de Thomas H Cook qui n'étaient pas encore traduits en français.
Le jour venu, je me procure donc "L'innocence pervertie" et avec un certain soulagement, je constate que la mention inédit figure bel et bien en grand, gros et gras sur la quatrième de couverture. Impossible de ne pas le voir.
Passons à la rigueur sur le premier attrape-nigaud : "Cook change de ton : Chandler n'est pas très loin." le livre ayant été écrit en 1988 et étant l'un des tous premiers de l'écrivain, c'est après qu'il a changé de ton. Parce que oui, à l'origine Thomas H. Cook écrivait de vrais romans policiers et je suis tout à fait disposé à croire que Chandler faisait partie de ses inspirations avant qu'il ne trouve, plus tard, sa propre et unique voie. Mais ça n'est pas en 2017 que s'opère brusquement un changement de style...
Et puis j'ai vérifié où se situait exactement le roman dans la bibliographie de Cook et c'est là que je me suis rendu compte que "Sacrificial ground" ( site sacrificiel ) avait déjà été publié en série noire en 1989 sous le titre "Qu'est-ce que tu t'imagines ?". Que, bien sûr, j'avais déjà. Et qui commence par ces lignes :
"Il termina son verre de bourbon puis, par-dessus son épaule, regarda brièvement la piste de danse."
Tandis que l'INEDIT proposé cette année par les éditions Points débute ainsi :
"Il avala le reste de son bourbon, jeta un coup d'oeil par-dessus son épaule à la piste de danse."
Vous l'aurez compris, il s'agit simplement d'une nouvelle traduction. A priori, les deux textes sont intégraux.
Le vice a même été poussé jusqu'à supprimer "Qu'est-ce que tu t'imagines ?" de la liste des romans de l'auteur ( qui en faisait encore partie l'an passé ) en faisant désormais simplement abstraction de son existence.
Alors rééditer un vieux roman de Cook devenu difficilement trouvable, pourquoi pas ? L'initiative pourrait même être saluée.
Mais prendre les lecteurs pour des cons en faisant passer un vieux série noire pour une nouveauté inédite en changeant bien évidemment le titre, il fallait oser.
Points l'a fait.
Ils ne sont pas les seuls.
Je tenais en tout cas à dénoncer ces pratiques éditoriales déplorables, purement commerciales et plus que douteuses, en introduction.

Passons maintenant au livre proprement dit, que j'ai donc finalement lu dans cette seconde version.
Le corps d'une jeune femme est découvert dans un terrain vague des bas quartiers d'Atlanta. Cette femme, c'était Angelica Devereaux, une riche héritière au physique de rêve qui n'avait rien à faire là.
S'agit-il d'un meurtre ? C'est déjà ce que devra déterminer l'enquêteur, Frank Clemons. Parce que le corps de la jeune femme ne présente aucune lésion apparente. Elle a été comme déposée là, ses cheveux blonds formant une corolle tout autour de son visage. Son corps est demeuré habillé, à l'exception d'une sandale retrouvée quelques mètres plus loin.
"Elle n'a été ni flinguée, ni poignardée, ni étranglée. Et il est évident qu'elle n'a pas été frappée."
C'est la soeur de la victime, Karen Devereaux, qui identifiera le corps et dont le témoignage sera le point de départ d'une enquête qui nécessitera de nombreux intervenants avant de délivrer la sinistre vérité.

On est vraiment dans un roman policier traditionnel. le personnage principal est à nouveau l'un de ces flics tout cabossé : Frank Clemons n'est en effet plus que l'ombre de lui même depuis le suicide de sa fille. Séparé de sa femme, il est également alcoolique et n'a plus droit à l'erreur ( "Tu es déjà sur le fil et je peux t'assurer que la hiérarchie ne te loupera pas." ). le roman commence par son agression à la sortie d'un bar dont les symptômes physiques ( des marques au visage ) l'accompagneront comme un leitmotiv tout au long des interrogatoires. Il s'investira corps et âme dans les investigations, comme si élucider cette affaire équivalait à trouver son propre salut.
Cliché certes mais n'oublions pas que le livre a été écrit il y a bientôt trente ans.
Quant à l'enquête, elle est très linéaire. Faisant équipe avec son vieil ami Caleb, Frank suivra un simple fil d'Ariane pour comprendre et reconstituer progressivement les évènements. En interrogeant d'abord la soeur d'Angelica il apprendra qu'avant sa majorité la fortune de la victime était administrée par un avocat. Caleb quant à lui trouvera un témoin qui les mènera sur la piste de la voiture rouge d'Angelica, en attente d'être désossée. Alors le duo de policiers interrogera l'avocat et le garagiste véreux, qui eux même les dirigeront vers d'autres pistes, d'autres protagonistes en lien avec ce qui s'avérera rapidement bien être un meurtre. Chaque piste, chaque élément, chaque nouvelle information permettra donc au fur et à mesure de reconstituer la personnalité de la victime ou son emploi du temps. Au lycée Northfield, duquel Angelica était récemment sortie diplômée, ils interrogeront le proviseur, le professeur de théâtre et les camarades qui jouaient dans la même pièce que la magnifique et envoûtante jeune femme assassinée. A l'enterrement c'est l'obstétricien d'Angelica qu'ils rencontreront, qui lui aussi sera questionné puisqu'entre temps l'enquête a dévoilé que la victime était enceinte, et que sa mort serait liée avec le plus barbare avortement qu'il m'ait été donné de lire jusqu'à présent.
Le destop existait déjà. Inutile de faire un dessin.
Une enquête de la vieille école donc, à une époque où on ne pouvait guère faire parler l'ADN et les autres preuves scientifiques. Un roman composé surtout d'une succession de dialogues et d'interactions entre personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, livrant chacun à son tour une petite information permettant soit de compléter le tableau dans son ensemble, soit de mettre sur la piste de nouveaux intermédiaires. Parmi lesquels se cache potentiellement le coupable.
Alors oui, pas vraiment d'originalité dans la construction d'une trame uniquement chronologique, mais au moins la lecture est facile, réellement fluide, et le lecteur parvient très bien à suivre le cheminement des enquêteurs : ce qui mène Frank et son acolyte à aller interroger une nouvelle personne, ce qui leur permet d'aboutir à de nouvelles pistes ou conclusions.

Mais l'écriture est belle, et Cook - on le ressent - avait fait d'énormes progrès depuis "Safari dans la 5ème avenue", son premier roman policier publié en série noire en 1980. Autant ce dernier m'avait laissé de marbre, autant celui-ci fait réellement découvrir les prémisses de l'excellent écrivain qu'il deviendra. Ma connaissance de ses oeuvres en est encore à ses balbutiements puisqu'il s'agit seulement de mon quatrième Cook, mais il s'agit bien d'un chaînon manquant entre des débuts décevants et les chefs d'oeuvre qui viendront plus tard.

Le travail réalisé sur les personnages est très minutieux. L'écrivain arrive à leur donner une substance, à nous faire éprouver de l'empathie.
Angelica notamment fascine. Elle trouble tout le monde , le moindre protagoniste du livre, et le lecteur également est intrigué, essaie non seulement de l'imaginer mais de la comprendre. Certes, avant tout, cette jeune femme à peine majeure est belle. Plus que belle d'ailleurs. Magnifique, attirante, désirable et cela, tous s'accordent à le dire.
"Elle était tellement belle, souffle-t-elle sans cesser d'admirer Angelica. Tellement belle."
"Elle dégageait un érotisme incroyable."
"Entre nous, ajouta le médecin en souriant, c'est la plus belle femme que j'ai jamais examinée."
Une beauté qui s'accompagne pourtant d'une forme de pureté, qui permet à chacun de s'imaginer les traits de la disparue, qui attirait les regards de tous. Lycéens, adultes, hommes et femmes. Par une forme de grâce et d'innocence. Une magnificience qui laisse tellement peu indifférent qu'elle a probablement un lien avec sa mort.
Et alors que ce genre de femme aurait du être entourée par une multitude de prétendants, sa distance est également évoquée. Sa réserve, son absence de vie sociale font planer un mystère supplémentaire.
"Elle était très distante. La plupart des élèves la trouvait snob."
"Elle nous congelait sur place, un truc de fou."
"Elle se croyait supérieure à tout le monde."
Parce que derrière le prénom qui n'a rien d'anodin, son aspect angélique est remis en cause. Comme s'il y avait une incompatibilité entre sa pureté apparente, les fantasmes qu'elle engendrait, et sa solitude maladive, sa distance et ses secrets.
Quant à Frank, c'est un personnage des plus attachants. Ses blessures y contribuent. Evidemment, cette enquête c'est un peu son salut, la résoudre est vital, c'est une façon d'exorciser le suicide de sa fille qui avait tellement de points communs avec Angelica, qui s'isolait, ne savait plus sourire, avait perdu le goût de vivre. N'avait-t-il pas été assez attentif à sa détresse ? Trouver le responsable de la mort d'Angelica pourra-t-il faire figure d'exorcisme ? Alors oui, le thème du flic alcoolique, perdu, traumatisé qui se passionne pour une enquête comme si elle allait lui permettre la rédemption - un thème cher à Thomas H Cook - a bien sûr été déjà vu mais il est décrit avec sincérité et explique tout le caractère du personnage, ses envies de vengeances et de justice. Un héros dont la famille - son ex-femme, son frère, son père - nous sera présentée lors de certaines scènes difficiles comme pour mieux nous faire ressentir encore sa propre solitude. Un personnage qui s'attachera au-delà de toute raison et logique à la grande soeur Karen, toujours poussé par un irrésistible besoin de la revoir.

Crime de sang ? Crime d'argent ? L'enquête et la découverte du meurtrier ne composent heureusement pas l'unique intérêt du livre. La recherche du mobile est d'ailleurs bien plus importante et intéressante, je pense. Mais au-delà, toute une dimension sociale est bien présente. Au travers par exemple de l'expérience policière de Caleb, qui nous fait découvrir cet Atlanta plus sombre au travers d'histoires de drogues et de proxénétisme où les plus méchants ne sont pas toujours ceux qu'on croit. Il est beaucoup question également du désir des policiers de faire parfois justice eux mêmes, envie qu'ils doivent trop souvent réfréner en laissant les tribunaux rendre souvent d'injustes verdicts.
Et au travers du personnage d'Angelica, c'est la question du regard d'autrui qui est posée, de l'attirance, du magnétisme qui peut s'avérer malsain et incontrôlable. Comme si elle était davantage un objet de concupiscence qu'un être humain à part entière.

L'innocence pervertie est donc un roman tragique, dont tout l'intérêt réside dans l'écriture et les personnages, mais qui souffre quand même forcément un peu de son aspect vieillot, de ses quelques clichés et des ficelles faciles ( à répéter cinquante fois à toute vitesse ! ) permettant à l'intrigue d'avancer. Mais dans l'ensemble, la lecture est demeurée plaisante d'un bout à l'autre du roman.

Et si jamais un éditeur souhaite publier de réels inédits de l'auteur américain, voici la liste des oeuvres qui, sauf erreur de ma part, restent à ce jour encore à traduire :
- The orchids ( 1982 )
- Elena ( 1986 )
- Night secrets ( 1990 )
- Early graves ( 1990 )
- The city when it rains ( 1991 )
- Blood echoes ( 1992 )
- The murmur of stones ( 2003 )
- Moon over Manhattan ( 2003 )
- Peril ( 2004 )
- Fatherhood ( and other stories ) ( 2013 )
- A dancer in the dust ( 2014 )

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Un des premiers livres de Thomas H . Cook, écrit en 1988 où l'on devine le remarquable écrivain qu'il deviendra.
C'est une enquête policière linéaire, pas de ces retours dans le temps habituels, mais l'amorce du ton qui lui est si particulier, si caractéristique.
On l'aperçoit ce ton, dans les digressions que son personnage se permet en aparté. Un petit paragraphe, de temps en temps, révèle la vraie nature de Thomas H. Cook.
Dans L'innocence pervertie, Frank, le policier, est obnubilé par la résolution du meurtre de la jeune héritière Angelica Devereaux. La plus belle fille d'Atlanta, cette beauté de 18 ans, retrouvée dans un parc du centre ville. Pas de marques de coup ou de défense, pas de viol, rien, "juste" morte et déposée délicatement dans ce parc. Frank fera le tour de son entourage afin de mieux connaître cette Angelica. Angelica qui ne fréquentait personne, qui n'avait pratiquement aucun échange avec sa grande soeur, à qui l'on ne connaissait aucun petit copain, qui ne se mêlait à rien et qui pouvait figer sur place n'importe qui l'approchant d'un seul de ses regards...Qui était réellement Angelica?   Rien n'est jamais ce qu'il y paraît avec Thomas H. Cook, rien n'est figé, tout est tout le temps en changement. Et les personnages sont également beaucoup plus complexes qu'il ne semble. Ce n'est pas qu'un policier paumé ou une jeune de la haute désespérée. Leur monde n'en est pas un aux divisions claires et nettes.
Si les premiers mots de cet auteur vous intéressent, n'hésitez pas.
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L'innocence pervertie est probablement la quatrième ou cinquième lecture de Thomas H. Cook pour moi. J'ai encore deux ou trois de ses romans dans ma bibliothèque, en attente d'être lus. Pourtant, il m'a fallu du temps avant de de m'y lancer. La raison est fort simple; les dernières lectures de cet auteur m'avait laissée froide, j'avais donc décidée de prendre une longue pose jusqu'à la prochaine fois. Et ce fut bénéfique.
Ce roman raconte donc l'histoire d'Angelica, la très jolie fille de riche, retrouvée morte dans un des quartiers les plus malfamé de la ville. Pis il y a Frank Clemons, l'archétype du policier blasé et alcoolique qui enquête. En fait, en plus des dernières expérience plutôt tiède que j'avais eu avec Thomas H. Cook, il y avait aussi ce résumé en quatrième de couverture qui ne m'inspirait guère confiance. Ont reproche souvent aux polars et à ses auteurs de ne présenté qu'un type de personnage et j'avais sous les yeux exactement le type de personnages qui nous fait grincé des dents par leur coté prévisible. Et pourtant...
Pourtant, l'innocence pervertie est mieux que bien des romans policiers que j'ai lue. Bien sur, ont y retrouve les talents de l'auteur. Et malgré le fait que je sois restée hésitante près de la moitié du roman, l'histoire a finie par me happée quand j'ai saisie que les personnages d'Angelica et Clemons étaient plus complexe qu'il n'y paraissait. Et comme d'habitude avec Cook, ont ne sait rien des coupables avant les dix dernières pages. En somme, un bon roman même si ont nous berne avec la mention Inédit sur cette nouvelle couverture des éditions Points
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Thomas Cook est un maître dans l'art du suspens et cet ouvrage confirme son talent. La plupart des livres de Thomas Cook obéissent à une règle d'écriture qui semble être la signature de l'auteur : un meurtre, un coupable évident dès les premiers chapitres, un coupable de substitution autour duquel un faisceau de preuves converge... une solution finale qui sort du chemin dans lequel le lecteur a été conduit page après page. Dans "l'innocence pervertie", la structure du récit est beaucoup plus classique. Meurtre, enquête, premiers soupçons puis accélération du rythme et coups de théâtre successif. Ce choix montre que Cook n'est pas prisonnier d'un seul schéma d'écriture.
Difficile de parler de l'enquête histoire de ne pas procéder à une redite de la quatrième de couverture, ou de ne pas dévoiler trop d'indices. En tout cas, l'auteur n'est pas intéressé par les personnages récurrents et ne souhaite pas créer un enquêteur "maison". Son inspecteur, Frank Clemons, est un personnage complexe, trainant derrière lui un passé plutôt lourd. Sa réputation n'est pas bonne et le peu de succès obtenu dans ses enquêtes précédentes ne joue pas en sa faveur. Il est même question, à un moment de le déposséder de l'enquête qu'il a commencée à mener. On ne charge pas "n'importe qui" d'enquêter sur un meurtre dans la bonne société blanche d'Atlanta !
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Un récit triste et manquons de rythme et de rebondissements, qui m'a un peu déçu,, avec une voix monocorde , je l'ai écouté en livre audio, les circonvolutions de l'enquête ont tendance à être un peu redondantes, et on peut pas dire que l'auteur fait preuve d'une grande imagination, les dialogues particulièrement sont pauvrement, écrit avec 80 % des répliques qui sont simplement oui ou non dans les dialogues entre les protagonistes, on peut s'attendre à la lecture du titre de quelque chose de scabreux ou de profanatoire, mais il n'y a en fait aucun développement particulièrement voyeur ou sulfureux contrairement aux enquêtes qu'on trouve, par exemple chez Jean-Christophe Granger , ou dans une moindre mesure chez Franck thilliez, je ne conseille pas particulièrement cet ouvrage, il y a des enquêtes bien plus stimulantes à lire
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Frank tenta un instant de voir le monde tel que le voyait Morrison, mais il fut rapidement confronté à sa propre incapacité à concevoir un monde aux divisions nettes, où un être humain était forcément en sécurité quelque part et en danger ailleurs. Lui considérait plutôt la vie comme un paysage perpétuellement changeant, dans lequel il n'existait pas de territoire isolé, ni de rempart infranchissable, ni aucun endroit assez en hauteur pour empêcher que la marée ne s'y engouffre et emporte tout sur son passage.
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Frank tenta un instant de voir le monde tel que le voyait Morrison, mais il fut rapidement confronté à sa propre incapacité à concevoir un monde aux divisions nettes où un être humain était forcément en sécurité quelque part et en danger ailleurs. Lui considérait plutôt la vie comme un paysage perpétuellement changeant, dans lequel il n'existait pas de territoire isolé, ni de rempart infranchissable, ni aucun endroit assez en hauteur pour empêcher que la marée ne s'y engouffre et emporte tout sur son passage.
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Il se rendit compte avec effroi que le lent déclin des passions, la façon dont le temps les émoussait jusqu'à les rendre informes et plates, était l'une des pires pertes de l'existence.
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Il n'y a rien de plus faible au monde qu'un homme fort incapable de se maîtriser.
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